Malo fait fi des bobos

Revue de presse

Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 21 juillet 2013

Même s’il est loin d’être en parfaite santé, Jonathan Malo connaît une superbe deuxième saison dans l’uniforme des Capitales.

La saison progresse et comme plusieurs autres, Malo commence à collectionner les blessures. Atteint par une fausse balle à un pied la semaine dernière, l’ancien de l’organisation des Mets de New York affirme que même si son rendement n’en souffre pas, la douleur est vive.

Photo ci-dessus : Jonathan Malo connaît une superbe deuxième saison dans l’uniforme des Capitales. Il reçoit ici un autre honneur. Patrick Scalabrini et la mascotte de l’équipe, Capi, l’entourent. (Photo Sébastien Dion)

«J’ai quasiment de la misère à marcher, mais sur le terrain, je le sens moins. En général, je me sens bien cette année, malgré plusieurs petits bobos. Quand tu gagnes, tu le sens moins», a-t-il souri.

À fond de train
Bref, que ça fasse mal ou très mal, Malo roule à fond de train. Ses 74 coups sûrs avant le match d’hier constituaient un sommet dans l’équipe et le troisième meilleur total du circuit.

«L’an passé, il fallait que je m’habitue à jouer tous les jours. La fatigue physique s’accumulait. Cette année, je suis habitué et je sais quand c’est le moment de m’accorder un répit. Ça va bien et je touche du bois pour que ma bonne séquence continue.»

En plus de frapper, Malo court comme un lièvre, lui qui a volé 21 buts, contre seulement neuf la saison dernière.

«L’an dernier, je frappais après Sébastien (Boucher) et je voulais toujours lui laisser de l’espace pour frapper au premier but. On en a parlé ensemble avant la saison cette année et je lui ai dit que je m’essaierais plus souvent. Il n’a pas peur de perdre un lancer et il préfère me voir en position de marquer. Ma blessure au pied me ralentit, mais ça devrait aller.»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.