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La folie des mots! (octobre 2007)

Recherches de Jacques Lanciault

Mercredi, le 31 octobre 2007, le mot du jour : scabreux (se)

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Mélanie St-Pierre, publiée dans la revue L’Actualité du 15 septembre 2007 : « De loin, on dirait une porcelaine victorienne. En chapeau et jupe pastel, le dos droit, elle lit un roman au titre grave, Les âmes grises. Devant elle, une eau à la grenadine. Est-ce bien là la scabreuse Nelly Arcan?»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif scabreux (se), comme suit : « Qui embarrasse ou choque au regard de la décence. »

Les synonymes proposés sont : corsé, déplacé, indécent, licencieux.

Mardi, le 30 octobre 2007, le mot du jour : chouïa

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans le quotidien Le Devoir du 20 octobre 2007 : « Je n'en demande pourtant pas tant: quelque mince filet rouge de feu liquide s'écoulant d'un évent, une petite fontaine de lave s'élevant de cinq ou six centimètres, un chouïa de magma visqueux expurgé du sol, et je serais comblé. Mais non. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit la locution adverbiale d’origine arabe un chouïa, comme suit : « Un petit peu. »

Lundi, le 29 octobre 2007, le mot du jour : flemme

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Gary Lawrence, publiée dans le quotidien Le Devoir du 20 octobre 2007 : « Voilà des années que je tente d'assister à une prestation éruptive digne de ce nom en partant embrasser les volcans les plus embrasés de la planète. L'Arenal, le Stromboli et le piton de la Fournaise ont beau figurer à mon tableau de chasse, ils me sont toujours apparus amorphes, comme s'ils étaient tout feu tout flemme. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif flemme comme suit : « Grande paresse. »

Les synonymes proposés sont : inertie et paresse.

Quel beau jeu de mots!

Dimanche, le 28 octobre 2007, le mot du jour : groggy

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Pierre Cayouette « Les Jambes de Steffi Graf » (page 27) : « Fourbus, voire un peu groggy, au terme d’une journée de ski de fond passablement éreintante et d’un repas un peu trop arrosé… »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif groggy en tant qu’anglicisme comme suit : « Assommé par un choc physique ou moral et par extension, gris, ivre. Gris signifiant ici : qui est près d'être ivre.

Se dit du boxeur qui, étourdi par les coups, se maintient debout avec peine et semble près de s'écrouler.

Un synonyme proposé est : sonné.

Samedi, le 27 octobre 2007, le mot du jour : panégyrique

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Pierre Cayouette « Les Jambes de Steffi Graf » (page 19) : « Il ne l’entendait pas et avait enchaîné en lui dressant un panégyrique de René Lévesque. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin panégyrique comme suit : « Parole, écrit, ouvrage à la louange de quelqu’un. »

Un synonyme proposé est apologie.

Vendredi, le 26 octobre 2007, les mots du jour : Taïwan, Hawaï et Hong Kong

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée de mon propre texte du 26 octobre 2007, publié sur ce site et sur celui de la Ligue de Baseball Élite du Québec (www.lbeq.com) sous le titre « Trois Québécois participeront à la Coupe du Monde de baseball à Taiwan » : « Seulement trois Québécois s’aligneront pour cette équipe, il s’agit d’Emmanuel Garcia, de Sébastien Boucher et de Philippe Aumont. Les deux premiers, Garcia et Boucher, devront mettre en veilleuse leur saison d’hiver qui a court actuellement, à Hawaï pour Garcia et en République Dominicaine pour Boucher, et ce, ces jours-ci puisque l’équipe nationale s’envole pour Perth en Australie, pour un mini camp d’entraînement, dès demain (samedi). » Et « Au terme du camp, c’est-à-dire le 5 novembre, nos représentants s’envoleront pour Hong Kong. »

Définitions :
Le dictionnaire du correcteur Antidote précise l’orthographe des noms propres Taïwan, Hawaï et Hong Kong :

Taïwan peu s’écrire avec ou sans tréma sur le i.

Hawaï peut s’écrire avec un tréma sur le i ou s’écrire avec deux i à la fin (Hawaii).

Hong Kong peut s’écrire avec ou sans trait d’union, ou encore en un seul mot (Hongkong).

Jeudi, le 25 octobre 2007, le mot du jour : éthylique

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée du roman de Pierre Cayouette « Les Jambes de Steffi Graf » (page 18) : «C’est la seule fois où j’ai remis en question mon amitié pour lui et songé à le renier, dégoûté par son racisme impudent, du reste plus éthylique qu’idéologique. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif éthylique comme suit : « Qui est provoqué par la consommation excessive d'alcool ».

Profitons de l’occasion pour rappeler la définition de l’adjectif impudent que nous présentions dans ces pages le 13 mars dernier : Effronterie audacieuse ou cynique qui choque, indigne, révolte.

Mercredi, le 24 octobre 2007, le mot du jour : démagogie

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 20 octobre 2007 : « Un gouvernement minoritaire dépend aussi de la démagogie des partis d’opposition, lesquels n’ont que le beau rôle. De plus, ces partis se présentent comme les parangons de la moralité publique sans avoir l’occasion de l’incarner. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin démagogie comme suit : « Politique par laquelle on flatte, excite, exploite les passions de la multitude. »

Profitons de l’occasion pour rappeler la définition du nom masculin parangon que nous présentions dans ces pages le 25 juin 2006 : un modèle, un patron, un type, un exemple parfait.

Mardi, le 23 octobre 2007, le mot du jour : ubuesque

Source de la recherche : Le titre suivant, chapeautant un texte d’Armand Dubus publié dans le quotidien Le Devoir du 13 octobre 2007 : « L’ubuesque économie birmane. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif ubuesque comme suit : « Qui ressemble au personnage d'Ubu roi, personnage imaginé par Alfred Jarry, par un caractère comiquement cruel, cynique et couard, avec outrance. »

Puis, dans l’Encyclopédie en ligne Wikipédia, on trouve les précisions suivantes :

Ubu roi est une pièce de théâtre d’Alfred Jarry appartenant au cycle d'Ubu publiée le 25 avril 1896 dans Le livre d’Art et représentée pour la première fois le 10 décembre 1896. Il s'agit de la première pièce du cycle d'Ubu. Cette pièce est considérée comme précurseur du mouvement surréaliste et du théâtre de l’absurde. Jarry y mêle provocation, absurde, farce, parodie et humour gras.

Lundi, le 22 octobre 2007, le mot du jour : rétorsion

Source de la recherche : La phrase suivante tirée d’un texte publié dans le quotidien Le Devoir du 12 octobre 2007 : «Washington craint que, par mesure de rétorsion, la Turquie cesse de faciliter le transit par son territoire du réapprovisionnement des missions américaines en Irak et en Afghanistan et mette fin à l'utilisation de la base aérienne turque d'Incirlik, plaque tournante du ravitaillement américain. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin rétorsion comme suit : « Fait, pour un État, de prendre contre un autre État des mesures coercitives analogues à celles que celui-ci avait prises contre lui.»

Un synonyme proposé est : représailles.

Dimanche, le 21 octobre 2007, le mot du jour : inepte

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Jean-Claude Leclerc, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 octobre 2007 : «En prêtant aux contestations populaires la crédibilité dont ils jouissent, les moines (birmans) auront payé cher le défi public qu’ils lançaient au régime militaire, reconnu pour être corrompu, inepte et brutal.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif inepte comme suit : « Personne qui manifeste une complète incompétence. »

Les synonymes proposés sont : bête, crétin, idiot, niais, sot.

Inepte est le contraire de : adroit, apte, capable, fin, intelligent.

Samedi, le 20 octobre 2007, le mot du jour : oxymore

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Robert Saletti, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 octobre 2007 : «Autodidacte vaniteux, adorable mégalomane, impétueux mais éloquent, fidèle à ses idées mais instable en amour, intelligent jusqu'à l'obsession, on pourrait multiplier à l'envi les contradictions de l'homme pour qui la modération n'a jamais eu meilleur goût. Un indéfectible athée et un anticlérical notoire dont les funérailles eurent pourtant lieu à la cathédrale Notre-Dame, un être foncièrement solitaire aux indéfectibles amitiés, Pierre Bourgault fut un oxymore vivant.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin oxymoron comme suit : « Figure qui consiste à allier deux mots de sens incompatibles pour leur donner plus de force expressive. Exemple : Une douce violence. Cette obscure clarté… »

Remarque : On emploie aussi la forme francisée oxymore »

Vendredi, le 19 octobre 2007, le mot du jour : éclectisme

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Robert Saletti, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 octobre 2007 : «Qui peut se vanter aujourd'hui d'avoir collaboré à la fois à La Presse, au Journal de Montréal et à The Gazette, d'avoir animé une émission de radio et été invité sur autant de tribunes? Son éclectisme (celui de Pierre Bourgeault) n’aura jamais été aussi évident que dans son travail journalistique. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit nom éclectisme comme suit : « Disposition d'esprit éclectique, c’est-à-dire qui n'a pas de goût exclusif, qui ne se limite pas à une catégorie d'objets, à une tendance. »

C’est le contraire d’absolu, d’exclusif, de fanatique, de sectaire.

Jeudi, le 18 octobre 2007, le mot du jour : déclamer

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Robert Saletti, publiée dans le quotidien Le Devoir du 6 octobre 2007 : « Ce rêve (de Pierre Bourgeault) de jouer, de déclamer en public, il l’a finalement réalisé sur une autre scène, dans une autre arène. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe déclamer comme suit : «Réciter à haute voix en marquant, par les intonations qu'exige le sens, l'accent grammatical et l'accent oratoire.»

Les synonymes proposés sont : dire, réciter, scander.

Mercredi, le 17 octobre 2007, le mot du jour : spin

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Tristan Péloquin, publiée dans le magazine -trente- d’octobre 2007 : « En conséquence, cette section de commentaires (sur Google News) risque de devenir un terreau fertile pour le spin, l’exagération et l’obscurcissement des faits.»

Définitions :
Le mot spin n’apparaît pas aux dictionnaires de langue française que je possède. De plus, le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française ne traduit pas ce mot dans un contexte se rapportant au domaine des relations publiques.

Cependant, une « Capsule » publiée sur le site Internet de l’Office québécois de la langue française du 14 octobre 2004 traite de la locution spin doctor et on y retrouve une définition assez précise du mot spin :

Le substantif spin est un terme, créé par nos voisins du sud antérieurement aux années 80, qui a connu une extension sémantique en s’employant, au figuré, à propos d’une interprétation partiale de l’information fournie par des communicateurs redoutables dans le but de produire une impression favorable (ou, plus rarement, négative) dans le public. On voit là l’image de l’effet (spin) donnée à une balle qui voit ainsi sa trajectoire quelque peu modifiée.

Mardi, le 16 octobre 2007, les locutions du jour : agrégateur de nouvelles et fils RSS et le mot syndication

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Tristan Péloquin, publiée dans le magazine -trente- d’octobre 2007 : « Depuis la mi-août, Google a ajouté à son agrégateur de nouvelles Google News une section commentaires… »

Définitions :
Le grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française (OQLF) définit la locution agrégateur de nouvelles comme suit : « Logiciel ou application Web qui permet à l'internaute de s'abonner à des fils RSS ou équivalents, de recevoir automatiquement, regroupé dans une même fenêtre, le nouveau contenu des fils répertoriés, provenant de plusieurs sources, et de le lire dès qu'il est disponible. »

Il faut cependant se diriger vers l’encyclopédie en ligne Wikipédia pour obtenir la définition suivante de fils RSS : RSS sert à désigner une famille de formats XML utilisés pour la syndication de contenu Web.

Ce système est habituellement utilisé pour diffuser les mises à jour de sites dont le contenu change fréquemment, typiquement les sites d'information ou les blogues. L'utilisateur peut s'abonner aux flux, ce qui lui permet de consulter rapidement les dernières mises à jour sans avoir à se rendre sur le site.

Puis, il faut revenir au Grand dictionnaire terminologique de l’OQLF pour apprendre ce que signifie le mot syndication, soit : un procédé selon lequel l'auteur ou l'éditeur d'un site Web rend disponible tout ou une partie de son contenu, pour publication dans un autre site Web.

Il s'agit en fait d'un partage de contenu entre sites Web. Grâce aux fils de syndication RSS ou Atom, il est ainsi possible de republier dans un site Web, de façon simple et automatisée, du contenu, régulièrement mis à jour, provenant d'un autre site Web.

La syndication s'est largement développée avec la généralisation de la norme RDF et des fils RSS. Elle ne se limite pas aux contenus de type texte, et on peut insérer des images, du son ou de la vidéo dans les fils RSS.

Les deux formats de syndication de contenu Web les plus connus sont le RSS et Atom.

Lundi, le 15 octobre 2007, le mot du jour : branding

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Jean-Philippe Cipriani, publiée dans le magazine -trente- d’octobre 2007 : « L’image de marque des médias est un gage de leur santé financière. Le branding La Presse, Le Devoir ou Le Journal de Montréal, la marque TVA, Radio-Canada ou TQS sont des variables permettant d’accroître les revenus des médias. »

Définitions :
Le mot « branding » n’apparaît pas aux dictionnaires de langue française que je possède. La traduction française de « branding » proposée par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française est : stratégie de marque.

Cette stratégie est définie comme suit : « Stratégie commerciale axée principalement sur la marque dans le but de la valoriser, laquelle permet la création de valeurs couvrant tous les effets recherchés de la marque qui sont autant de facteurs clés de choix pour le consommateur. »

Comme synonyme, « valorisation de la marque » est proposé.

Il est également précisé que cette stratégie répond à la fois à des objectifs de création et de maintien de la notoriété d'une marque.

Dimanche, le 14 octobre 2007, locution du jour : en goguette

Source de la recherche : > La phrase suivante, tirée d’un texte d’Odile Tremblay, publiée dans le quotidien Le Devoir du 29 septembre 2007 : « Elle (Paris Hilton) semble être taillée sur mesure pour les jokes de blondes, cette riche héritière en éternelle goguette . »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit la locution en goguette comme suit : « Émoustillé, légèrement ivre après des libations un peu trop copieuses.

Samedi, le 13 octobre 2007, le mot du jour : vénalité

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Denise Bombardier, publiée dans le quotidien Le Devoir du 29 septembre 2007 : «Car, disons-le sans détour, une femme riche dérange encore davantage qu'un homme riche. Quand il s'agit de politiciens en général, la richesse, dans l'esprit de plusieurs, est associée à la vénalité, à l'absence de compassion humaine ou au reniement du peuple. Il faut être bien primaire ou bien malhonnête pour croire que l'aisance matérielle exclut la capacité d'indignation, le sens de la justice et la moralité. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin vénalité comme suit : « Le fait d'être cédé pour de l'argent au mépris des valeurs morales.

Un synonyme proposé est : corruption.

Vendredi, le 12 octobre 2007, le mot du jour : indentation

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Guy Taillefer, publiée dans le quotidien Le Devoir du 29 septembre 2007 : « Il reste que ce comité de demandeuses (elles demandent le droit de conduire une automobile) est le signe que les Saoudiennes font, ou tentent de faire, de petites indentations dans l’architecture patriarcale du pays. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin indentation comme suit : échancrure (comparée à la marque de coups de dents, de morsures).

Les synonymes proposés pour le mot « échancrure » sont : coupure; découpure, encoche, entaille.

Donc pris dans son sens figuré, l’utilisation du mot « indentation » signifierait : les demandeuses ont fait une « encoche » dans l’architecture patriarcale du pays ou ont « entaillé » cette architecture.

Jeudi, le 11 octobre 2007, les mots du jour : sagace et satyre

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Parée, publiée dans le quotidien Le Devoir du 29 septembre 2007 : « Rompu à l'humour sagace et à la satyre, cet esprit libre et provocateur a en horreur tous ceux qui se prennent trop au sérieux. “Pourquoi faudrait-il faire une oeuvre sérieuse parce qu'un sujet est sérieux?”, déplore l'artiste, qui a mis son talent tant au service des arts de la scène qu'à celui de très sérieuses institutions comme la Banque Nationale et Air Canada. Son style est resté inflexible, peu importe le client. »

Définitions de sagace:
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif sagace comme suit : qui a ou qui dénote de la sagacité, où sagacité est définie comme pénétration faite d'intuition, de finesse et de vivacité d'esprit.

Les synonymes proposés sont : avisé, clairvoyant, fin, pénétrant, perspicace, subtil.

Définitions de satyre :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom satyre comme suit : homme cynique et débauché.

Mercredi, le 10 octobre 2007, les mots du jour : encanaillé et aléas

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Parée, publiée dans le quotidien Le Devoir du 29 septembre 2007 : «À 75 ans bien sonnés, l'artiste encanaillé à la mine coquine persiste à marcher hors des rangs et célèbre même les aléas de la vie, qui ont failli lui coûter la sienne. »

Définition de encanaillé
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le participe passé encanaillé comme suit : « Fréquenter des gens vulgaires de mœurs douteuses. »

Remarque : Les signes de la transgression sociale et des hiérarchies s'étant déplacés, la notion de canaille étant archaïque, le mot est le plus souvent employé par plaisanterie.

Définition de aléa
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin aléa comme suit : Événement imprévisible, tour imprévisible que peuvent prendre les événements.

Synonyme : hasard

Remarque : ce mot est rarement utilisé au singulier.

Mardi, le 9 octobre 2007, le mot du jour : gouailleur

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte d’Isabelle Parée, publiée dans le quotidien Le Devoir du 29 septembre 2007 : « Après 50 ans d'une carrière guidée par un coup de crayon audacieux, le maître de l'affiche, Vittorio, n'a pas tiré un trait sur sa vie de bohème et son passé gouailleur.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif gouailleur comme suit : Qui gouaille, qui aime à railler. Par extension, un sourire gouailleur, un ton gouailleur signifie : moqueur avec une nuance de vulgarité.

Les synonymes proposés sont : facétieux, moqueur, railleur.

Lundi, le 8 octobre 2007, le mot du jour : kaphenion

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du cahier publicitaire des Belles soirées de l’Université de Montréal (automne 2007) : «Il (Alexis Martin) en propose une adaptation (de l’Iliade), où la scène de la guerre de Troie est joué dans un kaphenion populaire.»

Définitions :
Le Le guide de conversation grec du Routard donne comme traduction phonétique pour « café », dans le sens d’établissement, kafènio. Dans la littérature anglaise retrouvée sur Internet, le mot kaphenion est utilisé pour désigner un petit café grec.

Dimanche, le 7 octobre 2007, le mot du jour : rhapsode

Source de la recherche : La phrase suivante tirée du cahier publicitaire des Belles soirées de l’Université de Montréal (automne 2007) : « L’Iliade a-t-elle encore des leçons à nous donner, elle qui fut, par l’intermédiaire de son génial rhapsode, “l’école des la Grèce”? »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom masculin rhapsode comme suit : Dans l'Antiquité grecque, chanteur qui allait de ville en ville récitant des extraits de poèmes épiques, particulièrement des poèmes homériques.

Remarque : le génial rhapsode dont il est question est Homère.

Samedi, le 6 octobre 2007, le mot du jour : casuistique

Source de la recherche : > La phrase suivante, tirée d’un texte de Pierre Foglia, publiée dans le quotidien La Presse du 27 septembre 2007 : « Fâchez-vous contre la commission scolaire, pas contre cette musulmane qui s’autorise, pour grimper sur les murs, de la casuistique à la con de notre multiculturalisme de merde qui a notamment permis à sa fille de porter le voile en classe.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom féminin casuistique comme suit : Terme péjoratif pour décrire une tendance à subtiliser (1), en morale, souvent de manière complaisante.

(1) : Dans cette définition, subtiliser doit être pris dans son sens littéral, c’est-à-dire : transformer (qqch.) en matière subtile, élever en raffinant.

Le Grand Larousse en 10 volumes est un peu plus précis en ajoutant : Disposition à subtiliser pour transiger avec sa conscience.

Ma compréhension du sens que monsieur Foglia donne au mot casuistique dans son texte est que la personne a utilisé certains principes de notre multiculturalisme enrobés de telle sorte qu’ils soient compatibles avec sa conscience.

Vendredi, le 5 octobre 2007, le mot du jour : gloser

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Jean-Claude Leclerc, publiée dans le quotidien Le Devoir du 24 septembre 2007 : « À qui fera-t-on croire qu'à 16 ans, Geneviève Jeanson a librement choisi de prendre un stimulant capable de la propulser au sommet du cyclisme? Plusieurs commentent ses aveux comme s'il s'agissait d'un autre cas individuel et qu'il fallait rechercher encore une fois un coupable. Or, pas plus que les autres athlètes fautifs, qu'ils aient été dépistés ou non, la reine du vélo n'a créé, dissimulé et toléré cette fraude qui sévit dans le sport. Tant qu'un diagnostic n'aura pas identifié la racine du mal, on pourra gloser ad nauseam sur l'antidopage: la plaie demeurera.»

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le verbe gloser comme suit : se perdre en discussions, en vains discours, à propos de tout.

Jeudi, le 4 octobre 2007, la locution du jour : psy lacanien

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un billet de Jean-Jacques Stréliski, publiée dans le quotidien Le Devoir du 24 septembre 2007 : « Sur mon chemin (dans Outremont), de poteau en poteau, se succèdent les autres affichettes des malheureux défaits. Comme pendues à autant de potences exhibant leurs cadavres, elles prennent à mes yeux l'allure de ces billets de loterie perdants, un lendemain de tirage. Sur celle du Bloc, Gilles Duceppe pose, inquiet, avec Jean-Paul Gilson, son candidat psy lacanien. Ce dernier semble lui dire : “Je t'attends pour ta prochaine séance, tu vas en avoir besoin.” Jocelyn Coulon, regard vif à travers des lunettes d'intello, arbore un sourire mi-figue mi-raisin, on dirait qu'il pense: “Heureusement qu'en plus, IL n'était pas sur la photo.” Quant à Gilles Duguay, un peu bêta, il semble avoir bien hâte qu'on décroche son affiche. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit comme nom ou comme adjectif le mot lacanien. Il s’emploie pour désigner les psychanalystes partisans des théories et des approches du psychiatre et psychanalyste français Jacques Lacan.

Mercredi, le 3 octobre 2007, le mot du jour : viatique

Source de la recherche : La phrase suivante, tirée d’un texte de Betty Achard, publiée dans la revue Madame de juillet-août 2007 : « En effet, l’alcool coule à flot, ouvertement ou en cachette, et sert de viatique en bien des circonstances. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit le nom viatique comme suit : « Soutien, secours. »

Mardi, le 2 octobre 2007, le mot du jour : tavelé

Source de la recherche : > La phrase suivante, tirée d’un billet de Jean-Louis Gauthier, publiée dans la revue Madame de juillet-août 2007 : « Sa peau tavelée, rend hommage non seulement à l’été, mais à la vie tout entière. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif tavelé comme suit : « Marqué de petites taches. » Exemple : Un visage tavelé d'éphélides (1). - Couleuvre tavelée. - Fruit tavelé. - Fromage de chèvre tavelé.

(1) Éphélide : Petite tache cutanée, jaunâtre ou brunâtre, apparaissant en nombre, disséminées surtout sur le visage, les mains, les avant-bras, les épaules.

Lundi, le 1er octobre 2007, le mot du jour : anthracite

Source de la recherche : > La phrase suivante, tirée d’un texte de Guillaume Lavallée, publiée dans la revue L’Actualité de juillet 2007 : « Youssef, 46 ans, un commerçant à la barbe anthracite parsemée de poils blancs. »

Définitions :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française définit l’adjectif anthracite comme suit : « De la couleur gris foncé de l'anthracite. » L’anthracite étant un charbon d'une variété très pure, donnant peu de cendres lors de sa combustion lente.

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