Juil/060
Les Red Sox sont à Fenway Park… mais ils jouent à guichets fermés!
Texte et photos Jacques Lanciault
Le 11 juillet 2006 - Chanceux, lors de notre passage à Boston, les Red Sox sont en ville et il y a match le dernier soir de notre séjour dans la capitale du Massachusetts. Évidemment, la veille, en après-midi, nous nous rendons à Fenway Park, histoire de trouver l’endroit, de voir le stade au grand jour et évidemment d’acheter nos billets pour le match. C’est en fait une façon de procéder toute montréalaise. Chez nous, à l’époque de nos Expos, on se présentait à la porte du stade, la plupart du temps le jour même d’une rencontre, et on achetait son billet. À Boston, comme dans bien des villes américaines, ce n’est pas la bonne méthode. Arrivés aux guichets du stade, le calendrier des matchs locaux des Red Sox est affiché sur le mur de l’entrée et, surprise, sur la majorité des dates un petit collant a été apposé sur lequel on peut lire en grosse lettre, « Sold Out ». Le nombre de dates où il y a de ces petits collants est étonnant. Vite on retrouve la date de notre match… zut! il n’y a plus de billets disponibles.
N.B. Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Déçus de ce constat, on en profite tout de même pour faire le tour extérieur du stade. C’est impressionnant. C’est très propre. Mais que c’est vieux, le stade a été construit au début du siècle. En fait, les Red Sox y évoluent depuis 1912. Même si de nombreuses rénovations y ont été apportées, son apparence est vieillotte.
Sur un des murs extérieurs du stade des bannières au nom des grands joueurs ayant évolué pour les Red Sox flottent au vent. Wade Boggs, Carlton Fisk, Carl Yaztremsky, évidemment Ted Williams et plusieurs autres. Que de merveilleux souvenirs! Et dire que je ne verrai pas de match ici. Remarquez que nous aurions pu faire une visite du stade. Une foule de partisans se massait d’ailleurs aux guichets pour un tel tour, mais à 12 $ É.-U. par personne pour voir un stade vide, même si c’est Fenway Park, l’intérêt n’y était pas.
Nous avons plutôt opté pour un dîner dans un restaurant situé tout juste en face du stade, un restaurant du même style que nos « Cages aux sports », où la bière était fraîche et le repas excellent.
Puis, nous reprenons la route avec pour destination l’Université Harvard. Mais, malgré toute notre bonne volonté, nous dirigeant au hasard des indications, pris dans le tourbillon de la circulation de l’heure de pointe et en plein orage électrique, nous ne sommes pas arrivés à destination. Après deux heures à tourner en rond, nous avons finalement retrouvé le chemin de notre hôtel. Enfin.
C’est décidé, à notre retour au centre-ville, nous stationnerons notre véhicule dans un parc-autos public et nous utiliserons les transports en commun.
Et c’est ce que nous avons fait deux jours plus tard. Bien que le stationnement public soit dispendieux (29 $ É.-U. par jour), croyez-moi, c’est la méthode à utiliser pour visiter Boston et probablement bien d’autres grandes villes. Le parc-auto que nous avons choisi est situé tout près du port de Boston et à deux pas de Quincy Market, deux endroits dont nous avions planifié la visite.
C’est sous une fine pluie que nous nous sommes rendus à Quincy Market. Il s’agit d’une grande place où on trouve de nombreuses boutiques et plusieurs restaurants. C’est un endroit très animé. De nombreux amuseurs publics s’y produisent quotidiennement au grand plaisir de la foule bigarrée présente sur les lieux. Le bâtiment principal a été construit entre 1824 et 1826 et a été baptisé en l'honneur du maire de la ville de l’époque, Josiah Quincy.
On trouve de tout à Quincy Market, même un bronze des souliers du célèbre joueur de basketball des Celtics de Boston, Larry Bird.
Après avoir fait le tour de Quincy Market et pris un repas au « Purple Shamrock » où la bière irlandaise était à l’honneur, nous prenons la direction du port de Boston.
Un peu comme le Vieux port de Montréal, le port de Boston a été aménagé pour la promenade. On y voit d’ailleurs des gens qui, confortablement installés sur des pierres géantes, y lisent. Contrairement à Montréal, cependant, il y a plusieurs bateaux de plaisance et de nombreux petits voiliers.
Inconsciemment, c'est probablement le pont, que l’on voit sur la photo ci-contre et qui ressemble étrangement au pont Jacques-Cartier qui relie Montréal à la Rive-Sud, qui nous a fait penser à Montréal et à son vieux port lorsque nous avons mis les pieds sur le quai de Boston.
Au moment de notre arrivée sur le quai principal, un ferry s’apprêtait à lever l’ancre en direction de Provincetown, une pointe de terre située au sud de Boston baignée par la baie du Cap Cod. Un bateau de la Cape Cod Fast Ferry qui promettait une arrivée sur le sable fin de Provincetown 90 minutes plus tard. Une de nos prochaines destinations, c’est certain.
Du port, en regardant vers le large, on aperçoit des avions qui atterrissent. Voilà le General Edward Lawrence Logan International Airport, un des 20 plus grands aéroports des États-Unis.
C’est de cet endroit que se sont envolés le 11 septembre 2001 les avions (un d’American Airlines et un autre de United Airlines) qui se sont tous les deux écrasés sur les tours du World Trade Center.
À suivre… Le métro de Boston, le Museum of fine arts, Harvard University et les villes de Salem et de Portsmouth.
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