Retour de Marc Bourgeois: «La porte est fermée, mais pas barrée»

Revue de presse

Olivier Bossé, Le Soleil, le 29 avril 2013

(Québec) Patrick Scalabrini aimerait tellement le voir porter l'uniforme des Capitales, cet été. Mais Marc Bourgeois, nouvellement retraité, ne change pas d'idée. Ou si peu. «La porte est fermée, mais pas barrée», glisse le voltigeur, sourire en coin.

Le nom de Bourgeois n'est pas nouveau pour les habitués des cuisines du club indépendant de Québec. Le gérant Scalabrini a souvent dit que quand il aurait terminé ses années dans le baseball affilié, le plan était de l'amener au Stade municipal.

Photo ci-dessus : Marc Bourgeois (Photo Le Soleil)

Natif de Granby, le produit du Collège Chipola (Floride) et de l'Université du Mississippi du Sud a bel et bien abandonné ses rêves de grandes ligues, durant la saison morte. Après deux campagnes dans les filiales A faible, A et A fort des Diamondbacks de l'Arizona, le choix de 42e ronde au repêchage de 2009 des Twins du Minnesota a décidé d'accrocher.

«Je n'ai pas été retranché, rien. Mais j'ai décidé de ne pas retourner dans le baseball affilié pour des raisons personnelles et financières. Je ne voulais plus sacrifier cinq ans de ma vie pour des peut-être. J'ai d'autres projets, d'autres ambitions», résume le frappeur gaucher qu'on dit très polyvalent sur un terrain.

Bourgeois habite à Québec, dans le quartier Limoilou. Âgé de 24 ans, il est diplômé en génie de la construction. Il travaille comme chargé de projet pour un entrepreneur de Québec et sa douce fait sa maîtrise en architecture à l'Université Laval.

«À 1000 $ par mois pendant cinq mois, c'est facile de calculer. Je veux une vie, une famille. Et les Capitales, c'est comme le baseball affilié, ça joue tous les jours. S'ils ont besoin, comme ça, ce n'est pas impossible. Mais pas tout un été», assure-t-il.

L'auteur d'une moyenne au bâton de ,253 en deux saisons dans les rangs professionnels s'alignera cet été dans la ligue senior élite, avec le Cactus de Victoriaville. Scalabrini l'a invité à venir participer à un exercice au bâton avec les Capitales quand il veut, tout à coup le goût du baseball au quotidien lui reprendrait...

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.