Samyn et Delisle libérés par les Aigles

Revue de presse

Martin Sylvestre, L'Hebdo Journal, le 31 mai 2013

Les Québécois Dominique Samyn et Philippe Delisle ont appris une bien mauvaise nouvelle jeudi après le programme double des Aigles Can-Am face aux Saints de St.Paul alors qu'ils ont été libérés par l'équipe.

«C'est plate, car j'aurais aimé ça rester et m'impliquer pour que ça marche ici», indique Samyn.

Selon le gérant Pierre-Luc Laforest, la blessure du deuxième but régulier, Josh Colafemina, a pesé lourd dans la balance.

Photo ci-dessus : Dominique Samyn. (Photo, Marie-Eve Alarie)

«Ce n'est pas parce que Delisle et Samyn n'ont pas fait un bon travail, mais nous avions besoin de quelqu'un qui pouvait jouer à l'arrêt-court ou au deuxième but», mentionne-t-il.

Afin de remplacer les deux Québécois, les Aigles ont embauché les joueurs d'avant-champ Luis Piterson et Richard Arias.
«Maintenant, nous serons capables de survivre si nous avons des blessures au centre», avise Laforest.

Kneeland gagne le poste
Il faut dire que Delisle et Samyn étaient sur la corde raide en raison d'un surplus d'effectifs au troisième coussin, les deux partageaient le travail avec l'Américain, Cam Kneeland.

«Kneeland a gagné la bataille, mais ça ne veut pas dire qu'ils ne reviendront pas. Je sais où appeler s'il y a des blessures», fait mention Laforest.

Pour sa part, l'ancien numéro 4 des Aigles s'est montré plutôt évasif quant à un possible rappel.

«Je ne suis pas convaincu en voyant l'organisation embaucher des joueurs d'ailleurs pour prendre notre place», fait-il savoir.

Victoires recherchées
Par ailleurs, l'inexpérience de Samyn et Delisle dans le baseball professionnel a possiblement joué contre eux. Combiné à la rareté des victoires en ce début de saison, il était inévitable qu'un changement se produise dans l'alignement.
«Il faut gagner des matchs, c'est l'objectif. J'aimerais bien avoir plus de Québécois dans l'équipe, mais c'est difficile, car ceux que nous avions sortaient directement du collège. La marche est très grande», conclut Laforest.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.