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Kovalev et Pascal réunis grâce à Madosa, une artiste qui a également peint Russell Martin

Revue de presse

Benoît Rioux, Canoe.ca, 30 janvier 2016

Russell Martin

Si Sergey Kovalev et Jean Pascal ne peuvent pas se voir en peinture, l'artiste québécoise Madosa aura minimalement réussi à réunir les deux boxeurs sur une même toile en marge du combat de ce samedi, au Centre Bell.

Présenté aux pugilistes plus tôt cette semaine, le tableau a particulièrement plu à Kovalev, si bien que le Russe a même démontré de l'intérêt pour en faire l'acquisition.

«Kovalev est un vrai bijou comme personne, a par ailleurs qualifié celle dont le véritable nom est Marie-Dominique Savard. Il a vraiment pris le temps de me rencontrer. C'est un homme simple, pas hautain. Il était aussi super attentionné.»

Madosa conserve aussi de bons mots pour Pascal qui, comme Kovalev, a bien voulu autographier son œuvre, laquelle sera exposée dans la section 117 pendant la soirée du combat.

«J'ai senti que Jean Pascal était beaucoup dans sa bulle, mais je le sentais reposé et prêt pour le combat», a mentionné l'artiste.

À défaut de se prêter au jeu des prédictions, Madosa a bien voulu parler de sa propre spécialité : les portraits d'athlètes.

Ayant d'abord peint des sportifs pour faire plaisir à ses proches, une nouvelle carrière inattendue a commencé à se développer au cours des dernières années. C'est ainsi qu'une toile mettant en vedette Russell Martin, qui devait, à prime abord, aller dans la chambre à coucher de son fils de 3 ans Thomas, a finalement trouvé preneur auprès de l'agent du joueur de baseball Matt Colleran.

«J'ai fait des démarches auprès de l'entourage de Russell Martin pour que la toile soit autographiée, mais l'agent a insisté pour l'acheter», a expliqué Madosa, qui peine encore à croire à son succès soudain.

Puisqu'elle avait promis un tableau à son garçon, l'artiste en a fait un autre différent illustrant le receveur des Blue Jays de Toronto. Cette fois, c'est la maman de Martin, Suzanne Jeanson, qui a souhaité l'obtenir.

Russell Martin

Un rêve en devenir
Malgré plusieurs ventes (à 2 $ le pouce carré), la jeune femme originaire de Jonquière ne vit pas de son art. Elle occupe toujours un poste à temps plein comme opératrice pour une compagnie pharmaceutique.

«Ce serait mon rêve de vivre de ça», a-t-elle avoué.

Pour le moment, en plus de son talent indéniable, Madosa montre aussi un cœur d'or. C'est ainsi qu'elle offre parfois certains tableaux à différentes causes caritatives.

Parmi ses nouveaux projets, un tableau des meilleurs joueurs des Blue Jays doit être réalisé et donné pour une vente aux enchères au profit de la Fondation Jays Care. Pour l'appuyer dans son horaire plutôt chargé, il est de mise de souligner que Madosa compte sur un fidèle allié: son copain Dominic Lavallée.

Revue de presse publiée par Jacques Lanciault

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