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Le mot du jour : onaniste

Textes et recherches de Jacques Lanciault

On consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité, au fil de mes lectures...

OnanisteJeudi, 31 mars 2011

Source de la recherche : les deux paragraphes suivants tirés d’un texte d’Odile Tremblay publié dans le quotidien Le Devoir du 12 mars 2011 : «À la Place des Arts, on court voir le spectacle de danse L'Homme à tête de chou, texte de Serge Gainsbourg sur chorégraphie du Français Jean-Claude Gallotta. Sage hommage face à la démesure du personnage Gainsbourg, mais rempli de sensualité aussi. Quatorze bons danseurs, une énergie, la voix préenregistrée à la hâte d'Alain Bashung sur des arrangements parfois sauvages, son fauteuil roulant resté vide, pour cause de trépas.

Place à l'histoire d'un homme jaloux appelé à trucider sa shampouineuse infidèle, duo fractionné en plusieurs danseurs, dont cette délicieuse dame à la guitare et aux jambes entravées, Eléa Robin, ici fervente onaniste

Définition :
Le dictionnaire Le Grand Robert de la langue française propose la définition suivante du nom onaniste : « Une personne qui pratique l'onanisme, soit la provocation solitaire, par quelque procédé que ce soit, de l'orgasme génital, la masturbation.»

On retrouve des précisions quant à l’origine du mot onanisme dans l’encyclopédie libre Wikipédia : « Dans l’Ancien Testament, Onan est un personnage qui, refusant de féconder l’épouse de son défunt frère (comme la tradition l’exigeait), aurait préféré « laisser sa semence se perdre dans la terre ».

Il y est dit que Er et Onan étaient les deux fils de Juda. Er mourut pour avoir été méchant. Le père voulut que son second fils Onan épousât la veuve, selon l’ancienne loi des Égyptiens et des Phéniciens, leurs voisins : cela s’appelait susciter des enfants à son frère. Le premier-né du second mariage porterait le nom du défunt et c’est ce qu’Onan ne voulait pas. Il haïssait la mémoire de son frère ; et pour ne point faire d’enfant qui portât le nom d’Er, il jeta sa semence à terre, enfreignant ainsi la loi du lévirat. Il fut puni de mort par Dieu.

Ce passage de la Bible ne fait donc aucune référence directe à la masturbation, il n’y est par exemple pas dit qu’Onan n’a pas eu de relations sexuelles avec son épouse. Dans la terminologie de l’Église catholique, l’onanisme désigne par conséquent toute éjaculation en dehors du vagin. Il renvoie notamment au coït interrompu, un moyen de contraception à l’efficacité toute relative, qui consiste à retirer son pénis du vagin de sa partenaire avant l’éjaculation pour éviter la fécondation.

La photo ci-dessus provient du site web de la

Remplis sous: La folie des mots Mots clés:
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