Les lanceurs dans la mire de Patrick Scalabrini

Revue de presse

Carl Tardif, Le Soleil, le 29 mars 2012

(Québec) De retour d'un séjour de trois semaines en Floride, où il accompagnait les joueurs du programme de baseball sport-études, le gérant des Capitales de Québec, Patrick Scalabrini, porte maintenant son attention sur la composition de sa rotation des lanceurs partants. D'ici à la fin de la semaine, le club de la ligue Can-Am confirmera la mise sous contrat du droitier Guillaume Leduc, un produit des Mets de New York.

Photo ci-dessus : Jean-François Ricard est un des candidats pour un poste de lanceur partant chez les Capitales de Québec.

Le droitier de 24 ans, qui fut un choix de sixième ronde en 2007, sera donc l'un des candidats à un poste de partant, au même titre que Guillaume Duguay et Jean-François Ricard, si ce dernier ne met pas sa carrière sportive en veilleuse pour tester le marché du travail. Leduc, qui a impressionné Scalabrini en Floride, a présenté une fiche de 9-12 en cinq saisons dans les filiales des Mets.

«Avec la signature de Mark Minicozzi [3B], je me concentre sur les lanceurs. Il s'agit d'une période active dans les camps des ligues mineures, où plusieurs joueurs sont libérés. Je passe mon temps à regarder les listes. J'ai quelques options en tête, mais rien de concret pour l'instant», racontait Scalabrini, hier.

Déjà, il sait que les droitiers Karl Gélinas et Bryan Rembisz seront deux des cinq partants. Les trois Québécois se feront la lutte pour un poste et une place en longue relève avec possibilité de départs à l'occasion. Le gérant aimerait ajouter un lanceur d'expérience de catégorie LS-4 à sa rotation et découvrir une perle rare à l'image de Rembisz, la saison dernière.

«Il me reste encore quelques postes de LS-4, mais je n'ai pas tant d'argent que cela disponible depuis l'embauche de Minicoz-zi. À Québec, on ne craint pas de prendre des chances parce que certains gars connaissent généralement plus de succès qu'ailleurs, peut-être en raison de la qualité de notre avant-champ, de l'attitude dans l'équipe, de l'absence de pression du personnel d'entraîneurs», illustrait-il.

Scalabrini est étonné de voir que les gauchers sont nombreux sur le marché, contrairement à l'habitude. Il aimerait en avoir quelques-uns dans son alignement, en autant qu'ils lancent des prises, comme le faisaient les 10 droitiers - sur 11 - l'été passé.

Malo et Colafemina
Par ailleurs, Scalabrini a confirmé, hier, qu'il n'offrirait pas de contrat à Shawn Williams, un joueur d'utilité réclamé au repêchage de dissolution du Rox de Brockton, et ce, pour une double raison de poste disponible et de budget à respecter. Il tentera de lui trouver une place dans une autre équipe du baseball indépendant, sans toutefois s'attendre à obtenir un joueur en retour.

Le dossier Jonathan Malo n'a pas évolué, et le gérant préfère attendre un coup de fil toujours possible de ce dernier avant de faire des contorsions avec son alignement. Si Malo ne vient pas, Josh Colafemina reprendra sa place au deuxième coussin; si le vétéran se pointait à Québec, l'espoir d'un retour s'envolerait en fumée pour lui. «Je n'aurais pas de place pour les deux. Pour l'instant, je ne me casse pas la tête avec une situation hypothétique», affirmait Scalabrini, qui se retrouverait avec un surplus de vétérans si Malo optait pour les Capitales.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.