Sébastien Boucher a fait son deuil

Revue de presse

Simon Cliche, Le Journal de Québec, 13 mai 2013

La saison dernière, il n’y a aucun doute que, si Sébastien Boucher avait été Américain, il aurait été nommé joueur par excellence de la Ligue Can-Am.

Boucher a conclu la campagne dans les meneurs du circuit dans la moyenne au bâton (deuxième à ,325), les coups de circuit (sixième avec 14) et les points produits (troisième avec 76). Qu’aurait-il dû faire de plus pour retourner dans le baseball affilié et décrocher le titre de joueur par excellence?

«Je suis rendu à 31 ans et, dans le baseball affilié, ils recherchent des joueurs plus jeunes. C’est certain que c’est possible, mais je ne me fais pas trop d’idées. Je veux donc seulement connaître une bonne saison sans me mettre trop de pression. J’aimerais me surpasser, mais j’y vais au jour le jour.»

Dans la Ligue Can-Am, les joueurs sont loin de rouler sur l’or. Boucher, qui travaille pendant la saison morte au sein du programme sport-études de Gatineau, ne fait pas exception.

«J’aime le baseball. Les Capitales, c’est comme une famille. Je ne gagne pas un gros salaire, mais comme vétéran, j’en gagne assez pour faire vivre ma famille.»

À 31 ans, l’heure de la retraite n’est pas encore arrivée pour Boucher. Ce dernier y songe-t-il?

«Je pense un peu à la retraite, mais je ne suis pas encore prêt. Je pense davantage à la présente saison. Le futur est le futur et on verra en temps et lieu.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.