4
Juin/13
0

Kylemore : un château, une abbaye… et de magnifiques jardins!

Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 28e d’une série de reportages relatifs à un long périple intitulé « Le grand tour des îles britanniques » que nous avons réalisé avec Voyages Lambert au printemps 2013!

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Galway, Clifden, Galway, république d’Irlande, mardi 4 juin 2013 – Dès notre visite de la Westport House terminée, nous reprenons la route au cœur de la région du Connemara et nous filons vers le château et l’abbaye de Kylemore…

L’endroit est époustouflant, tant par ses magnifiques bâtiments, un château néo-gothique et une abbaye bénédictine, que par sa situation enchanteresse où les bâtiments sont adossés à une montagne face au Lough Pollacappull, que par ses éblouissants jardins qui occupent une part importante du domaine!

Photo ci-dessus : Un ancien château transformé en abbaye ! Construit au XIXe siècle par un commerçant drapier anglais et sa femme irlandaise, comme lieu d’habitation, le château de Kylemore est devenu en 1920 le refuge des bénédictines irlandaises de Belgique… dont le lieu de résidence venait d’être détruit lors de la Première Guerre mondiale.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

Après avoir quitté Westport à 11 h 30, l’autocar file tout doucement sur une petite route de campagne pratiquement déserte.

Notre guide, Marie-Claude, commence à nous entretenir de notre prochaine destination, le château et l’abbaye de Kylemore et ses jardins.

« Après avoir hérité de la fortune colossale de son père, Mitchell Henry, un marchand anglais de Manchester, achète en 1862 Kylemore Lodge, un pavillon de chasse, et les terrains environnants, un ensemble atteignant les 15,000 acres, et ce, après que son épouse et lui aient apprécié l’endroit lors de leur voyage de noce. »

« La construction du château commence en septembre 1867 et s’échelonne sur quatre ans. Outre le château, Mitchell Henry fait également construire des bâtiments permettant d'améliorer les conditions de vie des habitants de la région. »

« Lui et son épouse voient à ce que le château soit entouré de grands jardins et de quelques serres. »

« Malheureusement, lors d’un voyage en Égypte en 1874, en croisière sur le Nil, la femme de Mitchell Henry, Margaret, contracta la dysenterie. Elle en mourut le 4 décembre ! Elle avait 45 ans et était mère de 9 enfants. »

« Le mari fit revenir le corps de son épouse en Irlande pour l’enterrer dans les jardins de Kylemore. »

« Par la suite, il fit construire un mausolée pour elle. De 1877 à 1881, il fit également ériger une église de style gothique, évoquant une cathédrale miniature. »

« Après qu’une de ses filles se soit noyée sur le domaine en 1892 et suite à des difficultés financières, Henry vendit le domaine… »

« Plusieurs acheteurs se pointent alors, dont le roi Édouard VII qui visite les lieux en 1903. Mais, ce n’est pas lui qui achète, c’est plutôt le duc et la duchesse de Manchester, grâce à la fortune du père de celle-ci, qui mettent le grappin sur l’endroit. Mais, le père de l’acheteuse meurt en 1914 et sa fille unique refuse l’héritage, les dettes étant bien supérieures à la valeur du château.

Le domaine reste alors à l’abandon jusqu’en 1920, quand la communauté des Dames Bénédictines Irlandaises d'Ypres en Belgique l’acheta pour 45 000 livres sterling. »

« Pour elles, il s’agissait d’un lieu de refuge suite à la destruction de leur couvent lors de la Première Guerre mondiale. »

« Sous leurs férules, Kylemore est devenu une école prestigieuse…, qui a fermé ses portes tout récemment, en fait il y a deux ans. Toutefois, quelques religieuses y vivent encore. »

Nous approchons du village de Killary qui est bordé par un fjord, le seul d’Irlande, qui sert de frontière naturelle entre les comtés de Galway et du Mayo.

Notre guide nous indique qu’ici il y a de nombreux élevages des saumons dans l’eau.

Abel Rodrigue, notre accompagnateur de Voyages Lambert, nous informe que nous allons dîner dès notre descente du car et que nous prendrons une navette pour nous rendre dans les jardins du château. Il nous avise également que la visite du domaine est individuelle. Il insiste sur l’heure de retour au car, 15 h 30, car nous devons amorcer à cette heure notre périple de retour vers Galway.

Ici, le sol est une immense tourbière. Il y a des moutons qui broutent dans les champs, dont quelques-uns sont très près de la route… et souvent les terrains ne sont pas clôturés.

Nous longeons le fjord sur notre gauche. C’est spectaculaire surtout avec les superbes fleurs jaunes, blanches et mauves qui illuminent le paysage.

Nous suivons un car de touristes… il y aura foule pour le dîner.

Nous apercevons l’abbaye de Kylemore… où nous descendons à 12 h 30. Il y a déjà plusieurs autocars dans le stationnement et d’autres arrivent !

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : La première vision que nous avons du magnifique château-abbaye de Kylemore.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : En route pour le dîner, nous croisons ces quatre moutons !

Nous arrivons à la cafeteria… qui est immense et qui accueille tout notre groupe sans problème !

Céline opte pour un « wrap » au poulet avec une salade de fruits, tandis que j’y vais avec un sandwich au roast-beef et un muffin, le tout pour 22€.

À 13 h 10, nous montons dans la navette en groupe et nous amorçons notre promenade dans les jardins victoriens où il y a deux serres.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photos ci-dessus : Les jardins s’étirent sur une longue pente… jusqu’aux bâtiments, dont les deux serres.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : Une belle petite maison bleu et blanche, celle du jardinier en chef… « Bothy, head gardiner’s cottage and out buildings » !

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photos ci-dessus : Les jardins sont le résultat d’un travail prestigieux. Il y a une grande section pour les herbes aromatiques, de belles haies bien taillées qui délimitent les sections. Toutefois, il n’y a aucune affiche pour indiquer le nom de chaque plante… ce qui est normal, nous ne sommes pas dans un jardin botanique !

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : Puis, nous marchons tranquillement sur un beau chemin dans la forêt, en direction du château et de l’abbaye !

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : D’une petite éclaircie dans les bois, nous apercevons la montagne !

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : Une petite fortification d’où la vue sur le paysage est superbe!

Lors de son voyage de noce dans la région, Margaret Henry était tombée amoureuse avec la région… vraiment pas étonnant !

Nous arrivons devant l’abbaye « Mitchell et Margaret Henry » et y entrons.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : L’abbaye de Kylemore !

Dans l’entrée il y a une toile représentant « Lady Mary Percy » (1570-1642), la fondatrice des sœurs bénédictines d’Irlande. Ce sont ces religieuses qui ont rendu les lieux célèbres grâce à la fameuse école pour filles, une école internationale, qu’elles y ont installée.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : Lady Mary Percy », la fondatrice des sœurs bénédictines d’Irlande!

La communauté de sœurs bénédictines qui habitent actuellement l'abbaye est celle des « Dames irlandaises d'Ypres ». Cette communauté trouve ses origines en1598, quand Lady Mary Percy, fille du comte de Northumberland, fonda une communauté de religieuses anglaises à Bruxelles.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : Le salon de réception où une grande table est dressée.

Nous visitons les salles du rez-de-chaussée, puis nous sortons.

Nous nous retrouvons face au magnifique lac Pollacappull.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : Une vue imprenable sur le Lough Touther.

Puis, nous arrivons devant l’église gothique !

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photos ci-dessus : Après le décès de son épouse, Mitchell Henry fit construire cette église de style gothique, évoquant une cathédrale miniature.La construction dura de 1877 à 1881.

Nous y entrons.

C’est une belle petite église. De nombreux chœurs de chant s’arrêtent ici pour donner des récitals.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photos ci-dessus : Dans l’église, il y a de magnifiques colonnes de marbre multicolore.

Nous sortons, traversons un petit cimetière, où les pierres tombales sont modestes et somme toute pareilles, et arrivons devant le mausolée de la famille. Mitchell Henry est venu y rejoindre son épouse le 22 novembre 1910, alors qu’il était âgé de 85 ans.

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photos ci-dessus : Le petit mausolée abritant les tombes du couple Henry.

Puis, nous nous dirigeons lentement vers le stationnement…

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : Un dernier regard sur la petite église...

Abbaye de Kylemore, Connemara, République d’Irlande

Photo ci-dessus : … et un autre sur le château !

Nous remontons dans le car à 15 h 15, alors que le mercure indique 26 beaux degrés Celsius.

Clifden
Notre chauffeur reprend la route quinze minutes plus tard. Nous filons en direction de Clifden, la capitale du Connemara.

Durant le trajet, Marie-Claude nous lit une autre « des plus belles légendes irlandaises », cette fois-ci celle intitulée « Les enfants de Lir », une belle histoire d’enfants transformés en cygne.

« À Clifden, nous dit-elle, il y a un marché de poneys de compétition ! »

À peine une trentaine de minutes après notre départ de Kylemore, nous arrivons à Clifden et descendons du car.

Des locaux qui sont attablés sur les terrasses de la ville nous regardent passer à la file indienne. Nous devons vraiment avoir l’air d’extra terrestres. Nous revenons au car avec le sentiment qu’il s’agissait d’un arrêt inutile.

Et pourtant, lors de nos lectures en vue d’écrire ce texte nous avons appris que Clifden était célèbre pour son ancienne station télégraphique.

« Clifden, peut-on y lire, a été fondée au XIXe siècle et a pris son essor au XXe, lorsque Guglielmo Marconi y installa une station de télégraphe sans fil. Une première pour l’époque et évidemment pour la région! » Ç’aurait été intéressant de la voir!

Nous repartons à 16 h 10 en direction de Galway. Nous longeons le lac Corrib, le deuxième plus vaste lac d’Irlande, où il y a beaucoup de saumons. C’est ce lac qui est parsemé de 365 îles et sur lequel Grace O’Malley, dont nous avons admiré la statue à Westport House plus tôt ce matin, est devenue une pirate réputée.

Nous croisons un autocar identique au nôtre… en panne ! Ses passagers, un groupe de jeunes, sont à grimper dans un nouvel autocar qui vient tout juste d’arriver… pour prendre la relève! Espérons qu'ils n'ont pas attendu trop longtemps.

Dans les champs, nous apercevons quelques poneys… que nous aurions aimé photographier, mais pas d’arrêt possible !

Notre accompagnateur nous présente le choix de menu pour ce soir. Il nous rappelle que nous grimpons dans le car à 19 heures pour nous rendre au restaurant.

Finalement, nous arrivons à l’hôtel à 17 h 40. Avec un ou deux arrêts en cours de route, nous serions probablement arrivés à 18 heures… avec bien suffisamment de temps pour nous préparer pour le départ de 19 heures. C’est triste.

Méli-Mélo

La répression du catholicisme
Les Anglais gouvernèrent longtemps l'Irlande en adoptant diverses lois pour assurer leur pouvoir et pour restreindre la culture et la religion… à la leur :

en 1367, les statuts de Kilkenny cherchèrent à empêcher les descendants des anciens colons anglais d'adopter toute culture gaélique ;

en 1494, la loi Poynings plaça le parlement irlandais sous la coupe du parlement anglais ;

à partir de 1607, les catholiques ne peuvent plus exercer de fonctions publiques ou servir dans l'armée ;

puis, en 1690, un ensemble de lois s'appliquant en Irlande, imposées par le gouvernement britannique, est venu retirer tout pouvoir à la majorité catholique du pays.

Nous avons trouvé dans l’encyclopédie libre « Wikipédia », une liste des interdits… et pour une majorité d’entre eux, le texte précise quand l’interdit fut abrogé !

« Exclusion des catholiques de la plupart des fonctions publiques (à partir de 1607);

Interdiction des mariages mixtes avec des protestants, loi abrogée en 1778 ;

Interdiction pour les catholiques d'avoir des armes à feu ou de servir dans les forces armées (loi abrogée par la Militia Act de 1793) ;

Impossibilité d'être membre du Parlement d'Irlande ou du Parlement de Grande-Bretagne à partir de 1652; loi annulée de 1662 à 1691; remise en vigueur de 1691 à 1829 ;

Exclusion du droit de vote (Disenfranchising Act de 1728) loi abolie en 1793;

Exclusion des professions juridiques et judiciaires; lois abrogées respectivement en 1793 et 1829 ;

Interdiction d'enseignement à l'étranger (Education Act 1695), loi abrogée en 1782 ;

Interdiction pour les catholiques d'entrer à Trinity College de Dublin, loi abrogée en 1793 ;

À la mort d'un catholique, son légataire pouvait bénéficier de la conversion à l'Église d'Irlande;

Selon le Popery Act, les terres en héritage d'un catholique devaient être également réparties entre tous ses fils, sauf si le fils aîné se convertissait au protestantisme auquel cas il pouvait devenir le seul et unique héritier et les autres enfants ne pouvaient prétendre obtenir plus d'un tiers de la succession. Ce système fut aboli en 1600 ;

Interdiction de convertir un protestant au catholicisme sous peine de se voir confisquer tous ses biens au profit du souverain et mis en prison selon son bon plaisir. En outre, perte de la protection du monarque ;

Interdiction aux catholiques d'acheter des terres avec un bail de plus de 31 ans, loi abrogée en 1778 ;

Interdiction aux catholiques de garder des orphelins sous peine de verser 500 livres à l'hôpital Blue Coat à Dublin ;

Interdiction aux catholiques d'hériter de terres protestantes ;

Interdiction aux catholiques de posséder un cheval d'une valeur de plus de 5£ (ceci afin de garder les chevaux adaptés à l'activité militaire aux mains du pouvoir) ;

Obligation pour les prêtres séculiers de s'inscrire auprès d'un magistrat pour pouvoir prêcher en vertu de la Registration Act de 1704, mais les prêtres des séminaires et les évêques n'eurent pas le droit de le faire jusqu'en 1778 ;

Construction, lorsque cela était permis, de nouvelles églises catholiques en bois et non en pierre et loin des routes principales ;

Interdiction à un catholique d'enseigner dans une école publique ou privée ou d'instruire la jeunesse au sein du royaume sous peine d'une amende de vingt livres et de trois mois de prison pour chaque contravention. Loi abrogée en 1782 ;

Perte de tous les avantages payés par la Couronne pour alerter les autorités d'infractions perçues sur la population catholique dans la paroisse et le comté. »

C’est Daniel O’Connor qui fut le libérateur. Juriste, bon orateur, éduqué en France, en 1832, il a réussi à faire changer tout cela sans que le sang ne soit versé.

La « Grande famine »
La « Grande famine » est le nom donné à une famine majeure survenue en Irlande entre 1845 et 1852.

Cette catastrophe fut en grande partie le résultat de cinquante années d'interactions désastreuses entre la politique économique impériale britannique, des méthodes agricoles inappropriées et l'apparition du mildiou sur l'île, un parasite qui anéantit presque intégralement les cultures locales de pommes de terre, nourriture de base des paysans irlandais, l'immense majorité de la population d'alors.

Alors que la « Grande famine » faisait rage en Irlande, certains propriétaires terriens exigeaient quand même le paiement des loyers. Si les gens ne payaient pas, on brûlait leurs maisons.

Certains textes précisent que 50,000 familles ont été expulsées de la sorte.

En fin de compte, on chiffre à 1 million le nombre de personnes mortes des suites de la famine… et à 2 millions le nombre d’Irlandais ayant émigré au Canada, aux États-Unis et en Australie.

À suivre…
Inoubliable souper dans d’anciens wagons de l’Orient-Express !

The Pullman Restaurant, Galway, république d’Irlande

Photo ci-dessus : C’est dans ses anciens wagons de l’Orient-Express que se trouvent les tables du restaurant The Pullman !

Bibliographie
À la découverte de l’Écosse, Luc Giard, 2005, 65 pages;

Atlas en fiches, Royaume-Uni, l’Angleterre, l’Écosse, régions d’Angleterre, Cambridge et Oxford, Édimbourg, la Tamise, l'Irlande du Nord, Londonderry, l'Irlande, etc., Éditions Atlas, 2008;

Bleinheim Palace, Guide des lieux, 1988, 49 pages;

Encyclopédie libre Wikipédia Royaume-Uni, Angleterre, Oxford, la Tamise, Écosse, Édimbourg, Glasgow et plusieurs autres pages;

Irlande, Édition Bonechi, 2012, 128 pages;

La Gloire de l’Écosse, JarroldColour Publications, 1989, 116 pages;

Le Patrimoine mondial de l'UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages;

Les plus belles légendes irlandaises, Eithne Massey, The O’Brien Press, 2013, 64 pages;

LonelyPlanet - Écosse , Publication LonelyPlanet, 2011, version numérique;

L’Écosse, Jean-Louis Mathon, 1990, 125 pages.

Remplis sous: Irlande, Voyages Mots clés:
Commentaires (0) Trackbacks (0)

Aucun commentaire pour l'instant

Laisser un commentaire


Aucun trackbacks pour l'instant