Engouement positif pour Montréal

Revue de presse

Pierre Durocher, Le Journal de Montréal, le 4 octobre 2015

ST. PETERSBURG | Russell Martin se réjouit d’apprendre que le nombre de partisans des Blue Jays croît sans cesse au Québec, surtout à Montréal. Qui aurait cru cela possible il y a un an ou deux à peine?

On aperçoit de plus en plus de jeunes dans les rues du centre-ville de Montréal qui portent la casquette de l’équipe torontoise.

Photo ci-dessus : Russell Martin salue la foule après avoir claqué une longue balle donnant la victoire aux Blue Jays.

«Je trouve ça génial de voir que les Jays gagnent en popularité au Québec, car cela a pour effet de stimuler l’intérêt pour le baseball, a-t-il confié. Ça ne peut faire autrement que d’aider la cause des dirigeants du Projet Base¬ball Montréal.»

L’engouement pour les Blue Jays se ressent à travers tout le Canada.

«C’est devenu gros, notre affaire, a reconnu Martin. On sent que tout le pays est derrière nous. Les Canadiens aimeraient revoir les Blue Jays en Série mondiale. On va tout faire pour que ça arrive.»

Visite des Red Sox
Le receveur québécois a déjà hâte de revenir jouer au Stade olympique en avril prochain, alors que les Blue Jays disputeront leurs deux derniers matchs préparatoires contre les Red Sox de Boston.

«Ça s’annonce extraordinaire, comme ambiance, parce que je sais que les Red Sox comptent un grand nombre de partisans au Québec. L’appui de la foule risque d’être ¬partagé. On verra bien.»

Martin a répété que les joueurs des Blue Jays apprécient grandement cette visi¬te annuelle à Montréal.

«Et les joueurs plus âgés à travers la Ligue, qui ont affronté les Expos à l’époque, sont unanimes pour dire que Montréal était leur ville préférée, malgré les défauts du Stade olympique, a-t-il précisé. Mes coéquipiers sont sincères. Ils adorent jouer à Montréal.

«Lorsque je vois les gradins vides au Tropicana Field, à Tampa, ça me désole, a poursuivi Martin. J’aimerais tellement que le baseball majeur revive à Montréal...»

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.