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Jean-Luc Blaquière veut retrouver le plaisir de jouer

Revue de presse

Simon Cliche, Le Journal de Québec, 6 mai 2013

Jean-Luc BlaquièreLe 15e camp d’entraînement des Capitales s’est ouvert hier matin, au stade municipal. Pour l’occasion, 21 joueurs se sont présentés au gérant Patrick Scalabrini, dont le Québécois Jean-Luc Blaquière.

Ce dernier a vécu une saison ponctuée de frustrations, de déceptions et d’interrogations, l’an dernier, chez les Bisons de Buffalo, équipe-école AAA des Mets de New York.

Photo ci-dessus : Jean-Luc Blaquière ne s’amène pas à Québec à reculons. (Photo Karl Tremblay)

L’athlète de 27 ans a été limité à 14 parties dans lesquelles il a maintenu une moyenne de ,176.

«Je ne sais pas ce que les Mets avaient dans la tête. Au lieu de me libérer, même si j’étais en parfaite santé, ils m’ont placé sur la liste des blessés afin de ne pas me perdre.

«Mentalement, ce fut très difficile, surtout que les lanceurs allaient voir le gérant leur demandant de me faire jouer parce qu’ils m’aimaient derrière le marbre. De son côté, le gérant n’avait pas grand-chose à dire parce que les directives venaient directement des Mets.»

Même s’il se retrouve loin de New York, le Montréalais n’est pas venu à Québec pour se la couler douce.

«Je n’ai jamais vu le baseball indépendant comme étant une ligue de garage. Je sais que c’est du très bon baseball. Je connais très bien Malo, Peley, Gélinas et D’Aoust, qui sont d’excellents joueurs et je veux me servir des Capitales afin de relancer mon amour du baseball. Je sais qu’il y a plusieurs bons gars dans l’équipe, dont le gérant Patrick Scalabrini.

«Le rêve est toujours de retourner dans le baseball affilié et de goûter aux ligues majeures, mais je suis quand même vraiment content de me retrouver ici, à Québec.»

Lew Ford
Pour atteindre les majeures, Blaquière entend prendre exemple sur Lew Ford. Après cinq saisons dans l’uniforme des Twins du Minnesota, de 2003 à 2007, Ford a dû attendre cinq ans avant de retourner dans le baseball affilié.

«Ford jouait dans le baseball indépendant et, à 35 ans, les Orioles, au milieu de la saison, lui ont donné sa chance. Ça prouve que tout peut arriver. Il s’agit seulement d’être à la bonne place au bon moment et de continuer à aimer le baseball.»

Chez les Capitales, Blaquière, un receveur de profession, devrait évoluer aussi à d’autres positions dont frappeur désigné. Les Capitales comptent aussi Patrick D’Aoust et Josué Peley comme hommes masqués.

«Que ce soit comme receveur, premier but, voltigeur ou frappeur désigné, je souhaite seulement avoir du plaisir et aider l’équipe à gagner.»

Comme lanceur
Si le besoin s’en fait sentir, Blaquière peut aussi lancer. L’an dernier, en trois manches, il a alloué trois points.

«J’ai lancé trois manches bizarres à Buffalo. À mon premier frappeur, j’ai pris les devants avec aucune balle et deux prises. À mon troisième tir, le receveur m’a demandé une courbe qui est restée suspendue au-dessus du marbre. Résultat: coup de circuit! Bienvenue dans le AAA.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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