Nov/070
On grimpe une colline : ça bouille sous nos pieds; on saute à l’eau : soudain elle devient chaude!
Texte et photos de Jacques Lanciault
Ce texte constitue le vingt et unième d’une série de reportages sur un magnifique voyage en Grèce effectué au mois de mai 2007.
Néa Kaméni et Fira, Santorin, Grèce, jeudi 24 mai 2007 - Voilà, c’est la fin, mais quelle fin! Ballade en bateau sur la mer, dans la Caldeira; escalade d’une montagne volcanique où les fumeroles fusent de pratiquement partout; baignade dans la mer Égée qui conduit une vingtaine de courageux et courageuses dans des eaux thermales en bordure de volcan; dîner sur une île pratiquement déserte; et… fabuleux festin d’adieux dans un restaurant de Santorin, un endroit qui offre évidemment une vue imprenable sur le coucher de soleil et sur la mer. Adieu Grèce de nos rêves… à bientôt… espérons-nous tous au plus profond de nous!
Notre photo : Céline et Agathe en pleine ascension d’une montagne de lave de Néa Kaméni.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Vogue, vogue mon jolie petit bateau...
Photo ci-dessus : C’est à bord de cette goélette que nous partirons en minicroisière.
Après notre petit déjeuner à l’hôtel, nous filons vers les petites rues commerciales de Théra pour courir les magasins et y réaliser nos dernières emplettes, car nous vivons nos derniers temps libres à Santorin. Nous partons en minicroisière en fin de matinée et nous ne reviendrons que peu de temps avant l’heure de notre souper d’adieu et demain tôt, c’est la route pour l’aéroport.
La journée s’annonce merveilleuse pour une ballade en mer : le soleil brille de tous ses feux dans le ciel et il n’y a presque pas de vent.
Nous embarquons à bord d’une magnifique goélette vers 11 heures. C’est un voilier à deux mats équipé d’un moteur. Destination : l’île volcanique Néa Kaméni. Toute l’île est un parc géologique naturel national. Il n’y a aucun habitant qui y vive. C’est la plus récente terre volcanique de la Méditerranée orientale.
Photo ci-dessus : Une autre vue la goélette à bord de laquelle nous prenons place.
Photo ci-dessus : Me voilà à bord, prêt pour le départ.
Photo ci-dessus : Je regarde dans quelle direction file la goélette.
Photo ci-dessus : Céline est tout sourire confortablement installée sur un des bancs de la goélette, à quelques minutes du largage des amarres.
Photo ci-dessus : Jean-Pierre a profité de sa présence sur la goélette pour filmer Théra vu de la mer .
En espérant que le volcan restera bien endormi!
Néa Kaméni, c’est un centre volcanique actif, dont les roches les plus récentes datent d’à peine cinquante années. Depuis la dernière éruption de Néa Kaméni en 1950, le volcan de Santorin est resté calme. Les seules indications de l’existence de la roche en fusion, à une profondeur de quelques kilomètres au-dessous de l’île, sont les sources chaudes qui émergent en différents points des côtes, ainsi que les gaz chauds qui s’échappent, des fumerolles, des cratères centraux au sommet de Néa Kaméni.
Photo ci-dessus : Céline prend une petite pause lors de la montée vers le cratère de Néa Kaméni.
Nous grimpons jusqu’au sommet du cratère. Longue et difficile ascension. Le chemin est rocailleux. Tout au long de notre ascension, nous avons une vue panoramique exceptionnelle des alentours. Le sol est rocheux, des millions de petites roches noires et d’un peu partout de la fumée qui s’échappe du sol. Une odeur de soufre a envahi l’air.
Nous demeurons sur l’île environ une heure trente, le temps nécessaire pour mitrailler le site de nos caméras.
Photo ci-dessus : La roche de l’île de Néa Kaméni s’effrite avec le temps et descend vers la mer.
Photo ci-dessus : La roche sur l’île de Néa Kaméni.
Photo ci-dessus : D’en haut de la montagne, nous voyons notre goélette amarrée.
Photo ci-dessus : Des roches partout à Néa Kaméni.
Photo ci-dessus : Une vue magnifique des paquebots devant Théra.
Photo ci-dessus : Un petit trou bien indiqué par des cordes!
Photo ci-dessus : De la fumée s’échappe d’entre les roches.
Photo ci-dessus : Une promenade, sans protection aucune, tout au bord de profonds précipices.
Photo ci-dessus : Des montagnes de roches.
Photo ci-dessus : Céline et moi sur l’île de Néa Kaméni avec en arrière plan des paquebots et tout en haut la ville de Théra.
Photo ci-dessus : Il n’y a aucune végétation sur l’île de Néa Kaméni.
Photo ci-dessus : Une vue superbe du sommet de Néa Kaméni.
Photo ci-dessus : Les roches prennent de bien belles couleurs.
La descente est tout aussi difficile que l’ascension, la roche roule sous nos pieds et il fait chaud. Nous sommes parmi les premiers à regagner le bateau et nous en profitons pour savourer une bonne bière Mythos bien froide.
On plonge!
Nous reprenons le bateau qui s’arrête à une cinquantaine de mètres d’une petite crique. Ceux qui le souhaitent peuvent sauter à l’eau et nager jusqu’à la berge où les eaux sont réchauffées par une source thermale. Une vingtaine de passagers, dont je suis, saute à la mer. À l’entrée dans l’eau, brrr… c’est un choc. Elle est très froide, mais plus je nage vers la berge et plus elle se réchauffe, sans jamais toutefois devenir très chaude.
Photo ci-dessus : Me voilà à l’eau. Brrr, c’est froid, je file vers la chaleur.
Photo ci-dessus : On y est presque!
Photo ci-dessus : Cinq Québécois à la chaleur dans la mer Égée : à ma droite, Françoise et Bruno, de notre groupe, à ma gauche deux des quatre charmantes Québécoises que nous avons rencontrées sur le bateau.
Photo ci-dessus : Et maintenant, le chemin du retour.
Photo ci-dessus : Enfin, presque de retour au bateau.
Photo ci-dessus : Je remonte à bord et je l’avoue, je suis particulièrement épuisé.
Photo ci-dessus : Mais aussi très fier.
À bord de la goélette, nous avons eu le plaisir de rencontrer quatre Québécoises qui amorçaient un voyage de deux semaines en Grèce. Les chanceuses! Pour nous, c’est plutôt la fin du voyage. Il ne reste plus que quelques heures à notre périple.
Photo ci-dessus : Voici une photo que nos quatre amies québécoises nous ont fait parvenir. Elles sont dans la plus vieille Taverna de l’île de Naxos, qu’elles ont adorée, et dont le patron fêtera les cent ans l'an prochain! Dans l'ordre vous voyez Josée, Mylène, Lyne et Nathalie.
La baignade terminée, nous poursuivons notre route en bateau jusqu’à l’île de Tirassas, pour le dîner. Une petite place au bord de l’eau. Il y a quelques restos, une boutique de souvenirs et un vendeur de CD copiés, c’est tout!
Photo ci-dessus : L’eau de la mer Égée est d’une couleur inoubliable!
Photo ci-dessus : Voici l’île de Tirassa.
Photo ci-dessus : Des oursins dans l’eau de la mer sur le bord de l’île de Tirassa .
Photo ci-dessus : Sur le chemin du retour, nous croisons ces grottes et cette maison accrochée à la falaise.
Nous prenons le chemin du retour vers 16 h 30. Une heure plus tard, nous accostons au port d’où nous sommes partis ce matin. Notre car nous y attend. Nous grimperons la falaise de Théra pour une dernière fois.
Photo ci-dessus : Pour une dernière fois à Santorin, on nous souhaite la bienvenue!
De retour à la chambre à 18 h 30, j’en profite pour relaxer quelques instants en savourant un petit ouzo acheté au bar de la piscine. Le souper, notre souper d’adieu est prévu pour 20 heures.
Céline est toute belle. Elle a revêtu une belle robe achetée tout juste avant notre départ de Montréal et personnellement, j’ai enfilé mon « beau » veston bleu de voyage acheté l’an dernier chez Tilly. Il faut dire que ce soir, en plus du souper d’adieu du groupe, c’est aussi notre souper d’anniversaire de mariage!
Photo ci-dessus : Céline sur le pas de la porte de notre chambre à Théra, toute prête pour notre souper d’adieu.
La fête a lieu au Caldérimi. Un restaurant de cuisine méditerranéenne au bord de la caldeira. Excellent! du poisson, du poisson et encore du poisson. Et ce, pour une des rares fois du voyage. L’apéro, les entrées, la salade, le repas principal, le vin, le dessert : tout était excellent!
Photo ci-dessus : C’est là qu’a lieu notre souper d’adieu à la Grèce.
Demain, vendredi, de Santorin nous prenons l’avion pour Athènes. Nous aurons quelques heures de libres dans la capitale, mais trop peu pour prévoir des visites. Puis, dès le samedi matin, nous reprenons l’avion en direction de Montréal. Adieu la Grèce et surtout merci pour ton accueil!
Photo ci-dessus : Une dernière image de la Grèce!
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