Août/120
Karl Gélinas et les Capitales liquident les Bears 7-0
Revue de presse
Carl Tardif, Le Soleil, le 13 août 2012
(Québec) Avant de grimper à bord de leur véhicule d'équipe pour se rendre au New Jersey, les Capitales de Québec ont effectué une petite mise au point sur le terrain, dimanche après-midi au Stade municipal, où ils ont vaincu les Bears de Newark 7-0 pour conserver une priorité de trois matchs et demi en tête de la ligue Can-Am.
Photo ci-dessus : En sept manches de travail, Karl Gélinas n'a accordé que trois coups sûrs aux Bears, en plus d'enregistrer six retraits au bâton. (Photo Le Soleil, Yan Doublet)
Contrairement à la veille, les Capitales n'ont pas gaspillé trop d'occasions de croiser le marbre, le faisant cinq fois dans une cinquième manche ponctuée de six coups sûrs. Pour une fois, le partant Karl Gélinas (8-3) a été bien appuyé par l'attaque.
«Toutes les fois que l'on peut connaître une grosse manche, ça enlève beaucoup de pression sur nos lanceurs. Dernièrement, ils [les lanceurs] ne pouvaient même pas respirer tellement on ne leur donnait pas de points, surtout Karl», soulignait Pierre-Luc Laforest, qui occupait le poste de gérant par intérim pour la dernière fois puisque la suspension de cinq matchs de Patrick Scalabrini a pris fin à la conclusion du match de dimanche.
Gélinas a donc pu naviguer sur une mer calme pendant sept manches, éparpillant trois coups sûrs à l'adversaire. Il n'a pas accordé de passes gratuites, retirant six frappeurs au bâton. «Je suis content de la manière dont les gars ont commencé à frapper à compter de la cinquième. Newark n'a pas une mauvaise équipe, ils jouent du bon baseball et d'ici à la fin, ils brouilleront les cartes. À la veille d'un gros voyage au New Jersey, c'était important de finir avec une victoire et de reprendre confiance», racontait le grand droitier.
Après avoir pris les devants 1-0 en quatrième manche sur double de Rene Leveret, les Capitales ont envoyé 11 frappeurs au bâton en cinquième. Au bout de ce long défilé où cinq joueurs ont croisé le marbre, ils menaient 6-0. Jonathan Malo a mis fin à une vilaine séquence de 0 en 10 avec trois coups sûrs en cinq présences, trois points comptés et un point produit.
Une bataille constante
«On aurait aimé ça gagner [le double], samedi, mais on avait vraiment besoin d'une grosse victoire, aujourd'hui [dimanche]. Ça nous prenait un élan pour la série à New Jersey. C'est le fun de finir sur une bonne note. J'ai connu une mauvaise passe, dernièrement, mais le baseball est une bataille constante. Trois coups sûrs dans un match, ça remonte le moral et ça augmente la confiance», disait le troisième-but.
Laforest, qui ne cache pas son intérêt à devenir gérant un jour, aura conservé une fiche de 3-2 en relève à Scalabrini. «Il nous reste deux grosses semaines, on aimerait avoir 30 matchs d'avance, mais c'est pour ça qu'on joue, quand c'est serré et lorsqu'il y a un enjeu.»
NOTES :
Avec 20 matchs à jouer, Josué Peley n'est qu'à 24 coups sûrs du record de 124 en une saison d'Ivan Naccarata...
L'arbitre Jim Grillo, qui avait été impliqué dans l'expulsion de Patrick Scalabrini en début de semaine, a sorti le releveur des Bears, Jorge Vasquez, en fin de huitième manche, parce que ce dernier n'a pas aimé qu'il détermine qu'un frappeur ne s'est pas élancé sur une troisième prise lors d'un appel en sa direction au premier but.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
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