Le mot du jour : niniche

Textes et recherches de Jacques Lanciault

Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures...

Mercredi, 14 janvier 2015

Source de la recherche
Une question posée lors de l’émission Questions pour un super champion, diffusée sur les ondes de TV5 Monde en janvier : « Quel est ce bonbon,provenant de la commune de Quiberon en Bretagne, primé comme meilleur bonbon de France au patrimoine culinaire de l’Hexagone?»

Réponse : les niniches de Quiberon.

Définition
Aucun des dictionnaires que j’utilise ne définit le nom féminin niniche.

Il faut donc se tourner vers Internet pour trouver une définition.

Sur la page Niniches de Quiberon de l’encyclopédie libre Wikipédia nous retrouvons les précisions suivantes :

« La niniche de Quiberon est une petite sucette ronde toute en longueur, fabriquée par la maison Audebert - L'Armorine depuis 1946, à Quiberon, a été primée meilleur bonbon de France en 1946.

On retrouve également sur le site de la Maison Audebert les informations suivantes :

«Crées par Yvonne et Raymond Audebert, les "Niniches" sont une véritable institution à Quiberon, depuis 1946.

Raymond Audebert a inventé la recette gardée secrète de la fameuse "Niniche", sucette typique de Quiberon, spécialité désormais référencée au patrimoine culinaire de France, ainsi que le Salidou, caramel au beurre salé.

Le fils, puis le petit-fils de Raymond Audebert ont su perpétuer le savoir-faire et les traditions. Un savoir-faire connu et reconnu, l'Académicien Hervé Bazin dans son roman "Le Matrimoine" paru en 1991 ( éditions du Seuil ) a même écrit: "Rendons à Niniche ce qui est à Niniche et à César ce qui lui est dû".»

Photo ci-dessus : Sachet de 12 Niniches (6 fruits/6 caramels), sucette typique de Quiberon. Spécialité Quiberonnaise primée meilleur bonbon de France. La Maison d'Armorine s'inspire des anciennes recettes de nos grands-mères bretonnes pour créer toute une gamme de douceurs sucrées. Créée en 1946, cette institution reste l'un des derniers paradis gourmands artisanaux de Bretagne.