Juin/110
Fête de retraite de Céline… avec la famille et les amis!
Photos de Sylvie Pichette et Jacques Lanciault
Laval, le 10 juin 2011 – Pour bien terminer la première journée de retraitée de Céline, nous avions convié parents et amis à venir célébrer avec nous l’heureux événement. Notre fils, Marc-André, a profité de l’occasion pour y aller d’une émouvante allocution à l’attention de sa mère… nouvellement retraitée, tout comme la sœur de Céline, Sylvie, qui elle a choisi de lui interpréter une jolie chanson… aux paroles modifiées!
Voici le texte intégral de l’adresse de Marc-André à sa mère et quelques photos de l’événement:
Photo ci-dessus : Marc André et sa mère nouvellement retraitée.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celle-ci.
Maman, Maman, Maman…
Depuis hier, 16 heures, tu as amorcé une nouvelle étape dans ta vie, celle de la retraite. Wow ! Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, on en parlait autour de la table lors de nos traditionnels soupers familiaux du dimanche. On se disait qu’il ne te restait plus que 5 ans. Puis, juste 2 ans, 1 an, et finalement seulement quelques mois…
Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, je finissais ma journée d’écolier au Collège Français de Cartierville et j’allais t’attendre à l’Hôpital du Sacré-Coeur pour qu’on reparte ensemble vers la maison.
Il me semble qu’il n’y a pas si longtemps, je ne savais pas vraiment ce que tu faisais dans la vie.
Imaginez, le métier de mon père consistait à « compter », et celui de ma mère à « travailler socialement ». Ça me faisait une belle jambe, quand, à l’école, on nous invitait à parler du métier de nos parents…
J’ai donc appris ce que tu faisais dans la vie Maman, qu’au début de la vingtaine, du moins je crois… Je savais déjà que tu « aidais les gens », ça, j’avais déjà saisi. Mais je crois que j’ai commencé à vraiment saisir ce que tu faisais dans la vie, que lorsque je t’ai aidé de mes « capacités informatiques » avec un document que tu préparais sur les 5 étapes du deuil de Kübler-Ross.
Et encore, ce jour-là, je n’ai pas tout compris. Il aura fallu quelques années pour que j’en comprenne toute la portée, mais ç’aura probablement été l’élément déclencheur.
Je comprends aujourd’hui à quel point tu es forte ! Pour avoir excellé comme tu l’as fait dans ton domaine, il fallait être forte, il fallait être habitée de compassion, d’empathie et de patience, de calme et le tout couplé d’une force de caractère incroyable.
Je n’ai eu la chance qu’à quelques reprises dans ma vie de voir de mes yeux la façon dont tu aidais les gens dans ta vie professionnelle. Je l’ai vu lorsque tu as aidé des gens proches de nous à traverser des épreuves difficiles.
Je l’ai aussi vu à 17 ans, lors de ma première peine d’amour, alors que je me suis blotti dans tes bras sur le sofa en sanglotant silencieusement… Ton empathie, ton réconfort, ta douceur, ton amour m’ont sauvé ce jour-là…
Pour exceller autant dans cette profession, il n’y a pas de doute, tu es une femme d’exception. Et il semble que tes collègues de bureau, lors de ton party d’hier, soient arrivés à la même conclusion que moi : dans 150 ans d’ici, c’est la canonisation qui t’attend, c’est certain ! 35 ans dans le milieu de la santé à aider des gens, c’est ton premier miracle. Avoir enduré mon père et moi pendant toutes ces années, c’est sans aucun doute, tes miracles numéro 2 et numéro 3 !
Tu as eu une brillante carrière à travers laquelle tu m’as mis au monde, toi et Papa m’avez élevé et m’avez transmis vos valeurs, deux ou trois défauts sans plus et tout plein de qualités.
Quelque 30 années plus tard, je crois qu’il est raisonnable de conclure que tu as fait un excellent travail. Tu n’as qu’à regarder dans les deux paires d’yeux de nos deux petits monstres de 6 et 3 ans qui vous aiment tant pour te dire : « Mission accomplie » !
Au cours des dernières 35 années, tu as toujours placé les autres avant toi.
Tu as toujours su aider les gens, tu as toujours cherché à les aider eux, te plaçant continuellement en deuxième. Tes patients, les familles de tes patients, ta famille, ton mari, ton fils, ta belle-fille, tes petits enfants. Toujours eux. Eh bien, j’ai une excellente nouvelle pour toi ce soir, ma chère maman. Tu as su tout mener à bon port. Tu peux maintenant commencer à penser à toi.
Oh je sais que ce sera extrêmement difficile ! Tu n’es pas habituée à ça ! Ce sera nouveau pour toi, de l’inconnu. Mais prends-moi comme exemple ! Si j’ai réussi à faire régresser mon égocentrisme d’enfant unique pour laisser la place à mes enfants, tu es sûrement capable de faire l’inverse, juste un peu, et penser à toi en premier.
La vie t’appartient. Il n’en tient qu’à toi d’aller en chercher tout le meilleur !
Alors, comme le vieil adage le dit si bien : Aujourd’hui, c’est le premier jour du reste de ta vie ! Je te souhaite une retraite pleine d’aventures, de découvertes, de joies, de paix et d’amour.
Et, de la même façon dont tu as toujours été là pour nous et nos deux petits anges, nous serons toujours là pour toi, à tes côtés, essayant de te redonner au centuple tout l’amour que tu nous portes.
Ton fils, Marc-André !
Photo ci-dessus : Notre fils, notre fierté.
Photo ci-dessus : Marc-André durant son allocution.
Photo ci-dessus : Quelques-unes des personnes présentes.
Photo ci-dessus : Évidemment, Céline a été très choyée.
Photo ci-dessus : Et les remerciements d’usage.
Photo ci-dessus : Sylvie a interprété une fort éloquente chanson pour la retraite de sa sœur.
Photo ci-dessus : Amélie, la jeune fillette de Mylène a elle aussi voulu chanter.
Photo ci-dessus : Et elle s’en est fort bien tiré.
Photo ci-dessus : Quant à notre petite Chloé, elle pétait le feu... comme toujours!
Photo ci-dessus : Tandis que notre petit-fils Félix, peinait à garder les yeux ouverts.
Photo ci-dessus : Et pour terminer, une image de bonheur, une famille entièrement retraitée!
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19 juin 2011
Le texte de Marc-André est vraiment superbe.
Je n’aurais pas pu dire mieux.
Quel beau message et Céline le mérite énormément.
C’est vrai qu’il est temps de penser à toi Céline car tu en as fait tellement pour les autres.
Profites-en au max
Merci à toi Jacques pour nous avoir tous réunis.