Fév/130
Vicence et ses villas Almerico-Capra et Valmarana ai Nani et sa basilique Monte Berico!
Texte et photos de Céline et Jacques
Voici le 25e d’une série de reportages relatifs à un formidable voyage réalisé dans « l’autre Italie » à l’automne 2012.
Vicence, Vénétie, Italie, vendredi 19 octobre 2012 – Après nous être extasiés ce matin devant les richesses artistiques et architecturales du quartier historique de Vicenza, voici qu’en après-midi nous nous ébahissons devant les villas Almerica Capra, dite la Rotonda, et Valmarana ai Nani, en plus d’admirer les chefs-d’œuvre de la Basilica di Monte Berico!
Photo ci-dessus : Une villa qui allie la forme carrée à l’extérieur et le cercle à l’intérieur. Une villa aux quatre façades placées pour regarder les quatre points cardinaux. Le chef d’œuvre d’Andea Palladio, la villa Almerico-Capra.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Après notre agréable dîner sur une terrasse de la piazza dei Signori à Vicence, nous avons rejoint notre groupe de Voyages Lambert et repris le car pour un court trajet d’une dizaine de minutes qui nous a conduits un peu à l’extérieur de la ville de Vicence, tout près de la villa Rotonda, aussi nommée villa Almerico-Capra.
Il était un peu moins de 14 heures lorsque nous avons de nouveau descendu de l’autocar, à un jet de pierre de la villa Rotonda, une villa suburbaine, lieu de rencontres culturelles privilégiées.
« Il s’agit de la plus célèbre réalisation de l’architecte Andrea Palladio, lui qui a érigé l’édifice au sommet d’une colline entre 1566 et 1571 », laisse entendre notre guide locale à Vicence, Claudia.
Photo ci-dessus : Notre guide locale à Vicence, Claudia.
Nous avons droit à une visite privée de l’endroit! Selon une affichette à l’entrée de la Villa, le prix de la visite est de 20 € par personne! Nous sommes 25, c’est donc un bel après-midi pour eux.
« Le commanditaire de la construction de cette maison en 1566, Paolo Almerico, avait connu une brillante carrière au Vatican à titre de secrétaire de deux papes. Il a demandé à l’architecte en vogue à l’époque, Andrea Palladio, de s’inspirer du panthéon de Rome pour construire sa villa, et ce, même s’il requérait une maison et non un temple.
Palladio a donc proposé les plans d’une villa avec une architecture sacrée. Une architecture qui devait être parfaite, car la villa dominerait la ville toute proche du haut d’une colline. »
Mais, ni l'un ni l’autre ne verra le résultat final, la grande faucheuse leur ayant rendu visite à tous deux avant la fin des travaux. C’est Vincenzo Scamozzi qui a terminé le travail…, comme il l’a fait d’ailleurs pour le Téatro Olimpico que nous avons admiré ce matin dans le centre historique de Vicence.
Photos ci-dessus : Pour arriver à la porte de la villa Almerico-Capra, nous devons emprunter une longue allée fleurie.
Nous nous approchons de la villa, en empruntant une longue allée bordée de jolis rosiers en fleur.
« La villa allie la forme carrée à l’extérieur, qui représente la terre, et le cercle à l’intérieur, qui symbolise Dieu! Il y a quatre façades placées selon les quatre points cardinaux. Chacune des façades est décorée de trois statues, donc douze au total… pour représenter les douze apôtres! », nous apprend notre guide.
Et elle ajoute que depuis, des symboles représentant les douze signes du zodiaque ont été retrouvés dans la décoration.
« C’est un bâtiment unique pour l’époque de Palladio. Il est de briques, de stuc et de pierres de Vicence, une pierre qui a la caractéristique de changer de couleur selon la lumière et selon les saisons », fait remarquer Claudia.
Photo ci-dessus : Une villa impressionnante.
Tout autour de la bâtisse, il y a un grand terrain recouvert de pelouse. Il y a de nombreux arbres et arbustes.
Photo ci-dessus : De beaux arbres un peu partout sur l’immense terrain de la villa.
Photo ci-dessus : Du haut de son perchoir, la villa Almerico-Capra domine Vicence.
« À l’époque de sa construction, il n’y avait pas de chambres à coucher. Ce n’est que plus tard qu’elles ont été aménagées. »
Après la mort de Paolo Almerico, le fils de ce dernier vendit rapidement la villa à Marius Capra. Celui-ci a fait décorer la maison lors de son troisième mariage. « Ses deux premières épouses, nous confie Claudia, sont décédées dans des circonstances mystérieuses. Comme pour se purifier d’on ne sait quoi, il a fait bâtir une chapelle privée en face de la maison. »
La villa est demeurée au sein de la famille Capra jusqu’en 2010, alors qu’elle a été achetée par Mario di Valmarana, un ex-professeur d’architecture de l’Université de Virginie aux États-Unis. « Lui et ses deux frères s’y rencontrent parfois, mais ils n’habitent pas les lieux », nous précise Claudia.
Nous entrons dans la maison, où les premières paroles de notre guide sont pour nous aviser que les photos sont interdites. Grrr!
Nous arrivons dans un hall surmonté d’une coupole, c’est la rotonde. Les murs et le plafond sont entièrement décorés.
Photo ci-dessus : Voici la coupole, une photo provenant de la page Wikipédia de la Villa Almerico-Capra.
La coupole a une ouverture au centre, comme celle du panthéon de Rome. « Le diamètre de l’ouverture est le même que pour celle de la coupole du panthéon », nous assure d’ailleurs notre guide.
C’est comme si nous étions dans un véritable observatoire! Nous avons les pieds sur la terre et en soulevant la tête, nous voyons un magnifique ciel céruléen.
« L’acoustique est très bonne ici », affirme Claudia.
« C’est d’ailleurs un lieu de rencontre pour lire des textes, pour faire de la musique, en fait pour cultiver son esprit », lance-t-elle.
« Les fresques qui décorent les murs sont d’origine », nous dit-elle. « Elles représentent les vertus religieuses, les arts et les sciences. »
« À l’étage supérieur, c’était le grenier. Aujourd’hui, l’endroit a été converti en chambre à coucher. »
Claudia attire notre attention sur les escaliers qui sont cachés. « Toutefois, précise-t-elle, il y a des fenêtres pour faire entrer la lumière. »
Au centre du plancher, tout juste en dessous de la coupole, il y a des ronds avec des trous pour laisser passer l’air… ou pour que l’eau de pluie s’écoule, comme au panthéon justement!
Il y a de grosses sculptures au-dessus des portes des salles, et à l’intérieur de celles-ci, de magnifiques cheminées et de superbes plafonds.
Nous voyons par les fenêtres de longues terres cultivables tout autour de la villa.
Sur les murs de certaines salles, il y a des photos de la ville de Venise.
Nous voyons dans une salle nommée « Salle des cartes géographiques », une vitrine avec plusieurs livres, dont certains en français.
Plusieurs meubles anciens habillent les appartements.
Notre accompagnateur de Voyages Lambert nous indique la direction des toilettes, car il est temps d’une pause santé. Wow! L’endroit est vraiment digne des plus belles toilettes de club privé! Des toilettes cinq étoiles.
Nous sortons de la villa et y allons d’une petite balade tout autour.
Photos ci-dessus : L’ancien président américain, Thomas Jefferson, un fervent admirateur de Palladio, adorait la villa Almerico-Capra, il en a d’ailleurs imité le style pour sa résidence de Monticello en Virginie.
« Il y a un gardien qui habite sur les lieux à l’année », nous indique notre guide. « Son logement est au sous-sol de la villa. Il est en poste depuis plus de 40 ans. »
Il y a de très beaux rosiers miniatures qui sont en fleurs.
Photo ci-dessus : Je n’ai pu résister à l’idée d’immortaliser cette magnifique rose.
« Le Corbusier, le célèbre architecte, urbaniste, décorateur, peintre et sculpteur du début du XXe siècle, est venu ici pour étudier l’architecture palladienne », mentionne notre guide.
Sur le chemin du retour vers le car, nous voyons une immense statue d’Hercule dans le jardin.
Nous regrimpons dans l’autocar à 15 h 10. Il roule une petite dizaine de minutes, puis nous redescendons sur une sorte de belvédère où nous avons une superbe vue sur Vicenza. « À gauche, nous fait remarquer notre guide, il y a Vérone, et à droite c’est Venise »!
Le mercure indique maintenant un beau 20 degrés Celsius. Quel bel après-midi!
Sur la place où nous sommes descendus, il y a un monument rendant hommage à l’indépendance de l’Italie.
Basilica di Monte Berico
Une petite promenade nous mène rapidement devant la façade d’une église, la basilique de Monte Berico, du nom de la colline sur laquelle nous nous trouvons.
« La basilique a été construite au sommet de la colline, à un endroit où la Vierge Marie serait apparue en deux occasions, en 1426 et en 1428, pour annoncer que la terrible épidémie de peste qui dévastait l’Italie à l’époque allait épargner Vicence », nous explique notre guide.
« L’église qui se trouve devant nous a été construite au XVIIIe siècle », ajoute Claudia, mais une ancienne petite chapelle a été incorporée à l’édifice.
Photo ci-dessus : La très belle église de Monte Berico.
Nous entrons, tout d’abord dans un cloître où il y a une vitrine renfermant de nombreux ex-voto.
Photo ci-dessus : Le petit cloître de la « Basilica di Monte Berico ».
Notre guide nous amène dans le réfectoire où il y a un immense et magnifique tableau de Véronèse, réalisé spécifiquement pour cet endroit précis. Il s’agit de «La Cène de Saint-Grégoire le Grand», une œuvre du grand artiste de la Renaissance qui date de 1572.
« Il représente un banquet offert à l’intention des pauvres par Saint-Grégoire le Grand, un des premiers papes de Rome », nous annonce Claudia. « Lors de ce banquet, Jésus serait apparu soudainement! »
« Ce grand tableau a été découpé en 32 morceaux par des soldats autrichiens », se désole notre guide. « Il a depuis été réassemblé ».
Photos ci-dessus : Une œuvre grandiose de Véronèse, « La Cène de Saint-Grégoire le Grand ».
Puis, nous passons directement dans la basilique.
La Vierge Marie y est représentée par une vieille dame, sur le visage de laquelle nous pouvons lire la douleur.
Photo ci-dessus : La Vierge Marie arborant sa douleur!
L’église est joliment décorée.
Photo ci-dessus : Le maître-autel de la basilique de Monte Berico.
Il y a un immense orgue à l’arrière, tout en haut. Son accès est assuré par un escalier de fer forgé en colimaçon.
Photos ci-dessus : La basilique di Monte Berico est superbement décorée.
Nous sortons par le côté opposé d’où nous sommes entrés.
Photos ci-dessus : L’église actuelle et, tout à côté, la petite chapelle ancienne, dont nous a parlé notre guide en arrivant par l’autre porte.
En retournant vers notre autocar, nous apercevons à l’ombre d’un arbre une jolie sculpture rendant hommage à toutes les mamans du monde.
Photos ci-dessus : Une sculpture datant de 2009 et où l’on peut lire : « Grazie Mamma per la vita ».
Villa Valmarana ai Nani
Nous reprenons le car à 15 h 55 et nous nous dirigeons vers une autre villa, celle-ci réalisée pour Gian Maria Bertolo en 1669, la villa Valmarana ai Nani.
Moins de trois minutes plus tard, nous redescendons de notre véhicule et marchons vers la villa. Nous empruntons une petite ruelle pavée de cailloux ronds.
Une quinzaine de minutes nous est nécessaire pour arriver à la villa.
Nous longeons une muraille de pierres derrière laquelle nous pouvons apercevoir des jardins.
Tout juste avant d’arriver à la villa, la muraille est décorée de 17 sculptures de personnages nains, « Ce sont eux qui ont donné son nom à la villa, la Villa Valmarana ai Nani », lance notre guide.
Photos ci-dessus : La muraille de la « Villa Valmarana ai Nani » décorée de 17 nains sculptés.
« En fait, se reprend Claudia, c’est la légende des nains qui a donné son nom à la Villa! »
« Avant que la villa ne soit construite, il y avait un château ici. Une princesse naine, nous raconte-t-elle, y fut enfermée avec des domestiques qui étaient tous des nains, et ce, afin que la jeune fille ne prenne pas conscience de sa difformité. Un jour, un très beau prince pénétra avec
son cheval dans le mystérieux jardin du château et la princesse le vit! De chagrin, elle se jeta de la tour. Le père de la princesse entra dans une grande colère contre les domestiques négligents. Un peu sorcier, le maître des lieux pétrifia tous les domestiques nains et les plaça sur le mur d’enceinte de la villa. »
Revenant aux sujets plus sérieux, notre guide continua : « En 1720, la villa est passée aux mains de la famille Valmarana, qui y habite encore aujourd’hui à l’année. Dès son acquisition, les Valmarana embauchèrent l’architecte Antonio Muttoni qui y apporta de nombreuses modifications. »
Nous arrivons devant la porte principale qui nous donne accès à un jardin où il y a de belles roses en fleurs…, « et ce sera ainsi jusqu’en décembre », nous précise notre guide locale à Vicence.
Photos ci-dessus : « Voici la villa typique de Vénétie, annonce Claudia, elle est simple, mais comprend également des annexes, comme la maison du jardinier, les écuries, les chambres d’hôtes, etc. »
Photos ci-dessus : Et partout de magnifiques roses.
Nous entrons dans un premier bâtiment et pénétrons dans la salle nommée Sala di Ifigenia. Il y a de magnifiques fresques de deux artistes : Giambattista Tiepolo et son fils Giandomenico. Encore ici, les photos sont interdites.
Photos ci-dessus : Mais, le site Internet officiel de la Villa Valmarana ai Nani offre quelques photos des fresques que nous avons admirées, dont celle-ci de Giambattista Tiepolo qui est décrite comme suit sur le site de la villa : Le sacrifice d’Iphigénie, la fille d’Agamemnon et de Clytemnestre, y est illustré en vision tridimensionnelle : au centre le prêtre Calcante est sur le point de tuer la jeune Iphigénie. Tous les personnages présents lèvent le regard parce que, miraculeusement, sur un nuage vaporeux, deux petits amours transportent une biche, qui sera immolée à la place de la jeune fille. À droite, Agamemnon se couvre le visage pour ne pas voir le meurtre de sa fille… qu’il a lui-même autorisé.
Il y a un grand portrait d’Andrea Palladio datant de 1576.
Nous passons à la salle dite Sala del Carnevale di Venezia, où des fresques représentent des scènes du carnaval de Venise.
Puis, nous entrons dans une chambre à coucher décorée de fresques de scènes chinoises, « même si l’artiste n’a jamais mis les pieds en Chine », admet notre guide.
Photos ci-dessus : « Chinoiserie », une fresque de Giandomenico Tiepolo.
Dans l’antichambre de la pièce précédente, il y a un magnifique lustre de verre de Murano, bleu, blanc et rose et un mur affiche des fresques de paysans en prière.
Une autre pièce, un salon, montre des fresques néogothiques. On y voit une dame avec un gigolo. Il y a un magnifique lustre en porcelaine.
Dans un autre salon, des fresques se rapportant à la mythologie mettent en valeur des Dieux.
Nous sortons de cette annexe pour finalement entrer dans la villa proprement dite où, tant à l’avant qu’à l’arrière, nous retrouvons de forts jolies terrasses.
Nous entrons dans un grand hall d’entrée, dont le plancher est en terrazzo. Il y a d’autres fresques. Elles affichent le contraste entre la raison et la folie! Elles auraient besoin d’être restaurées, car de nombreuses fissures y apparaissent.
« C’est un mélange de fresques de styles classique et renaissance », nous dit Claudia.
Nous ne visiterons que les pièces du rez-de-chaussée, nous lance notre guide, car la famille Valmarana habite à l’étage.
Claudia nous explique avec force détails la signification des fresques.
Partout, les meubles sont nombreux et anciens. Sur chacun d’eux sont affichées de nombreuses photos de famille!
Nous sortons sur la terrasse arrière. Le brouillard se lève de nouveau. Il est 17 heures et notre guide nous mène vers le « jardin secret »… qui avouons-le, est très joli, même si nous sommes passablement fatigués par notre longue journée de visites.
Photos ci-dessus : Une belle promenade dans les jardins.
Photos ci-dessus : Et encore une magnifique rose.
Finalement, nous revenons vers l’avant où heureusement nous attendaient notre chauffeur et son autocar!
Nous remercions notre guide locale et nous grimpons dans notre véhicule super confortable qui repart quelques minutes avant 17 h 30.
Durant le trajet de retour, notre accompagnateur de Voyages Lambert, Jean-Marc Lechat, nous informe que demain nous nous rendons à Ferrare, le lieu d’habitation de la famille Este.
Il nous indique un petit changement au programme. Nous verrons l’intérieur du château fort plutôt que le palais Schifanoia, ce dernier étant fermé depuis le tremblement de terre de mai dernier.
Nous arrivons à notre nouvel hôtel à 17 h 45… Pas très bien celui-là. Nous n’y serons qu’une seule nuit. Une chance!
Après une petite pause relaxation, nous rejoignons le groupe pour le souper à 19 h 20. Nous sommes les seuls clients pour le souper. Nous avons droit à une entrée de lasagne à la sauce ragù, une assiette de poulet pizzaiola (fromage et tomate), accompagnée de pommes de terre. Le tout arrosé de vin blanc ou rouge au choix! Une petite crème glacée pour dessert.
À suivre
Ferrare et son Castello Estense!
Photo ci-dessus : Un château du Moyen-Âge entouré, encore aujourd’hui, de douves remplies d’eau… où les tours de guet se reflètent... voilà le « Castello Estense » de Ferrare en Émilie-Romagne!
Bibliographie
Atlas en fiches (Italie, régions du nord et du Sud, Mezzogiorno, le Pô, l’Adige et les Apennins), Éditions Atlas, 2008;
Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, régions d’Italie, villes d’Italie et de nombreuses autres pages;
Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;
Lonely planet, Italie, Lonely Planet Publication, 2010, 836 pages;
Mantoue et ses trésors d’art, Rosella Vantaggi, Casa Editrice Perseus, 127 pages.
Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages ;
Les Pouilles, civilisation, art et histoire, Edizioni Kina Italia, 96 pages.
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23 février 2014
Bonjour,
Je me permets un petit commentaire qui se veut juste informatif. Contrairement à ce que vous a dit votre guide, ce ne sont pas les façades qui sont orientées selon les 4 points cardinaux mais les angles de la villa Capra. La façade par laquelle vous avez pénétré dans la villa Rotonda est orientée Nord Est (ce que vous voyez précisément en allant sur Google Earth).
Mais continuez à nous émerveiller avec les récits de vos voyages.