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Mais qu’elle est enchanteresse cette île de Madère!
Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault
Ce texte constitue le 29e d'une série de reportages sur un magistral voyage au Portugal effectué au mois de septembre 2007.
Funchal, Île de Madère, Portugal, dimanche 9 septembre 2007 — Nous ne sommes à Madère que depuis quelques heures et déjà, nous sommes enchantés. C’est tout simplement paradisiaque. La vue sur l’océan dès notre descente d’avion, les fleurs partout et des plus exotiques, la montée au-dessus des nuages, la vue sur Funchal d’un des belvédères nichés sur des pics de falaises, les toboggans de Monte et notre superbe hôtel, « la Quinta da Bella Vista »! Tout nous laisse présager un séjour fantastique!
Notre photo : De magnifiques « oiseaux du paradis » fleurissent partout ou presque sur l’île de Madère!
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Le réveil a sonné tôt ce matin, à 5 h 30 pour être précis, car dès 7 h 30 nous devons prendre la route de l’aéroport, d’où nous nous envolerons pour l’île de Madère.
Après avoir pris un petit-déjeuner succulent à notre hôtel, « Le Marquis de Pombal », le groupe se retrouve au grand complet dans l’autocar à l’heure dite, d’une ponctualité exemplaire encore une fois.
Nous quittons la capitale portugaise alors que le mercure indique 19 degrés Celsius et que le ciel est parsemé de nuages.
Photo ci-dessus : Nous avons pris le vol TP645 de « Tap Air Portugal » à l’aéroport de Lisbonne avec comme destination l’île de Madère sise à quelque 1,000 km plus au sud.
L’aéroport de Lisbonne n’est qu’à une dizaine de kilomètres de notre hôtel et nous y arrivons sans encombre. Notre embarquement est prévu au tout nouveau terminal numéro 2, où il n’y a vraiment pas foule.
Nous décollons avec 25 minutes de retard, à 9 h 45, en raison d’une courte attente de passagers en provenance d’Amsterdam.
Notre envolée est courte et agréable. Une petite collation, sandwich et yogourt, nous a été servie.
L’avion de Tap Air Portugal se pose à destination à 11 h 10. Il fait un temps magnifique et le mercure avoisine les 25 degrés Celsius. L’océan Atlantique borde l’aéroport.
Photo ci-dessus : À notre arrivée à l’aéroport de Santa Catarina, le ciel est d’un bleu céruléen!
Nous récupérons rapidement nos valises et rejoignons notre nouveau car, qui évidemment nous attendait. À peine 30 minutes se sont écoulées entre l’atterrissage et notre montée dans le véhicule.
Notre guide locale ici à Madère se prénomme Célia et notre chauffeur Luis.
Photo ci-dessus : L’aéroport international Santa Catarina à Santa Cruz sur l’île de Madère est situé à un peu moins de 20 kilomètres de la capitale Funchall. Évidemment, l’aéroport est tout en bordure avec l’océan Atlantique.
Photo ci-dessus : Notre nouveau car sur l’île de Madère.
Photo ci-dessus : Céline à pris place à bord de notre nouveau car sur l’île de Madère. Difficile de ne pas sourire, le vol a été agréable, ici il fait chaud, le soleil est au rendez-vous et le car est tout aussi confortable que celui que nous avions sur le continent.
L’aéroport de Santa Catarina est le seul aéroport international de l’île. Il est situé sur la côte sud-est, à Santa Cruz.
Étant donné l’heure avancée de la matinée, nous ne passons pas par notre hôtel, nous amorçons dès maintenant nos visites. Cependant, nos valises, elles, prennent le chemin de l’hôtel où elles nous attendront dans nos chambres respectives. Avouons-le, nous sommes impressionnés.
Après une courte route, nous descendons du car à midi. Nous sommes dans les nuages, au propre comme au figuré, et nous continuons notre ascension, mais à la marche, pour nous rendre à l’église Notre-Dame de Monte, qui est juchée à 550 mètres de hauteur. D’en haut, nous avons une vue superbe de la ville de Funchal toute en bas.
Au XVe siècle, Monte fut le premier quartier de l’île à être habité. Ses premiers habitants étaient des bergers portugais.
Photo ci-dessus : Vue superbe sur la ville de Funchal!
Photo ci-dessus : Vue superbe sur la ville de Funchal!
Igreja Nossa Senhora do Monte
Nous entrons dans une jolie petite église, Notre-Dame de Monte, nommée en l’honneur de la sainte patronne de l’Île. L’église a été construite en 1817. Il y a tout plein de fleurs blanches et jaunes placées sur le maître-autel.
Une poupée en bois et porcelaine représentant la Vierge de Monte est conservée dans le tabernacle en argent de l’autel. Les pèlerins lui rendent hommage une fois l’an, à la mi-août.
Apparemment, plusieurs fois par année, on doit couper les ongles et les cheveux de la poupée, car ils poussent…
À Madère, contrairement au Portugal continental, les églises sont toujours ouvertes…Mais, il y a des caméras de surveillance, prend soin de nous prévenir notre guide.
Une statue de Saint-Antoine l’Ermite avec une longue barbe nous accueille à l’intérieur de l’église qui renferme également le tombeau discret du dernier empereur des Habsbourg, Charles 1er. Il était le petit neveu de l’empereur François et de l’impératrice Sissy. Il fut envoyé sur cette île après l’assassinat de l’empereur.
Charles y est arrivé avec sa femme, Zita, et leurs sept enfants en 1918, mais il est décédé tout jeune, à l’âge de 35 ans en 1922. À sa mort, son épouse était enceinte de son huitième enfant. La dépouille de Charles 1er a été mise en terre ici à Monte. Quant à Zita, elle est décédée en Suisse en 1989… le même jour que son mari en 1922, le 1er avril.
Photo ci-dessus : Statue de Charles 1er dernier empereur des Habsbourg.
Photo ci-dessus : Les murs extérieurs de l’église Notre-Dame de Monte sont blancs et entourés de cadres de basalte.
Les toboggans de Monte
Pour redescendre vers la ville, un moyen de transport fort pittoresque est offert aux touristes : le toboggan. Il s’agit d’un traîneau en osier monté sur deux patins de bois où peuvent prendre place deux personnes. Deux conducteurs, coiffés de chapeau de paille, dirigent le traîneau. On les appelle les « charretiers de Monte ».
La descente d’une distance de deux kilomètres s’effectue au rythme d’une course à pied. Il en coûte 12 euros pour une descente… plus le pourboire, évidemment.
Photo ci-dessus : Deux membres de notre groupe ont effectué la descente confortablement installés dans des toboggans de Monte.
Et nous continuons notre ascension
Plus haut sur la route, il y a un belvédère « qu’il faut voir absolument », nous dit notre guide. Nous aurons une vue exceptionnelle sur la vallée des Nonnes. Par la suite, nous dînerons et reprendrons notre route pour Funchal!
Nous reprenons notre ascension en car. Il y a des forêts d’eucalyptus. Des oiseaux du paradis qui poussent sur le bord de la route! Par moment, nous sommes complètement dans les nuages, mais il y a tout de même des arrêts pique-nique tout au bord de la route! Il y a de la rosée et des gouttes d’humidité sur les vitres du car.
Arrivée à destination, il nous faut gravir quelques escaliers pour arriver au belvédère. Puis, wow! Quelle vue!
Nous apercevons des villages parmi les nuages. Nous sommes à 1,053 mètres d’altitude.
Photo ci-dessus : Il ne reste que quelques marches à gravir.
Photo ci-dessus : Une preuve : nous sommes bien à 1053 mètres de hauteur.
Photo ci-dessus : Et vraiment dans les nuages.
Photo ci-dessus : C’est impressionnant!
Photo ci-dessus : À éviter si vous avez le moindrement le vertige!
Photo ci-dessus : La ville tout en bas.
Photo ci-dessus : Et la route qui serpente la montagne.
Photo ci-dessus : Des couleurs magnifiques.
Photo ci-dessus : Et encore la route.
Avant de repartir, nous profitons d’une belle boutique de souvenirs pour faire quelques achats… même si tout est fort dispendieux. La vendeuse nous a même photographiés.
Photo ci-dessus : Nous voici avec le couvre-chef local!
Photo ci-dessus : J’en profite aussi pour déguster une petite bière, bien installé sur une terrasse tout ensoleillée.
Nous repartons en car vers 15 h 00. Nous descendons vers la vallée des Nonnes. Notre guide, qui est une excellente conteuse en profite pour nous raconter l’origine de ce nom.
« Alors que l’île était victime de fréquentes razzias de pirates venant de la mer, les nonnes en résidence dans un couvent sur les berges de l’île se sont organisées. Elles ont déserté leur couvent et se sont trouvé un nouvel endroit pour vivre… un lieu qu’elles croyaient à l’abri des pirates. Ici, dans cette vallée où, à leur arrivée, il n’y avait que des moutons. Elles dormaient dans les petits abris de bergers. Mais, en octobre 1566, les pirates les ont retrouvées et ce fut le massacre. Plus de 300 Madériens y ont trouvé la mort. Les pirates ont tout détruit sur leur passage. »
Un autre belvédère
Nous arrivons au « Belvédère Pico dos Barcelos ». C’est ici que les habitants de Madère fêtent le Nouvel An. Il est situé à 350 mètres d’altitude. Il y a des spectacles de feu d’artifice. Ce serait le plus grand spectacle pyrotechnique au monde.
Nous grimpons les quelques marches d’un escalier et arrivons sur une grande galerie en rotonde où la ville se déploie tout en bas… avec l’océan en arrière-plan! Il y a plein de fleurs, d’arbustes et de pins parasols.
Photo ci-dessus : Entrée du Belvédère Pico dos Barcelos. Impressionnant, non.
Photo ci-dessus : La ville de Funchal derrière un bougainvillier.
Photo ci-dessus : La voilà, notre belle Funchall.
Photo ci-dessus : Les feuilles roses du bougainvillier… en non ses fleurs... qui elles sont blanches.
Photo ci-dessus : Un autre endroit de toute beauté.
Ce petit arrêt spectaculaire terminé, nous reprenons la route en direction de notre hôtel. Durant notre trajet, les paysages qui s’offrent à nos yeux sont tout simplement fantastiques.
Photo ci-dessus : Un autre endroit de toute beauté.
Notre hôtel à Madère se nomme le « Quinta da Bella Vista », un ancien manoir construit en 1844! Nous y entrons par les jardins. Nous sommes superbement accueillis à l’hôtel. Après avoir traversés une allée du jardin, on nous remet un verre de vin de Madère. Nous avons la chambre 116, une véritable chambre cinq étoiles! C’est très beau et très grand et nos valises sont déjà dans nos chambres.
Après nous être installés, nous y allons d’une petite promenade dans les jardins avec un arrêt sur une terrasse bordant la piscine. Nous commandons une demi-bouteille de vin blanc. Nous le dégustons sur la terrasse, une sorte de promontoire avec devant nous l’océan à perte de vue!
Photo ci-dessus : Une vue côté jardin de la Quinta da Bella Vista.
Photo ci-dessus : À notre arrivée dans notre chambre à la Quinta da Bella Vista à Funchal, j’ai pris le temps de savourer un verre de vin de Madère.
Photo ci-dessus : De magnifiques fleurs.
Photo ci-dessus : De superbes palmiers.
Photo ci-dessus : D’énormes fougères.
Photo ci-dessus : Une végétation luxuriante.
Photo ci-dessus : Et encore de belles fleurs.
Photo ci-dessus : D’autres « oiseaux du paradis ».
Photo ci-dessus : Et la piscine!
Le souper est excellent, du poisson pour Jacques et du canard pour Céline, une crème d’asperge, une entrée de salade de thon et un dessert. Nous prenons une autre bouteille de vin. La soirée est des plus agréable.
Méli-mélo
Avec une population de 120,000 habitants, Funchal, qui est la capitale de l’archipel de Madère, regroupe près de la moitié des quelque 245 000 habitants de l’île.
Le climat de Madère est humide et tempéré. C’est une sorte de micro climat. On peut y observer de nombreux changements de température dans une même journée.
Au XVIe siècle, Madère exportait le sucre tiré de la canne à sucre. C’était une époque de grande prospérité. Aujourd’hui, Madère vit surtout du tourisme.
La télévision est arrivée dans l’archipel de Madère en 1982!
Encore aujourd’hui, il y a de petits villages isolés, sans routes. Lorsque des gens y sont gravement malades, ils doivent être évacués dans des hamacs transportés par des hommes.
La population est composée de 90 % de gens qui sont catholiques. La majorité des hommes et des femmes se marient… et divorcent, comme partout ailleurs dans le monde.
Ici, on boit le vin nouveau le 11 novembre et on l’accompagne de morue et de châtaignes grillées.
À suivre…L’ouest de l’île de Madère et ses paysages à couper le souffle!
Photo ci-dessus : La mer est d’un bleu sans pareil. Elle se creuse dans les rochers des petites piscines naturelles… où il y a des gens qui se baignent.
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22 mai 2012
Très sympa ce résumé de voyage de Madère… je reviens de cette île et j’e garde un excellent souvenir rempli de fleurs bien évidemment…
Le compte rendu arrive sur mon Blog demain matin : http://www.reverdailleurs.com
où vous trouverez aussi plein d’autres voyages. Alors au plaisir de partager 🙂