Oct/150
La cathédrale d’Aix-la-Chapelle… ou l’empereur Charlemagne en pièces détachées !
Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 4e d’une longue série de reportages relatifs à un fascinant voyage en Allemagne que nous avons réalisé avec Voyages Lambert à l’automne 2015!
Aix-la-Chapelle, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Allemagne, jeudi 8 octobre 2015 – Notre promenade découverte « Sur les pas de Charlemagne » dans le centre historique d’Aix-la-Chapelle a été des plus intéressante…, et ce, malgré les gouttes de pluie qui nous ont assaillis durant toute la matinée !
Mais, notre rencontre avec Charlemagne n’est pas terminée pour autant, puisque les visites prévues au programme de l’après-midi sont la cathédrale, elle qui est inscrite à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, son trésor, là où sont conservées nombre de reliques sacrées, en plus de celles de l’Empereur, et finalement le musée… lieu de l’authentique « trône » de Charlemagne.
Puis nous ferons nos adieux à Aix-la-Chapelle pour reprendre notre route, cette fois-ci en direction de Trèves, Trier en allemand, où nous nous installerons pour deux nuits !
Photo ci-dessus : Peut-on imaginer un trône plus sobre pour un empereur !
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Dès la visite guidée de la matinée terminée, nous nous mettons à la recherche d’un restaurant pour le dîner. Nous entrons finalement au « Café & Bistro Macaroni » situé sur la rue Schmiedstraße.
Photo ci-dessus : Le restaurant « Café & Bistro Macaroni » où nous avons dîné à Aix-la-Chapelle.
Nous partageons une pizza hawaiienne et une salade maison, le tout accompagné d’une eau minérale et d’une bière. Il nous en coûte 27€.
Lorsque nous sortons du restaurant à 13 heures, la pluie a cessé et conséquemment la foule des touristes a envahi les rues. Nous profitons de notre temps libre pour y aller d’une petite «flânerie» dans ce superbe quartier.
Photo ci-dessus : Tout est proche à Aix-la-Chapelle.
Photo ci-dessus : Une belle bâtisse historique.
Photo ci-dessus : Superbe décor… quelles couleurs !
Nous repassons devant le magasin « Nobis Printen » que nous avons vu ce matin. Maintenant, les acheteurs de pains d’épices sont nombreux… ils forment même une longue file sur le trottoir devant le magasin!
Photo ci-dessus : Puis, nous voici de nouveau dans les environs de l’Hôtel de Ville et de la cathédrale. Nous nous arrêtons quelques instants devant l’imposante « tour de l’horloge » !
Avant de rejoindre le groupe pour la visite guidée de la cathédrale, nous tournons autour du lieu saint, qui rappelons-le a été le premier édifice allemand à être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO (1978). L’église est ornée d’un grand nombre de statues, pour la plupart en bon état !
Photos ci-dessus : De belles statues, certainement restaurées depuis peu, se retrouvent un peu partout sur les façades extérieures de la cathédrale.
Photo ci-dessus : Dans les jardins de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, nous pouvons admirer ce personnage. Il s’agit de Saint-Stephanus… Il a été le premier roi de la Hongrie et a converti les Magyars païens au catholicisme. L’œuvre est du sculpteur hongrois Imre Varga qui l’a réalisée en 1993.
Le musée de la Cathédrale et ses trésors
À 13 h 40, nous rejoignons le groupe au point de rencontre indiqué par notre accompagnatrice de Voyages Lambert, Krystyna Wozniak.
Photo ci-dessus : L’entrée ouest de la cathédrale, celle par laquelle nous accédons « au trésor », est notre point de rendez-vous pour la visite guidée de l’après-midi.
Nous entrons dans la salle des trésors, là où notre guide locale pour la visite de la cathédrale, Jutta, nous accueille en nous précisant : « Le Trésor de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle est l'un des principaux trésors ecclésiastiques du nord de l’Europe. Nous y verrons ses œuvres les plus importantes, dont la Croix de Lothaire, en or incrustée de pierres précieuses, un buste-reliquaire de Charlemagne en argent et or, ainsi qu’un sarcophage de marbre décoré d'un relief représentant le rapt de Proserpine qui a longtemps contenu le corps de Charlemagne. »
Photo ci-dessus : Notre charmante guide pour la visite de la cathédrale d’Aix-la-Chapelle, Jutta.
Pour prendre des photos dans le musée de la cathédrale, il faut acheter un permis pour la modique somme de 1€. Je l’achète avec plaisir.
Photo ci-dessus : Dans l’entrée du musée, nous sommes accueillis par un Charlemagne tenant la cathédrale entre ses mains.
D’entrée de jeu, nous nous retrouvons devant un sarcophage… « C’est le tombeau de Charlemagne, dit le « sarcophage de Proserpine », nous indique Jutta. « Il date du IIe siècle et a été amené de Rome à Aix-la-Chapelle à la demande de Charlemagne lui-même. »
Photo ci-dessus : Un superbe relief du « rapt de Proserpine » décore le devant du sarcophage dans lequel le corps de Charlemagne a été inhumé.
« Charlemagne est décédé en 814 et a été enterré le jour même de sa mort. Ce n’est qu’en 1166, après que Frédéric Barberousse eut obtenu la canonisation de Charlemagne, qu’il a fait rouvrir le tombeau pour déposer ses restes du nouveau saint dans le sarcophage de marbre de Proserpine. »
Notre guide explique en détail le relief qui est affiché sur le sarcophage. Les deux paragraphes ci-dessous que l’on peut lire dans l’encyclopédie libre « Wikipédia » résument à merveille les propos de notre guide.
« Proserpine est une divinité romaine, équivalente à Perséphone dans la mythologie grecque. Elle est la fille de Cérès (ou Déméter) et de Jupiter (Zeus en Grec). Proserpine est la déesse des saisons.
La mythologie raconte qu’elle a été enlevée par Pluton, dieu des Enfers, qui l’a ensuite épousée. Comme Pluton (Hadès en Grec) est le frère de Jupiter et ce dernier le père de Proserpine, on déduit que Pluton est en couple avec sa nièce. Un accord aurait été conclu avec celui-ci afin qu'elle puisse retourner avec sa famille certaines périodes de l’année. Ainsi, elle passe six mois aux Enfers (ce qui symbolise notre automne et notre hiver) puis six mois avec sa mère (ce qui correspond à nos printemps et été). »
Au terme de sa description du relief, notre guide ajoute : « Outre le sarcophage de Proserpine, Charlemagne a fait transporter bien d’autres objets de Rome, dont des colonnes romaines qu’il a fait installer dans la cathédrale et dans son palais royal. Malheureusement, ces colonnes étaient si belles que Napoléon les a fait transporter en France lorsqu’il a occupé Aix-la-Chapelle au début du XIXe siècle. Depuis, quelques-unes ont été remises à la cathédrale, mais les quatre plus belles, des colonnes en porphyre rouge, sont toujours exposées au Musée du Louvre. »
Nous voyons un buste de Charlemagne, « le reliquaire le plus connu de la cathédrale », lance fièrement notre guide. « Il renferme une partie du crâne de l’empereur. Ce reliquaire, en argent doré, est serti de pierres précieuses et a été offert par Charles IV lors de son couronnement en 1349. »
Photo ci-dessus : Le buste reliquaire de Charlemagne dans lequel est conservée une partie du crâne de l’empereur.
Photo ci-dessus : Nous voyons également ce reliquaire en forme de bras dans lequel sont conservés quelques ossements… présumons qu’ils sont également de Charlemagne !
Jutta nous mène devant la vitrine contenant « La croix de Lothaire », une œuvre d’art datant de l’an 1000. « Elle contient 144 pierres précieuses, nous dit-elle, et affiche du cristal de roche au centre… avec un camée de l’empereur romain Auguste. À l’arrière de l’objet, le Christ crucifié apparaît gravé dans le précieux métal.
Photo ci-dessus : La « Croix de Lothaire », une croix processionnelle décorée d’un camée antique d'Auguste, un cadeau offert à la cathédrale par Otton III vers l’an 1000!
Puis, nous nous retrouvons devant le retable de l’autel des apôtres. Il est surmonté d’un grand tableau triptyque. C’est le retable de la passion et il date de 1515.
Photo ci-dessus : Le tableau central du triptyque décorant le retable de la passion.
Nous sortons du musée et nous retrouvons devant la Porte du loup !
Photo ci-dessus : La Porte du loup est en bronze et date de la fin du VIIIe siècle. Ses poignées représentent des têtes de lion. Remarquez la fissure en bas de la porte, à droite.
Avant d’entrer, notre guide attire notre attention sur une fissure au bas de la porte. « Les dommages infligés à cette porte sont l’œuvre… du diable lui-même», lance-t-elle le plus sérieusement du monde !
Et elle poursuit en nous racontant la légende de la construction de la cathédrale. « Alors que le peuple d'Aix-La-Chapelle manquait d'argent pour terminer la construction de sa cathédrale, un homme se présenta et proposa de financer la fin de la construction…, en échange de l'âme de la première personne qui franchirait la porte de cette même cathédrale.
Les Aixois acceptèrent et la cathédrale fut terminée. Tout le monde pouvait maintenant contempler sa beauté, mais personne n'avait oublié le châtiment que leur réservait le franchissement du seuil de la porte.
Un habitant eut alors l'idée d'envoyer une louve franchir la porte pour se débarrasser à jamais de ce châtiment.
La louve venait à peine de franchir la porte que le diable s'empara de son âme…, et ce, avant même de s’apercevoir de la supercherie. Pris d'une énorme colère, le diable se met alors à cogner violemment la porte ce qui provoqua la fissure que l’on peut voir. »
Et de continuer Jutta, « cette porte se nomme aujourd’hui la « Porte du Loup » pour honorer la mémoire de la louve sacrifiée. »
« La plus vieille partie de la cathédrale date de l’époque carolingienne, c’est-à-dire des VIIIe et IXe siècles. Les travaux de construction ont commencé par l’érection de la chapelle palatine en 790. Au fil des ans, le bâtiment fut agrandi à maintes reprises. C’est pourquoi il présente des styles architecturaux différents. »
« Dès le Moyen-Âge, l’église dû être agrandie en raison de l’afflux de pèlerins venant se recueillir sur la tombe de Charlemagne et sur les reliques sacrées conservées dans la cathédrale ou venant prier pour la fin de l’épidémie de peste. »
Photo ci-dessus : Voici la meilleure vue d’ensemble de la cathédrale que nous puissions avoir. La flèche du clocher est un élément qui y a été ajouté en 1884 !
En fait, la cathédrale a été de tout temps un chantier permanent. La Deuxième Guerre mondiale a infligé de lourds dommages au bâtiment, des dommages qui ont demandé des années de travaux !
L’Octogone
Nous entrons. Le décor est impressionnant !
Nous sommes dans une sorte de rotonde. La décoration du plafond et des murs est de style byzantin nous rappelant celle de l’église Saint Vitale de Ravenne en Italie. C’est la partie la plus ancienne de la cathédrale, celle datant du VIIIe siècle et est appelée « L’octogone » !
Photo ci-dessus : La superbe coupole décorée d’une mosaïque qui nous montre les « 24 Anciens » devant le trône de Dieu.
Notre guide attire notre attention sur les 32 colonnes romaines transportées de Rome à la demande de Charlemagne, ainsi que des barrières en bronze servant de rambarde à l’étage.
Elle nous indique également le superbe lustre octogonal au-dessus de nos têtes. « Il représente « la Jérusalem Céleste » et a été adapté à la forme octogonale de la chapelle. »
« Comme vous pouvez le remarquer, les bougies du lustre ne sont pas allumées. Elles ne le sont que pour des événements spéciaux. »
Photo ci-dessus : Le superbe lustre que l’on peut admirer dans la salle de l’octogone… qui pèse 450 kg.
Nous ne connaissions pas le concept de « Jérusalem céleste ». Ce n’est que lors de nos recherches en vue de la rédaction de ce texte que nous avons lu sur le sujet. L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend :
« Selon le Livre de l'Apocalypse, attribué à Jean l'évangéliste, et où il décrit ses visions surnaturelles, la « Jérusalem céleste » est l'image du lieu où les fils et filles de Dieu vivront leur éternité. Elle serait la Ville sainte, la demeure de Dieu. Un lieu spirituel.
À partir des images proposées dans le texte, Saint Jean fait une description bien détaillée de ce lieu de bâtiments en pierres précieuses, en or pur et toujours baigné par la lumière divine. Le texte affirme que, pour rester dans ce lieu, il faut être pur, sans fautes qui puissent maculer cette pureté exigée. »
Notre guide nous indique que des messes catholiques sont célébrées ici tous les jours.
Nous voyons une statue de la Vierge vêtue de véritables vêtements. « Elle possède plus de 50 robes », affirme notre guide. « Elle serait la dame d’Aix-la-Chapelle détenant la plus riche garde-robe. »
Photo ci-dessus : Une belle statue de la Vierge vêtue d’une toilette en véritables tissus, comme la Vierge noire de la Daurade que nous avons pu admirer à Toulouse.
Photos ci-dessus : Un décor sublime !
La salle des Châsses
Nous entrons dans la salle des Châsses. Il y a des vitraux immenses jusqu’au plafond. « Ils s’étirent sur 27 mètres de hauteur et couvrent une superficie de 1000 mètres carrés », précise Jutta.
La « châsse de Marie », dont l’extérieur est en argent doré, est conservée dans une maison de verre ! « Elle contient quatre reliques qui sont montrées au public tous les 7 ans depuis 1349 », nous informe notre guide. « Ces reliques sont le pagne du Christ, la robe de la vierge, une étoffe de Jésus Christ sur la croix et le suaire de Saint-Jean-Baptiste. »
Il y a une autre châsse, celle-ci décorée de figurines sculptées représentant les successeurs de Charlemagne. C’est la châsse de Charlemagne, celle qui contient les restes de l’Empereur.
Photo ci-dessus : La châsse de Charlemagne est longue de 204 cm, large de 57cm et haute de 94cm! Il s’agit de la plus grande châsse romane de la région du Rhin-Meuse… après la châsse des trois Rois Mages de Cologne !
« D’après les tests réalisés avec les techniques modernes, il est fort probable que les restes qui sont dans cette châsse soient bien ceux de Charlemagne, car l’époque, la date des ossements et leurs tailles correspondent », avance notre guide.
« Charlemagne a eu cinq épouses et des concubines… et il était père de vingt enfants. Toutefois, ses épouses sont enterrées dans les caveaux de leur famille respective. »
« Il n’y a pas de crypte dans cette cathédrale. »
Au sol, nous voyons une plaque commémorative célébrant Otton III, celui qui a donné au trésor de la cathédrale la croix de Lothaire.
Nous apercevons l’ambon d’Henri II, qui date de la période 1002 à 1014. Ce dernier fit incruster en forme de croix dans le relief doré des pierres précieuses de sa collection.
Photos ci-dessus : Le superbe ambon décoré de pierres précieuses, cadeaux d’Henri III.
Avant de quitter les lieux, nous nous approchons du maître-autel dont le retable, la paladoro, est en or !
Photo ci-dessus : Le retable en or, la paladoro, est un des objets précieux qui ornent la cathédrale d’Aix-la-Chapelle. Il aurait été fabriqué entre 1000 et 1020 dans un atelier d’orfèvrerie de Fulda et offert par Otton III. Il présente des scènes de la Passion du Christ.
La salle du trône
Nous montons à l’étage pour voir la salle du trône… dont le trône est bien simple. Six marches mènent au siège impérial qui est composé de plaques de marbre provenant de Pyros, mais ramené d’un temple de Jérusalem.
Quant aux six marches y menant, elles ont été construites à même le marbre d’une colonne romaine.
« Les matières premières utilisées provenant de Rome et de Jérusalem, ce trône véhicule donc une symbolique très forte », hasarde Jutta.
« Jusqu’en 1978, le public pouvait s’asseoir sur le trône de Charlemagne », se désole-t-elle ! « Quand la cathédrale a été inscrite à la liste du patrimoine de l’UNESCO, cette pratique a cessé. »
Photo ci-dessus : Le trône de Charlemagne, sur lequel tous les souverains ont pris place entre 936 et 1531 pour leur cérémonie de couronnement… ne peut pas être plus sobre !
Nous terminons la visite à 15 h 25 et Krystyna remercie chaleureusement Jutta qui a été des plus intéressantes.
En route pour Trèves
Nous sortons du centre historique et retrouvons Gabor et son autocar, stationné non loin de la cathédrale. Nous reprenons la route à 15 h 50 et filons en direction de Trèves.
Nous avons environ 2 h 30 de route à faire ! Mais étant donné la circulation qui est très lourde, il nous faudra certainement plus de temps.
« Nous passerons par la Belgique, nous informe Krystyna, c’est le chemin le plus court pour nous rendre à Trèves ».
Et elle ajoute que sur ce segment de route, il n’y a pas de limite de vitesse ! « Les Allemands sont très disciplinés au volant et ils conduisent, pour la plupart, d’excellents véhicules. » Elle précise toutefois que la vitesse des autocars est limitée à 100 km/h.
Elle profite de l’occasion pour nous parler de notre prochaine journée.
« Nous logerons pour les deux prochaines nuits dans un petit hôtel très moderne. Le petit déjeuner y est servi à compter de 7 heures le matin, mais le restaurant n’offre pas les autres repas, donc nous devrons sortir pour souper ce soir. »
« Demain, dès 9 h 15, nous partirons pour une longue promenade à la découverte de Trèves. Notre guide se prénomme Elke. Nous serons avec elle toute la matinée ainsi que de 14 à 16 heures en après-midi. Le reste de la journée, incluant le souper, sera libre. »
À 18 h 10, Krystyna nous indique que nous sommes à 8 km de Trèves, mais la circulation est congestionnée et nous n’arrivons à l’hôtel qu’à 18h45… après avoir traversé un pont sur la Moselle.
Lors de la remise des clefs, notre accompagnatrice fixe le rendez-vous pour le départ vers notre restaurant à 19 h 15.
L’hôtel se nomme « Ante Porta ». Nous y avons la chambre 111. Pour nous y rendre, nous montons un escalier, longeons un corridor et devons sortir à l’extérieur, sur une galerie, pour atteindre notre chambre… Un hôtel de style motel !
La décoration est minimaliste, mais la chambre est propre et confortable.
Photo ci-dessus : Notre chambre à l’Hôtel Ante Porta de Trèves.
Nous redescendons pour le départ vers le restaurant à 19 h 15, sans avoir le temps de nous changer.
Nous marchons une quinzaine de minutes, traversant la gigantesque Porta Nigra que nous visiterons demain, pour arriver au centre historique de la ville.
Il y a beaucoup d’animation dans le centre historique, surtout des jeunes en groupe avec leur propre bière ou en achetant dans des bars mobiles dans la rue.
Le restaurant se nomme Schlemmereule et on nous y sert un repas « quatre services ». Malheureusement, malgré un menu (menü en allemand) intéressant, la cuisson des mets qui laisse à désirer et le service extrêmement lent rendent notre expérience culinaire fort désagréable !
Sur le chemin du retour, nous constatons que la fête estudiantine est terminée… une multitude de déchets jonchent la rue. Le lendemain tout aura été ramassé, et ce, même si nous y passerons particulièrement tôt. Notre guide locale nous apprendra qu’il s’agissait de la fête du début des cours !
Méli-Mélo
La lettre allemande « ß », qui se nomme « eszett », se prononce « ss ».
Écrire « Nous entrons finalement au « Café & Bistro Macaroni » situé sur la rue Schmiedstraße », comme nous l’avons fait au premier paragraphe de ce texte constitue un pléonasme, puisque la particule « straße » qui suit le nom « Schmied » signifie rue. Nous aurions pu écrire « situé rue Schmied » ou encore « situé sur Schmiedstraße ».
À suivre…
À la découverte de Trèves !
Photo ci-dessus : La Porta Nigra, la porte noire, est l’emblème de la ville de Trève. Elle est la plus grande porte citadine encore conservée de ce côté des Alpes !
Textes précédents :
Vous pouvez lire les textes précédents de nos reportages sur l'Allemagne en cliquant sur les liens ci-dessous ou en accédant directement à l'onglet "Allemagne" de la rubrique «Voyages» de la barre de menu.
Notre voyage en Allemagne : Trajet proposé par "Voyages Lambert"
1er texte : Willkommen in Köln… Bienvenue à Cologne, sur les berges du Rhin!
2e texte : Cologne: sa cathédrale, ses berges sur le Rhin et ses belles maisons !
3e texte : À Aix-la-Chapelle… sur les traces de Charlemagne!
Bibliographie
Aachen, Aix-la-Chapelle, guide de la ville et de la cathédrale,, Édition Michael Imhof Verlag, 2011, 31 pages;
Allemagne, faits et réalités,, Societäts Verlag, 2010, 192 pages;
Allemagne, des villes vivantes, Office national allemand du tourisme, 2010, 198 pages;
Atlas en fiches, Allemagne, Bavière, Rhénanie-Palatinat, Ruhr, Saxe, Berlin, Cologne, Munich, Main, Neckar, etc., Éditions Atlas, 2008;
Cartoville - Berlin, Guides Gallimard, 12e édition;
Encyclopédie libre Wikipédia Allemagne, Cologne, Aix-la-Chapelle, Charlemagne, Trèves et plusieurs autres pages;
Le Patrimoine mondial de l'UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages;
LonelyPlanet - Berlin , Publication LonelyPlanet, 2013, 352 pages;
Trèves, à la découverte de la plus vieille ville d’Allemagne,, Rahmel-Verlag, 48 pages.
Aucun trackbacks pour l'instant
25 octobre 2017
Merci beaucoup, cela m’a beaucoup aidé pour mon exposé d’histoire .
mais le Musée du Louvre_ ne prend pas de « S » à Louvre…
25 octobre 2017
Super. Merci de m’avoir signalé ma faute. J’ai corrigé.