Oct/070
Théra, Pyrgos, Kamari et Oia : tant, mais tant de beauté!
Texte et photos de Jacques Lanciault
Ce texte constitue le vingtième d’une série de reportages sur un magnifique voyage en Grèce effectué au mois de mai 2007.
Théra, Pyrgos, Kamari et Oia, Santorin, Grèce, mercredi 23 mai 2007 - Sur l’île de Santorin, il n’y a pas que la très belle Théra. Il y a aussi Pyrgos et ses maisons toutes blanches aux toits en forme de dôme de couleur bleue! Il y a aussi la merveilleuse plage de sable noir de Kamari. Absolument époustouflante où de magnifiques terrasses en bord de mer nous incitent au farniente!
Puis, sans qu’on ne s’y attende, un musée souterrain consacré à la fabrication du vin nous ouvre ses caves… et à la clé une dégustation! Merveilleux. En soirée, à Oia, un coucher de soleil s’offre à nous alors que nous savourions un grandiose repas sur une terrasse surplombant un paysage féerique! Et dire qu’il ne nous reste qu’un jour à vivre ici!
Notre photo : À Kamari, une plage de sable noir ! Du sable et des petites roches volcaniques à perte de vue.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Le Musée préhistorique de Théra est situé à un jet de pierre de notre hôtel. Une toute petite promenade, sous un ciel chargé de nuages, qui nous permet tout de même de humer un bon coup de cet air frais et salin du matin de Santorin.
Photo ci-dessus : Lors de notre visite au Musée préhistorique de Théra, nous avons retrouvé les originaux des fresques admirées la veille à la galerie de la Fondation Thera Petros M. Nomikos.
Et il s’agit d’un beau musée. Petit, mais fort intéressant. Nous avons la chance d’y admirer les originaux des fresques dont les reproductions nous ont émerveillés hier à la galerie Petros Nomikos.
Photo ci-dessus : De magnifiques jarres au Musée préhistorique de Théra.
Petit moment de recueillement à l’église de Panagia Épiskopi
Puis, c’est en car que nous effectuons le trajet qui nous mène à l’église Panagia Épiskopi, un des anciens évêchés de Santorin. Chanceux, nous y arrivons accompagnés de quelques belles percées de soleil.
Photo ci-dessus : Clocher de la petite église de Panagia Épiskopi.
Pour accéder au lieu saint, le car doit gravir dans la montagne un chemin très étroit. De chaque côté de la route, il y a des figuiers, des pistachiers et de la vigne. L’église, une toute petite église, est évidemment orthodoxe. Une vieille dame grecque postée à l’entrée du lieu de culte nous donne ses directives pour la visite, instructions auxquelles nous devons nous plier. C’est une très petite église qui date du XIe siècle, mais à l’époque, étant donné les moyens des gens, elle devait être considérée comme énorme.
Photo ci-dessus : Tous près de l’église, un paon se promenait sans se soucier de nous!
Photo ci-dessus : Un araucaria devant l’église de Panagia Épiskopi, un type de sapin dont les branches donnent l’impression de pousser à l’envers.
Photo ci-dessus : Petit à petit, la nature reprend ses droits sur la lave.
Une ville toute en hauteur : Pyrgos
Nous reprenons la route en direction de Pyrgos où, après une promenade qui nous mènera au sommet de la ville, nous redescendrons pour le dîner.
Photo ci-dessus : Un âne au repos pour quelques minutes. C’est notre petit-fils Félix qui aurait aimé le voir de si près.
Nous grimpons les petites rues étroites de Pyrgos où il y a de belles maisons toutes en blanc et bleu. Les ânes, le moyen de transport traditionnel, empruntent le même chemin que nous. Il n’y a pas de circulation automobile possible. Rendus tout en haut, la vue sur le village, sur le paysage environnant et sur la mer est superbe. À vous d’apprécier :
Photo ci-dessus : Un des fameux dômes bleus de Santorin vu de près.
Photo ci-dessus : Vue spectaculaire sur Pyrgos! La mer Égée au loin.
Photo ci-dessus : Partout de petites maisons blanches autour de Pyrgos.
Photo ci-dessus : Céline au sommet de Pyrgos.
Photo ci-dessus : À mon tour de poser devant cette vue imprenable de Santorin.
Photo ci-dessus : Petite terrasse tout au sommet de Pyrgos.
Photo ci-dessus : Le bleu Santorin, sur fond de ciel gris.
Photo ci-dessus : Des pierres volcaniques de toutes les couleurs.
Photo ci-dessus : Une maison privée… sans adresse!
Photo ci-dessus : Une petite bouteille de vin maison? Ou mieux, un verre de grappa? De raki peut-être?
Photo ci-dessus : Il y avait foule à Pyrgos pour le dîner!
Puis, de retour au bas du village, nous nous coltinons à la foule dans la recherche d’un petit bistro! Eh oui, tout plein de cars de touristes venaient tout juste d’arriver pour le repas du midi. Chanceux, nous dénichons rapidement un petit bistro où nous dînons Céline, Jean-Pierre et moi, un excellent repas, agrémenté d’une autre bonne bouteille de vin.
Du sable noir, de l’eau d’un bleu turquoise… et une bonne bière blonde!
Le départ à destination de Kamari se fait plutôt que prévu, de telle sorte que nous foulons la plage de sable noir vers 15 heures, une heure où le soleil nous gratifie encore de ses très chauds rayons. Si chaud, que je me risque à une trempette des deux pieds. L’eau est très chaude et la plage on ne peut plus confortable.
C’est une magnifique plage, qui s’étire à l’infini semble-t-il. Un bel endroit de villégiature également, avec plusieurs hôtels, tout plein de beaux et belles touristes et une foule de terrasses en bord de la mer. À bien y penser, nous aurions dû dîner ici.
Photo ci-dessus : Une plage de sable noir qui s’étire à l’infini… Kamari.
Tout le long de la plage, qui coure sur une distance que nous n’avons pas toute franchie, il y a une rue piétonnière. Elle est si longue que Céline et moi nous y sommes perdue. Elle d’un côté, moi de l’autre, mais tous les deux, fidèles à nos habitudes de voyageur de groupe, sommes revenus à l’heure prévue pour le départ du car!
Photo ci-dessus : Une rue piétonnière qui ne se termine pour ainsi dire jamais!
La roche et le sable noir de la plage viennent probablement de la terrible éruption volcanique de Santorin, que les spécialistes datent entre 1650 et 1598 avant Jésus-Christ. Celle-ci signifia la fin de la société qui s'était développée sur Santorin. C’est cette même éruption qui provoqua un important raz-de-marée qui dévasta la côte nord de la Crète.
Photo ci-dessus : Un immense bloc de lave met fin à la plage à Kamari.
Photo ci-dessus : Devant les hôtels à Kamari, la plage a été aménagée pour le plaisir des touristes.
Photo ci-dessus :Un marchand de fruits et de légumes, tout à l’entrée de la plage à Kamari.
Plusieurs d’entre nous se sont confortablement installés sur des terrasses en bordure de mer, de grands verres de Mythos (la bière locale) bien fraîche sur la table, tous, c’était unanime, auraient souhaité un arrêt un peu plus long à Kamari. Mais non, il faut partir. La cause est cependant noble, la visite d’un vignoble nous attend.
Un musée sur l’art de tenir un vignoble… mais un musée souterrain!
Photo ci-dessus : Un vignoble en exploitation depuis 1660.
Le vignoble que nous visitons, Koutsoyanopoulos, est en exploitation depuis… 1660. En plus d’opérer le vignoble, les propriétaires présentent un musée, un musée unique : il s’agirait du seul musée oenologique souterrain de la Grèce... et peut-être même du monde entier, qui sait. C’est intéressant.
Il y a plusieurs vitrines avec des mannequins et des objets d’époque. Des petites saynètes où l’on explique comment se cultivaient les raisins et comment on fabriquait le vin de façon artisanale à Santorin.
Photo ci-dessus : Céline, prête à prendre d’assaut le musée du vin!
Photo ci-dessus : La dernière de nos surprisse : un musée du vin souterrain!
Photo ci-dessus : La préparation de la terre, avant la plantation de la vigne.
Photo ci-dessus : Les vendanges… à l’ancienne!
Photo ci-dessus : Le pressage des raisins.
Photo ci-dessus : Céline devant les tonneaux de vin.
Photo ci-dessus : La vigne toute verte à l’extérieur.
Au terme de notre visite, nous sommes conviés à une petite dégustation. Un vin rouge, un vin blanc et un vin apéritif. Qualité moyenne selon nous. À Santorin, ils produisent peu et donc ne font pas d’exportation. La majorité des bouteilles trouvent preneurs ici à Santorin ou encore à Athènes.
Souper sur une terrasse tout au sommet de Oia!
Après la visite du musée du vin et la courte dégustation, le car nous attend pour nous ramener à notre hôtel. Le soleil brille toujours lorsque nous arrivons au Daedalus et le départ, pour le souper à Oia, n’est prévu que pour 18 h 30. Une bonne trentaine de minutes à tuer. Nous optons pour une période de lecture au bord de la piscine.
À Oia, le but du périple est d’assister à un coucher de soleil. Mais, la ville n’offre pas que des couchers de soleil. C’est très joli et nous y allons d’une promenade sur la voie piétonnière principale de la ville, une voie d’où nous avons une très belle vue sur la mer et sur les environs, car Oia est située au sommet de la caldeira.
Photo ci-dessus : L’allée piétonnière principale de Oia était bondée de touristes.
Photo ci-dessus : À la porte d’un commerce, cette très belle marionnette nous a offert son plus beau sourire!
Rendu tout au sommet, voici le panorama :
Céline, Jean-Pierre et moi avons finalement choisi un restaurant, un peu au hasard. Bon choix cependant, c’était beau et très bon. Une terrasse perchée au sommet de la ville : le Pelekanos… avec vue sur le soleil couchant en prime. Nous prenons un excellent repas… italien. Nous avons mangé tous les trois des spaghettis, mais avec chacun une sauce différente.
Photo ci-dessus : Le magnifique coucher du soleil à Oia!
À suivre… Demain, dernier jour à Santorin!
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22 février 2012
bonjour. je recherche désespérément le nom ou l adresse (voir numero de téléphone) de la marionnettiste dont vous avez fait la photo. je suis allé a oia il y a 1 an et je regrette de ne pas avoir acheté le Pinocchio. je voulais donc prendre contact avec elle pour éventuellement m envoyer celle ci. pouvez m aider.! merci de votre réponse
22 février 2012
Désolé, je n’ai pas les coordonnées de cette personne.
Jacques Lanciault