À la recherche du soleil à Venice Beach et d’un stade de baseball

Carnet de voyage : texte photos de Jacques Lanciault

Sarasota, Floride, États-Unis, jeudi, le 26 mai 2005 – Nous avons décidé ce matin de nous rendre à la plage de Venice. Comme lors des jours précédents, après le petit déjeuner et après une petite visite sur la grande toile, nous avons grimpé dans notre bolide à destination du soleil. Du moins, nous l’espérions, car à la villa de soleil, il n’y avait point.

La plage de Venice est située bien au sud du comté de Sarasota. En fait, au sud, mais bien loin.

Tel qu’espéré le soleil était au rendez-vous. Il n’y avait presque plus de nuages lorsque nous sommes enfin arrivés à Venice. Comme pour toutes les plages visitées, cette semaine, stationnement gratuit, salle de bain fort propre et sable blanc.

Après avoir installé notre coin repos sur la plage, nous partons pour notre traditionnelle marche. Déception, le sable près de l’eau est recouvert d’une mince pellicule noire. De l’huile? Non, probablement pas, mais c’est beaucoup moins incitant à y marcher. De plus, la plage est en pente, donc un de nos pieds devient plus long que l’autre, ajouté à cela que nous calons et vous comprendrez que la promenade a été de courte durée.

De retour à nos serviettes, nous décidons tout de même de rester et de profiter des chauds rayons de Galarneau. Nous en profitons pour faire un peu de lecture. Vers midi, le soleil s’est couvert d’un lourd nuage gris. Nous avons donc plié bagage…

De retour à la villa, où il ne faisait pas plus beau, nous avons pris le lunch et décidé d’aller faire du lèche-vitrine dans un centre commercial découvert le matin même.

En fait, les magasins sont à distance « walkable » de la villa. Nous y flânons quelques deux heures y achetant enfin un couvre-chef pour Céline.

En fin d’après-midi, de retour à la villa, nous constatons que les pelouses assoiffées ont été abreuvées et bonheur, pour l’heure, le soleil brille. Nous allons donc passer une heure à la piscine à se faire rôtir. En anticipant avec grand plaisir une soirée de baseball.

En effet, les Reds de Sarasota évoluent à Port Charlotte. Un point sur la carte située à peu de distance, sur la carte en tout cas, de la place visitée ce matin. Pour plus de sécurité, je vérifie sur Internet l’adresse du stade. Celui annoncé sur le site de Minor league baseball ne correspond pas à l’endroit mentionné dans les journaux!

Après une heure de route sans avoir trouvé aucune indication du stade nous stoppons et entrons chez T.J. Friday’s pour nous restaurer l’estomac plutôt que les yeux. Dommage, c’était probablement la seule occasion que j’avais de voir du baseball en Floride cette saison.

Port Charlotte est une ville dévastée. Depuis le passage de l’ouragan Charlie, nous ne pouvons que constater que peu a été fait pour remettre sur pied les bâtiments effondrés.