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Les Aigles ne battent plus de l’aile

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 2 juillet 2013

Pierre-Luc Laforest

Si les Aigles volaient bas en début de saison, ils ont repris une altitude plus que respectable au cours des dernières semaines, au grand soulagement du gérant Pierre-Luc Laforest.

Photo ci-dessus : Après un début de saison boiteux, Pierre-Luc Laforest a vu ses Aigles retrouver le droit chemin au cours des dernières semaines. (PHOTO STEVENS LEBLANC)

L’ancien des Caps a avalé sa pilule et pris son mal en patience pendant que ses troupiers faisaient piètre figure à leurs premiers coups d’aile dans la Ligue Can-Am, tôt ce printemps.

Après cinq revers pour amorcer la campagne, les Trifluviens n’ont pu faire mieux que d’empocher quatre victoires seulement à leurs 15 premiers matchs. Les choses se sont placées tranquillement par la suite, au point où l’équipe a remporté trois de ses quatre dernières séries.

«Sans tomber dans les excuses, plusieurs facteurs ne jouaient pas pour nous. On avait de la difficulté avec notre terrain, la pluie a causé l’annulation de quatre matchs de suite, il n’y avait aucune façon d’établir le momentum. Tout allait en montagnes russes», a rappelé Laforest avant la parti d’hier.

L’émergence des lanceurs
Selon lui, la lumière au bout du tunnel est venue lorsque les artilleurs ont commencé à s’imposer. Lors de leurs cinq dernières victoires, les Aigles n’ont en effet concédé que 11 points à leurs rivaux.

«Les lanceurs commencent à relaxer un peu et tout dépend d’eux dans le baseball. Ce sont eux qui contrôlent l’allure du match. Les gars commencent à peine à s’amuser pour vrai et à se faire confiance», a-t-il expliqué.

Évidemment, l’éclosion du partant Jeff Shields, nommé lanceur du mois dans le circuit, n’est certainement pas étrangère aux succès de l’équipe; ce dernier a récolté cinq victoires en juin avec une moyenne de points mérités de 1,42.

«Jeff est notre as et, dès le début, je savais à quoi m’attendre. Il revenait d’une blessure au cou, mais son étoffe était incroyable. On a le même agent et il m’avait dit qu’il pouvait remporter des matchs à lui seul.

«Il est encore jeune et il mérite à nouveau sa chance dans le baseball affilié», a louangé Laforest au sujet de l’ancien de l’organisation des Diamondbacks de l’Arizona.

Jamais découragé
Même quand ses Aigles peinaient à trouver le chemin de la victoire, Laforest, tel un bon chrétien, n’a jamais perdu la foi.

«J’en ai vu pas mal des équipes dans ma carrière, des atroces comme des excellentes. Je savais qu’on se replacerait. Si les gars avaient abandonné, je ne l’aurais jamais accepté.

«J’ai déjà beaucoup appris comme coach, comme personne et comme motivateur à ma première saison à Trois-Rivières», a conclu Laforest.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.

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