Sep/100
Serguiev-Possad et toute la majesté du monastère de la Trinité-Saint-Serge!
Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 11e d'une série de reportages sur une féerique odyssée en Russie au tout début de l’été 2010.
Moscou, Serguiev-Possad, Russie, mercredi 23 juin 2010 — Hier, nous avions été des plus impressionnés par la magnificence du couvent des jeunes filles de Novodievitchi. Et voilà qu’aujourd’hui nous nous retrouvons dans un autre monastère tout aussi magnifique, celui de la Trinité-Saint-Serge, ce dernier étant situé à Serguiev-Possad.
Évidemment, la cathédrale de la Dormition-de-la-Vierge, construite sur le modèle de celle du Kremlin, avec sa coupole dorée et ses quatre coupoles bleues étoilées, restera longtemps gravée dans nos mémoires… surtout que les coupoles brillaient sous les chauds rayons du soleil!
Notre photo : La cathédrale de la Dormition de la Vierge du monastère de la Trinité-Saint-Serge à Serguiev-Possad est la plus importante cathédrale du monastère.
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Le ciel est toujours bleu et sans nuages lorsque nous sautons du lit ce matin… au terme d’une très courte nuit. Nous avions pris soin de devancer l’heure de notre réveil afin de boucler nos valises que nous devons placer à la porte de notre chambre dès 7 heures 30 ce matin, car notre captivant séjour dans la capitale russe est maintenant terminé.
Bien qu’il ne soit que 9 heures lorsque nous prenons la route en direction du nord-est, il fait déjà très chaud.
Ce matin, notre chauffeur est Valeri. Il nous conduira à Serguiev-Possad, une ville située à quelque 75 kilomètres de Moscou, où nous visiterons la laure — c’est le nom donné à un monastère orthodoxe —, de la Trinité-Saint-Serge, un magnifique monastère, dont l’origine remonte à 1354!
Nous dînerons dans cette petite ville composée d’un peu plus de 100,000 habitants, puis nous reprendrons la route pour nous rendre à Souzdal où nous dormirons deux nuits.
Notre guide de Moscou, Tatiana, nous accompagne à Serguiev-Possad et à Souzdal. Nous sommes chanceux. D’ailleurs, pendant le trajet en autocar, elle sera intarissable nous parlant, tour à tour, du système scolaire russe, du service militaire et de divers sujets touchant la vie en Russie. (voir Méli-mélo ci-dessous)
Nous quittons Moscou alors qu’il y a bouchon de circulation en sens inverse. Ouf!
Photo ci-dessus : Le monument aux travailleurs, malheureusement une photo prise de l’intérieur du car alors que celui-ci roulait.
Après une trentaine de minutes de route, Tatiana attire notre attention sur une fusée que nous pouvons apercevoir furtivement sur notre gauche. C’est une fusée R7, du même modèle que celle qui a servi à lancer le premier satellite artificiel dans l'espace. Une fusée qui a été conçue par l’ingénieur Sergueï Korolev, le père de l’astronautique soviétique.
Des deux côtés de la route, la végétation est dense. Tatiana nous mentionne qu’il y a beaucoup de petits fruits et de multiples sortes de champignons. La variété des arbres est grande. Il y a, entre autres, des bouleaux, des érables, des peupliers, des chênes, des trembles, des saules, des conifères et des noisetiers.
Il y a des « isbas » et des « datchas ». Notre guide profite de l’occasion pour nous indiquer la différence entre les deux. Une isba est une maison en bois habitée en permanence, tandis qu’une datcha est une résidence secondaire, souvent conçue juste pour l’été.
Le monastère de la Trinité-Saint-Serge
Nous arrivons à Serguiev-Possad et notre chauffeur mène son autocar sur un petit promontoire où nous descendons pour prendre quelques photos de l’ensemble du monastère.
Photo ci-dessus : Une vue d’ensemble du magnifique monastère de la Trinité-Saint-Serge à Serguiev-Possad.
Photo ci-dessus : Une des cathédrales que l’on aperçoit dans la verdure.
Photo ci-dessus : Notre chauffeur, Valéri au volant de son autocar.
Nous remontons dans le car et redescendons quelques minutes plus tard devant le restaurant où nous dînerons ce midi. Outre la salle à manger, il y a une belle boutique d’artisanat. Nous y jetterons un regard après notre dîner.
Nous poursuivons à pied jusqu’à la place principale du monastère, une petite balade d’une dizaine de minutes. C’est très vaste, il y a foule et il fait très chaud.
Serguiev Possad signifie le bourg de Saint-Serge, du nom de celui, qui en 1354, a construit, ici, une petite église de bois dédiée à la Trinité.
C’est dans ce monastère que Serge de Radonège, devenu Saint-Serge en 1452, a béni, en 1380, Dmitri Donskoï à la veille de son départ pour guerroyer avec les Tatars. Mais peu après qu’il eut infligé une défaite à ces derniers, ceux-si sont revenus en force et ils ont détruit l’église de la Trinité. Évidemment, on l’a reconstruite depuis…
Saint-Serge est né en 1309 et est décédé en 1392.
Au cours des six siècles qui suivirent l’érection de la petite église, de nombreux ajouts ont été réalisés au site, constituant ainsi un des plus beaux et des plus célèbres monastères de Russie.
Et l’histoire de cette Laure est des plus riche. Ne mentionnons que quelques-uns des grands moments qui y sont associés :
· Serge de Radonège y bénit Dmitri Donskoï en 1380
· En 1559, Ivan le Terrible y fit construire la cathédrale de l’Assomption;
· Au début des années 1600, les moines résistent à l’assaut des armées polonaises;
· En 1680, Pierre-Le-Grand, tout jeune, s’y réfugie;
· Beaucoup plus tard, à l’époque soviétique, l’ensemble est fermé;
· En 1930, le monastère perd deux de ses plus beaux trésors :
. l’icône de la Trinité, une œuvre d’Andreï Roublev, qui s'en va à la galerie Tretiakov
. les cloches du beffroi de la Trinité, qui elles, ont été détruites.
· En 1946, le monastère est rouvert grâce aux artisans russes qui ont travaillé d’arrache-pied, tout ayant été démoli.
Aujourd’hui, il y a quelque 300 moines et plusieurs novices qui y vivent et le monastère est continuellement en effervescence. On y retrouve l’Académie théologique, le séminaire, l’école des iconographes et l’école des chœurs religieux. C’est également un endroit de pèlerinage très populaire.
Outre notre promenade sur le site, nous visiterons trois cathédrales : celle de la Trinité, où se trouvent les reliques de Saint-Serge, la cathédrale de la Dormition-de-la-Vierge et celle de Saint-Serge et son réfectoire.
Pour prendre des photos sur le site et dans les cathédrales, nous devons payer 100 roubles. C’est une aubaine, puisqu’à l’achat de notre permis, on nous remet un cédérom de musique religieuse.
Nous entrons sur le site par une porte en arche. Sur les murs, il y a des fresques présentant certaines étapes de la vie de Saint-Serge.
Photo ci-dessus : Fresques illustrant une des étapes de la vie de Saint-Serge.
Photo ci-dessus : Le plafond de l’entrée est décoré de cette belle peinture.
Notre guide locale se joint à nous. Elle ne parle pas le français. C’est Tatiana qui nous traduira ses commentaires… et qui les enrichira, nous n’en doutons point.
Il y a onze églises sur le site. Toutefois, seules trois d’entre elles sont ouvertes aux touristes. Ce sont les trois que nous allons visiter.
Photo ci-dessus : Tatiana explique notre prochaine visite au groupe. Évidemment, pour la visite des églises, les dames du groupe devront porter un couvre-chef.
L’église Saint-Serge et le réfectoire
Nous entrons dans l’église de Saint-Serge et son réfectoire qui furent érigés entre 1686 et 1692 grâce à de généreux dons de Pierre-Le-Grand.
La grande salle de l’édifice a une superficie de 500 mètres carrés. Il n’y a aucune colonne. Elle servait de réfectoire pour les moines, de lieu d’assemblées et d’endroit de prière.
Aujourd’hui, 2 000 dîners sont servis chaque jour aux indigents. La cuisine est située en dessous de la grande salle.
Chaque jour, il y a une quarantaine de groupes de touristes qui visitent l’église.
Photo ci-dessus : La superbe iconostase de l’église Saint-Serge et du réfectoire date de 1688 et provient d’une église de Moscou qui a été détruite, l’église Saint-Nicolas-sur-Ilinka.
Photo ci-dessus : Il y a une autre petite chapelle dans la salle du réfectoire.
Photo ci-dessus : Céline toujours aussi assidue dans sa prise de notes.
Toutes les dorures que nous voyons ont pour but de célébrer la gloire de dieu.
Nous sortons du réfectoire et passons devant la maison du patriarche, où il y a un balcon pour bénir les gens quand ils sont trop nombreux pour entrer dans l’église.
Photo ci-dessus : La maison des patriarches.
À gauche, il y a un ancien palais des tzars bâti au XVIIe siècle. Aujourd’hui, c’est l’académie théologique.
La Cathédrale de la Dormition-de-la-Vierge
Nous entrons dans l’église de la Dormition-de-la-Vierge. C’est là que nous pourrons voir une icône affichant l’image de Saint-Serge. Il y a également des fresques racontant divers épisodes de la vie du Saint. C’est dans cette cathédrale que se trouve le tombeau de Saint-Serge, celui qu’il a construit lui-même, en bois.
Par ailleurs, la tzarine Anne 1re, la fille d’Ivan V, a donné au monastère au XVIIIe siècle un sarcophage en argent, pesant 600 kg, pour y placer la dépouille de Saint-Serge.
La cathédrale a été édifiée au XVIe siècle avec sa coupole or et ses quatre coupoles bleues… aux frais d’Ivan le Terrible. Elle commémore la prise de Kazan.
La mosaïque de Notre-Dame de Kazan, protectrice des familles est également à voir dans cette cathédrale, tout comme l’icône de Toussaint, c’est-à-dire du saint différent qui protège les fidèles chaque jour de l’année.
La Dormition où l’Assomption-de-la-Vierge-Marie
Le dogme de l'Assomption de la Vierge Marie est fêté dans l’Église catholique le 15 août. Ce dogme a été proclamé par le pape Pie XII le 1er novembre 1950. Lors de cette proclamation, le pape a expliqué ceci : « Le dogme signifie que Marie, toujours vierge, une fois achevé le cours de sa vie terrestre, a été assumée, c’est-à-dire élevée, corps et âme à la gloire céleste ».
Le Saint-Père avait profité de l’occasion pour faire la distinction entre l’ascension et l’assomption : « Il s’agit d’assomption, non d’ascension, car « assomption » est un terme passif : Marie ne s’élève pas au ciel d’elle-même, elle y est élevée, corps et âme. »
L'Église orthodoxe parle plutôt de la « Dormition de la Vierge Marie», soutenant que ce mot laisse entendre la mort radieuse de la Vierge Marie et sa montée au ciel avec son corps. Cette église préfère ce terme, car celui d’« Assomption » pourrait laisser croire que la Vierge a été enlevée au ciel de son vivant.
Photo ci-dessus : La cathédrale de la Dormition.
Photos ci-dessus : Une coupole centrale dorée et quatre dômes bleus étoilés.
Nous sortons. Il est midi et nous entendons sonner l’angélus.
La cathédrale de la Trinité-Saint-Serge
C’est la cathédrale la plus précieuse et la plus vieille du monastère. Elle a été construite sur la tombe de Saint-Serge en 1422 et 1423. C’est à cet endroit que les reliques du Saint sont conservées. Il y a un très grand nombre de fidèles qui défilent devant ces objets.
Nous entrons et y allons d’un tour rapide, car il y a foule.
Photo ci-dessus : Pour entrer dans les églises sises sur le site du monastère de la Trinité-Saint-Serge, toutes les dames de notre groupe devaient se couvrir la tête, comme notre accompagnatrice, Roxanne.
La rotonde de la chapelle du Puits-de-Serge
Au XVIIe siècle, suite à un tremblement de terre, une source d’eau a jailli. On fit alors ériger une chapelle, et ce, parce que l’eau qui coulait de cette source avait déjà prouvé ses pouvoirs de guérison. Plus tard, au XIXe siècle une rotonde fut ajoutée.
Photo ci-dessus : La chapelle du Puits-de-Serge.
Photos ci-dessus : La fontaine est située devant le clocher.
Photo ci-dessus : Même des membres de notre groupe se sont rafraîchis avec l’eau de la fontaine du Puits-de-Serge.
La tour du clocher
Le monastère de la Trinité-Saint-Serge possède également un clocher, un des plus hauts de Russie. Il a été érigé entre 1741 et 1769. Du sol jusqu’au sommet de la croix qui chapeaute l’édifice, il se dresse à un peu plus de 88 mètres de haut. Il compte cinq étages.
Avant la révolution russe, la tour du clocher possédait 42 cloches. Suite à un tremblement de terre, quelques cloches sont tombées, dont la plus grosse. Elles n’ont pas été remplacées, sauf la plus grosse, mais on dit qu’une nouvelle faille s’est faite naturellement…, et ce, pour que les gens n’oublient pas.
Aujourd’hui, le clocher possède 25 cloches.
Photo ci-dessus : La majestueuse tour du clocher du monastère.
Photo ci-dessus : Au sommet du clocher, il y a une horloge.
Photo ci-dessus : L’église Saint-Jean-Baptiste.
Photo ci-dessus : Les trois dômes de l’église Saint-Jean-Baptiste.
Photo ci-dessus : Quelques une de nos copines ont été immortalisées sur le site du monastère de la Trinité-Saint-Serge.
Nous terminons notre visite à 12 h 15 et on nous accorde quartier libre jusqu’à 13 heures.
Nous en profitons pour visiter les échoppes de plusieurs vendeurs bien installés au soleil sur le chemin menant au monastère.
Photo ci-dessus : Une charmante dame offrant des poupées russes.
Photo ci-dessus : Et dire que le mercure dépassait largement les 30 degrés Celsius!
Puis, nous reprenons notre route en direction du restaurant où nous avons rendez-vous à 13 heures. Mais, nous avons mal observé la route à suivre pour y arriver et nous y allons, bien malgré nous, d’un très long détour.
Photo ci-dessus : Notre détour nous a permis d’admirer un magnifique monument érigé en hommage aux combattants russes de la guerre 1941-1945.
Photo ci-dessus : Une magnifique fleur découverte à Serguiev-Possad
Le repas du midi est composé d’une entrée de concombres et de tomates, suivi d’une crème de champignon et d’un pot au feu de poulet, un repas fort apprécié, tout comme le dessert… de crème glacée.
La soupe, par cette journée très chaude, a donné lieu à une bonne colère de notre guide Tatiana. Le velouté qui nous a été servi était excellent, mais celui des autres tables de notre groupe était, semble-t-il, trop cuit. Et pour les Russes, la soupe est obligatoire et vénérée à chaque repas, notre guide moscovite n’a vraiment pas apprécié cet affront fait à ses protégés. Pour s’excuser, le restaurateur a offert un verre de vodka à tous ceux dont le potage n’était pas à la hauteur.
Nous repartons en car à 14 h 15, il fait 33 degrés. Nous avons alors crié à la canicule… nous ne croyions pas si bien dire!
Méli-mélo
En Russie le droit à l’enseignement est inscrit dans la Constitution. L’enseignement est obligatoire et gratuit de 7 à 16 ans.
Toutefois, il existe deux types d’écoles. Celles d’État où l’enseignement est gratuit, et des écoles privées où les parents doivent payer.
L’obligation scolaire commence au primaire à l’âge de 7 ans. La maternelle existe pour les enfants de 6 ans et moins, mais elle n’est pas obligatoire. D’ailleurs, toutes les écoles n’offrent pas nécessairement des classes de maternelle.
L’année scolaire commence le 1er septembre et il y a quatre périodes de vacances durant l’année : une semaine à l’automne, une semaine pour le Nouvel An qui s’étire jusqu’au 10 janvier, une semaine de congé au printemps et finalement les vacances d’été de juin à août.
La religion n’est pas enseignée à l’école. On projette toutefois d’ajouter un cours d’histoire des religions prochainement.
Durant les neuf premières années de scolarité, les élèves restent dans la même école. Il n’y a pas de distinction, comme chez nous, entre le primaire et le secondaire.
À la fin de leurs onze premières années d’études, les enfants subissent les examens « du ministère » qui mène à l’obtention d’un « diplôme de fin d’études », l’équivalent du BAC français. Avec ce diplôme un jeune peut s’inscrire dans une faculté pour entreprendre des études universitaires.
Selon Tatiana, il y a 35 universités en Russie et jusqu’à tout récemment les meilleures institutions refusaient d’utiliser les notes du « BAC » pour l’admission des nouveaux étudiants. Les universités tenaient leurs propres examens et c’est sur la base des résultats obtenus à ces évaluations qu’elles choisissaient leurs futurs universitaires. Mais, depuis deux ans, le gouvernement oblige les universités à utiliser les notes du BAC.
Dans l’ancien système, certains professeurs d’université offraient des cours aux élèves désireux de se présenter aux examens des universités bien préparés… évidemment les étudiants devaient payer pour ces cours qui en principe devaient faciliter leur admission. Avec la réforme, ce sont les professeurs des écoles qui sont payés par l’État pour préparer les élèves à l’entrée à l’université.
À la fin du cours universitaire, l’État tient des examens.
Puis, comme chez nous, les étudiants doivent se trouver du travail… et c’est très difficile.
À l’ère soviétique, l’État garantissait un emploi à chacun des diplômés.
Étant donné les coûts du système d’éducation, l’État évalue actuellement la possibilité de limiter le nombre de cours gratuits à la grammaire, le russe, les mathématiques et l’histoire. Les cours pour les autres matières seraient facultatifs et payants.
Lorsque Tatiana a fait ses études, il y avait des cours de littérature française, de peinture française et des cours de lecture où tous les grands auteurs classiques français étaient passés en revue. Elle a eu la chance de suivre ses cours de mathématiques et d’histoire en français et non en russe, une façon de faire qui n’a plus cours aujourd’hui. Voilà pourquoi son français est excellent!
En Russie, le service militaire est obligatoire pour les hommes. Il dure une année et peut être amorcé dès l’âge de 18 ans. Il n’est pas obligatoire pour les femmes, toutefois, elles y ont accès. Selon Tatiana, une sur trois y adhérerait.
Et toujours selon notre guide, il y aurait officiellement 600,000 chômeurs à Moscou, mais la réalité, nous dit-elle, est toute autre, ce chiffre étant de beaucoup sous-estimé.
La retraite chez les femmes est fixée à 55 ans et à 60 chez les hommes.
Au sein de l’Église orthodoxe, les prêtres (le clergé blanc) peuvent se marier, mais pas les moines (le clergé noir).
Quelques mots de russe
Continuons avec quelques mots en russe, cette fois-ci, les chiffres de 1 à 10:
Un : Adin
Deux : Dva
Trois: Tri
Quatre : Tchityri
Cinq : Piat
Six : Chést
Sept : Siém
Huit : Vosim
Neuf : Diévit
Dix : Diésit
P.-S. Pour des besoins évidents, la prononciation des mots est écrite dans notre alphabet. Dans la prononciation en russe, lorsqu'une lettre est en caractère gras, c'est sur elle qu'il faut placer l'intonation.
À suivre
Notre féerique arrivée à Souzdal!
Photo ci-dessus : Trois charmantes jeunes filles nous attendaient à la porte de notre hôtel à Souzdal pour la cérémonie du pain et du sel!
Bibliographie
Encyclopédie en ligne Wikipédia, Moscou et une foule d’autres pages.
Cap sur la Russie : Moscou – l’Anneau d’Or – Saint-Pétersbourg, Martin Gostelow, JPM Publications, 2000, 79 pages;
Guide Voir, Moscou, Éditions Libre Expression, 2007, 264 pages;
Le russe avant de partir, Éditions Harrap’s, 2008, 112 pages et trois cédéroms;
Moscou, Édition d’art Amarante, Moscou, 2009, 136 pages;
Russie, Catherine Zerdoun, Éditions du Chêne, 2008, 272 pages;
Russie, Belarus-Ukraine, Bibliothèque du voyageur Gallimard, 2007, 390 pages.
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28 décembre 2011
quel régal ce que vous avez rapporté de votre voyage en russie
je compte m’y rendre fin aout 2012 et j’ai pris une tonne d’informations grâce à vous
encore merci pour votre travail
spasiba
je suis français et du sud de la france (entre aix en provence et st tropez)
3 juillet 2014
Votre recit est magnifique.Merci.
3 août 2015
Merci pour vos lumieres