Volterra sans les vampires de la famille Volturi, mais parmi les vestiges des Étrusques!

Texte et photos de Céline et Jacques

Voici le 33e d’une série de reportages relatifs à un formidable voyage réalisé dans « l’autre Italie » à l’automne 2012.

Volterra, Toscane, Italie, lundi et mardi 22 et 23 octobre 2012 – Nous voici dans une des villes toscanes que nous rêvions de voir depuis fort longtemps : Volterra. En fait, nous y rêvions depuis que nous avions lu et vu au cinéma une séquence de la saga Twilight, de la romancière Stephenie Meyer, qui prenait place dans le cadre idyllique de cette ville dominant son environnement! Et nous n’avons pas été déçus. C’est une cité superbe dotée, entre autres, d’un des plus beaux musées étrusques qu’il nous a été donné de voir au cours de notre périple en Italie.

Photo ci-dessus : Une des magnifiques tours qui culmine à Volterra!

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Après un agréable dîner sur une terrasse de la ville de Lucques, nous avons rejoint notre groupe de Voyages Lambert, vers 13 h 45, pour reprendre l’autocar en direction de Volterra.

Nous filerons, deux heures durant, dans la campagne toscane sous un magnifique soleil.

Volterra, qui est une des douze principales villes de la civilisation étrusque, est située sur un haut plateau dominant toute la vallée environnante.

« Nous nous installerons à l’hôtel, qui est situé au pied de la ville, dès notre arrivée », nous informe notre accompagnateur de Voyages Lambert, Jean-Marc Lechat. « Puis, nous reprendrons aussitôt le car pour nous rendre dans la ville historique de Volterra pour une promenade libre. »

« Ce n’est que demain que nous poursuivrons nos visites guidées, alors que notre guide d’aujourd’hui à Lucques, Helena, nous rejoindra dans la vieille ville », ajoute-t-il.

Jean-Marc nous indique par ailleurs que les artisans de Volterra se spécialisent depuis très longtemps dans la fabrication d’objets en albâtre! « D’ailleurs, nous verrons des urnes funéraires dans ce gypse d’une couleur éclatante. »

Jean-Marc attire notre attention sur des montagnes à notre droite. «Ce sont les monts Pisano», dit-il. « Ils culminent à 700 mètres d’altitude. Derrière celles-ci se trouve la ville de Pise. »

« Nous sommes tout près de Livourne », ajoute-t-il. « C’est le grand port de la Toscane. Il a remplacé celui de Pise qui a été ensablé au XIVe siècle. »

D’un côté comme de l’autre, des vignobles s’étirent à perte de vue.

Les fermes sont isolées sur les collines. Parfois, nous apercevons un village, toujours sur une colline. « Ça, c’est la Toscane », de lancer notre accompagnateur.

Le paysage est superbe. Il y a plusieurs carrés de terre jaune, laissés ainsi après les récoltes.

Photo ci-dessus : Superbe image de la Toscane… croquée de l’intérieur de l’autocar!

Volterra
Soudain, nous apercevons Volterra située à 530 mètres d’altitude. « C’est un petit village d’à peine 11 000 habitants », précise Jean-Marc.

Il est 15 h 40 lorsque nous arrivons à notre hôtel, « Le Fonti », qui est de la chaîne « Park Hôtel ». Lors de notre voyage de 2010 en Russie, nous avons été hébergés dans un hôtel de cette chaîne à Saint-Pétersbourg!

Jean-Marc distribue les clefs de chambre et nous grimpons à la nôtre pour nous rafraîchir avant notre nouveau départ dans moins de 15 minutes.

Il fait très très chaud dans la chambre dont les fenêtres aux persiennes de bois reçoivent directement les rayons du soleil. La chambre, située au deuxième étage, offre une vue sur la piscine de l’hôtel et sur la vallée. C’est époustouflant!

Mais, l’intérieur est plus que rustique. Il n’y a pas de baignoire, pas de coffret de sûreté et le téléphone est un ancien téléphone noir à roulette!

De toute façon, nous n’y sommes que de passage, car nous repartons presque sur-le-champ pour rejoindre nos camarades dans le hall d’entrée. Nous regrimpons dans le car à 16 h 05, avec Jean-Marc et quelques membres du groupe, et ce, étant donné que certains ont opté pour prendre un peu de repos en cette fin de journée ensoleillée.

Notre chauffeur, Giovanni, nous mène sur la place des Martyrs de la Liberté où nous descendons. Nous marchons jusqu’à la place centrale, la place des Prieurs, la Piazza dei Priori. « De là, nous signale Jean-Marc, il y a plusieurs petites rues qui s’ouvrent sur de nombreux magasins et terrasses. »

Notre accompagnateur nous propose deux modes de retour à l’hôtel : le car, qui partira de la place des Martyrs de la Liberté à 17 h 30, ou les petites rues, notamment la Rampa del Pino, que nous pouvons suivre pour revenir à l’hôtel en une vingtaine de minutes.

Nous optons par la seconde option… qui nous demandera pratiquement le double de temps, les 20 premières minutes étant justement consacrées à trouver la Rampa del Pino!

Mais, pour le moment, nous déambulons dans les superbes petites ruelles médiévales de Volterra! Il fait beau et chaud et c’est très agréable.

Photo ci-dessus : Une des magnifiques ruelles de Volterra.

Puis, de retour à notre hôtel!

Photo ci-dessus : De notre chambre d’hôtel à Volterra, « Le Fonti », voici la vue sur la piscine et la vallée au crépuscule!

Nous rejoignons le groupe à la salle à manger à 19 h 30.

On nous sert une entrée de viande froide, puis des pennes avec saucisses et champignons et un steak accompagné de patates, le tout arrosé de vin rouge. Pour dessert nous avons droit à une panna cotta. C’est bien, mais le service a été d’une lenteur accablante!

Mardi, 23 octobre 2012
C’est le coq du village qui nous a servi de réveil ce matin. Lorsque nous descendons du lit à 6h40, déjà le « cocorico » avait retenti un grand nombre de fois.

Après avoir pris notre petit-déjeuner au restaurant de l’hôtel, nous bouclons de nouveau nos valises, car ce soir nous nous installons à Pérouse. De notre balcon, nous assistons éblouis au lever du soleil sur la campagne toscane!

Photos ci-dessus : Tout d’abord, la même prise de vue qu’hier soir sur la piscine, mais ce matin, alors que nous sommes au-dessus des nuages. Puis, justement, les nuages devant nous.

Nous montons dans l’autocar à 8 h 30 et, après un trajet d’une dizaine de minutes, nous descendons au même endroit qu’hier soir, soit au pied de la «Place des martyrs de la Liberté», là où nous attend notre guide Helena.

La lumière est fantastique ce matin.

Photo ci-dessus : Une magnifique tour au crénelage gibelin.

Nous empruntons des ruelles descendantes qui nous mènent à la Porta alla'Arco, une porte étrusque faisant partie intégrante des fortifications, elles qui s’étirent sur quelque sept kilomètres.

Photo ci-dessus : La « Porta alla'Arco » date du IIIe ou du IIe siècle avant Jésus-Christ. «Contrairement à celles d'autres villes contemporaines, nous apprend l’encyclopédie libre Wikipédia, cette porte n'a été que faiblement remaniée par les Romains suite à l'allégeance de la ville de Volterra à Rome.»

« Nous sommes à 545 mètres au-dessus du niveau de la mer », nous annonce notre guide.

« Les Étrusques étaient déjà ici au IVe siècle avant Jésus-Christ, affirme-t-elle.»

« Les remparts ont remplacé la vieille muraille étrusque au XIIIe siècle, à l’époque où la ville comptait sur une population de 25 000 habitants. »

Il y a trois statues très usées sur la porte. Si usées, qu’il est impossible de voir les traits du visage. « Il s’agit de Jupiter, de Héra et de Minerve », nous apprend Helena. « Elles avaient pour rôle de protéger la ville. »

Photo ci-dessus : Les pierres qui soutiennent la « Porta alla'Arco » à Volterra.

Nous sommes encore tout près de la Piazza Martiri della Libertà, « une place érigée en mémoire des martyres de la Deuxième Guerre mondiale », nous précise notre guide. « Les habitants de Volterra ont tenu tête aux Allemands, car ils ne voulaient pas qu’ils détruisent cette porte et les murailles. »

Photo ci-dessus : Nous voyons par une petite ruelle le clocher du palais du Prieuré. Il est octogonal.

Nous franchissons la « Porta alla'Arco » et montons sur une petite rue. Nous arrivons sur un plateau servant de défense naturelle. Nous avons une superbe vue sur toute la vallée.

« Nous sommes à 40 km de la mer », nous lance notre guide en indiquant la direction de la mer Ligurienne.

« Il y a plusieurs sources d’eau thermale ici, ajoute-t-elle, et le vent souffle suffisamment pour permettre le fonctionnement des éoliennes.

Nous continuons notre promenade.

Photo ci-dessus : Les « tagueurs » de Montréal auraient avantage à venir voir les œuvres de leurs compères toscans.

Cattedrale di Santa Maria Assunta
Nous arrivons sur la place Saint-Jean, la Piazza San Giovanni ou encore la place du Duomo, puisque c’est sur cette place que se trouve la cathédrale de Volterra, la Cattedrale di Santa Maria Assunta, dont le baptistère et le clocher sont en réparation. Un peu normal, la cathédrale date de 1118, tandis que le campanile a été construit en 1493, nous signale Helena.

Photo ci-dessus : La façade de la Cattedrale di Santa Maria Assunta, rénovée par Pisano.

Nous entrons dans le baptistère, qui est dédié à San Giovanni.

Il y a un tableau représentant l’ascension du Christ au ciel… «Il provient de l’église San Marco», précise notre guide.

Photo ci-dessus : L’ascension du Christ à l’intérieur du baptistère de Volterra.

Il y a un bénitier à l’entrée… « qui date de l’époque des Étrusques », nous dit Helena.

Les fonts baptismaux sont en marbre de carrare.

Puis, nous traversons la place et passons dans l’église, où il fait sombre. Il y a d’imposantes colonnes et une décoration qui nous rappelle le style mudéjar.

Photos ci-dessus : Les grosses colonnes décorées de chapiteaux et le plafond doré et vert et superbement sculpté de la cathédrale de Volterra.

Nous sommes les seuls touristes dans l’église.

Il y a un beau vitrail rond au-dessus de la porte d’entrée.

Photo ci-dessus : Un magnifique vitrail dans la cathédrale de Volterra.

Il y a un très bel ambon sculpté au XIIIe siècle. Il serait l’œuvre d’Antonio da Sangollo.

Photo ci-dessus : L’ambon de la cathédrale Santa Maria Assunta de Volterra.

La pièce maîtresse de cette cathédrale est un ensemble de statues, dont le Christ sur la croix, en bois de peuplier. Il est en très bon état de conservation et affiche de belles couleurs. On dirait que le Christ est tout simplement endormi sur la croix. Selon notre guide, cette œuvre daterait de 1228.

Photo ci-dessus : Une « Déposition de la Croix » superbe!

Les chapelles latérales sont petites et simples. Elles sont collées sur le mur et nous ne pouvons pas y pénétrer.

Il y a de nombreux tableaux représentant la vie de la Vierge Marie.

Au-dessus de l’autel, notre guide attire notre attention sur le blason de la famille Médicis.

Nous sortons et tout à côté de l’église, notre guide nous indique une rue nommée « ruelle des enfants abandonnés »!

La Piazza dei Priori
Nous continuons notre promenade et arrivons sur la Piazza dei Priori où se trouve le palais des Prieurs, « un édifice datant de 1207 » souligne Helena. « Il fut le premier palais de gouvernement en Toscane et il aurait servi de modèle au Palazzo Vecchio de Florence », ajoute-t-elle.

« À l’étage, nous mentionne notre guide, il y a la salle du grand conseil. »

Photo ci-dessus : Le Palazza dei Priori, dont nous ne verrons que la façade!

Il y a une porte au centre de la façade et sur le mur de l’édifice, plusieurs armoiries.

Photos ci-dessus : Les armoiries qui décorent la façade du « Palazza dei Priori »!

Sur la place il y a également le Palazzo Pretorio qui date du XIIIe siècle et qui est dominé par la Torre dei Porcellino, un symbole de richesse au Moyen-Âge.

Photos ci-dessus : Toujours sur la place des Prieurs, le « Palazza Pretorio ».

Il y a plusieurs autres bâtiments tout autour de la place, dont plusieurs sont très bien conservés, comme le palais de l’évêché et l’ancienne prison de Volterra.

Photo ci-dessus : La place est également ornementée de ce magnifique lion…

Photo ci-dessus : … et de ce superbe lampadaire.

Le théâtre romain de Vallebona
« Volterra compte sur une troupe de « jongleurs de chapeau » réputée », nous lance notre guide en nous indiquant que nous poursuivons notre balade en direction des remparts de la ville.

Nous voyons de superbes maisons-tours.

Arrivés sur l’ancien chemin de ronde des remparts, nous voyons tout en bas les ruines d’un ancien théâtre romain. « Le site du théâtre de Vallebona qui a été découvert lors de la construction d’un stade au début des années 1900 », nous précise Helena. « En face du théâtre, ajoute-t-elle, il y a des thermes datant du Ier siècle avant Jésus-Christ. »

Photos ci-dessus : Une vue magnifique sur le théâtre romain Vallebona.

Le Museo Etrusco Guarnacci
« Nous filons maintenant vers le musée étrusque de la ville », nous informe Helena.

En route, nous passons devant l’église San Justo et devant l’église San Michele.

Nous arrivons finalement au musée Guarnacci à 10 h 10 et notre accompagnateur, Jean-Marc Lechat, nous indique que nous prenons une courte pause avant d’amorcer la visite de ce magnifique musée.

« Le bâtiment qui abrite le musée date de 1100 », nous précise Helena.

Nous amorçons notre visite par un parcours à travers les sépultures!

Photo ci-dessus : « Une sépulture féminine, nous précise notre guide, en raison du fait que les objets placés devant l'urne cinéraire ont vraisemblablement appartenu à une femme. » Une cinéraire est une urne destinée à contenir les cendres de défunts.

« Tous les objets exposés ont été retrouvés à Volterra et dans ses environs », nous signale notre guide. L’encyclopédie libre Wikipédia précise quant à elle que la collection du musée Guarnacci illustre très bien la culture villanovienne, qui est le terme utilisé par les archéologues pour désigner l'espace sur lequel va se former l’Étrurie.

Des bijoux et d’autres objets ont été trouvés dans les tombes, notamment par l’archéologue Mario Guarnacci (1701-1785), lui qui a donné son nom au musée.

Notre guide est une spécialiste du monde étrusque. Malheureusement, elle donne beaucoup trop d’informations sur chaque vitrine, ce qui allonge indûment la visite.

Photos ci-dessus : Dans la salle des stèles, nous voyons de superbes sarcophages magnifiquement décorés.

Nous montons jusqu’au dernier étage, où les salles sont aménagées de façon moderne.

Il y a une urne ayant la forme d’un temple et de la maison éternelle. Plusieurs urnes sont en fait des gisants.

Dans une autre salle, il y a des caisses d’urnes, dont certaines en albâtre.

Une salle représente un atelier de fabrication d’objets en pierre.

Dans une autre, il y a des échantillons de miroirs en bronze finement poli. Certaines, avec des gravures de la mythologie grecque.

Une vitrine affiche des pièces de monnaie de Volterra, datant du IIIe siècle avant Jésus-Christ.

Dans la salle des céramiques, il y a une reconstitution de la tombe del Portone datant du XIIIe siècle. Elle est souterraine et affiche plusieurs objets d’époque; c’est une sépulture de cinq générations d’Étrusques.

Photos ci-dessus : D’autres belles pièces.

Photos ci-dessus : Et cette magnifique statue de Janus.

Nous redescendons.

Au sol, il y a une belle céramique représentant les thermes de San Felice, les plus grandes découvertes à Volterra.

Puis, nous voici devant l’autre œuvre vedette du musée, la Ombra della sera une statuette votive filiforme en bronze, représentant un jeune homme! « L’ombre du soir date du IIIe siècle avant Jésus-Christ », affirme notre guide, qui ajoute qu’il s’agit d’une copie… l’originale étant à Londres.

Photos ci-dessus : L’Ombra della Sera, l’œuvre vedette du musée Guarnacci.

Dans une autre salle, il y a l’urne des époux étrusques, un sarcophage datant du Ie siècle avant Jésus-Christ.

Photo ci-dessus : Une des deux pièces vedettes du musée : l’urne des époux, représentant un couple âgé.

En toute fin de visite, nous voyons une statue de Ritrovata, un érudit de la ville, des têtes qui ont été retrouvées au théâtre romain, une vitrine présentant des objets en verre datant de l’époque romaine et finalement, la sépulture à la capucine, avec des ossements.

Il est midi lorsque nous sortons du musée et notre guide nous indique que nous allons nous rendre sur l’acropole.

Photo ci-dessus : La Fortezza Medicea, la forteresse des Médicis.

Nous montons un escalier. À notre gauche, il y a une forteresse, c’est la Fortezza Medicea, la forteresse des Médicis, restaurée par Laurent le Magnifique.

Photo ci-dessus : la Fortezza Medicea.

Nous montons une allée en gravois. Nous sommes tout près du site archéologique de la ville. «On y a retrouvé des citernes romaines datant du Ier siècle après Jésus-Christ», nous lance Helena.

« C’est ici que la ville de Volterra est née, ajoute-t-elle, et c’est ici que nous terminons notre visite »!

Photo ci-dessus : C’est ici que la ville de Volterra est née.

Photo ci-dessus : Une vue sur la campagne toscane.

Nous redescendons et Jean-Marc, notre accompagnateur, nous annonce temps libre pour le dîner.

Nous profitons de cette courte pause pour acheter de jolies boucles d’oreilles en albâtre. Puis, nous nous attablons au restaurant « Don Beta ».

Nous prenons une salade mixte pour deux personnes et une focaccia au romarin pour Céline et un spaghetti ragù pour moi… et un bon verre de vin blanc. Bon repas.

Nous repartons à 13 h 20 et rejoignons le groupe. Il fait chaud, 22 degrés Celsius.

Nous repartons en car à 13 h 30 et nous filons dans la campagne toscane sur la route du Chianti!

À suivre
La Villa Caffagio.

Photo ci-dessus : La « Villa Caffagio », une institution vigneronne de la Toscane où nous avons eu le plaisir de déguster quatre grands vins.

Bibliographie
Atlas en fiches (Italie, régions du nord et du Sud, Mezzogiorno, le Pô, l’Adige et les Apennins), Éditions Atlas, 2008;

Encyclopédie libre Wikipédia, Italie, régions d’Italie, villes d’Italie et de nombreuses autres pages;

Guide Voir, Italie, Éditions Libre Expression, 2007, 720 pages;

Lonely planet, Italie, Lonely Planet Publication, 2010, 836 pages;

Mantoue et ses trésors d’art, Rosella Vantaggi, Casa Editrice Perseus, 127 pages.

Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages ;

Les Pouilles, civilisation, art et histoire, Edizioni Kina Italia, 96 pages.