Sep/160
L’ancienne mine de sel de Wieliczka… très très impressionnant!
Texte et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 44e d’une longue série de reportages relatifs à un fascinant voyage que nous avons réalisé en Pologne à la fin de l’été 2016!
Wieliczka, Pologne, dimanche 11 septembre 2016 - De Cracovie, nous nous rendons ce matin dans la petite ville de Wieliczka, où nous visiterons une mine de sel. Il s’agit d’une mine exploitée depuis… l’an 1251!
Aujourd’hui, le site de la mine, qui est inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO depuis 1978, est aménagé avant tout pour le plaisir des touristes.
Même si la mine est creusée sur 9 niveaux et qu’elle coure sur plus de 300 kilomètres de tunnels, nous ne marcherons que sur trois niveaux et parcourrons moins de 1 pour cent de la longueur totale des tunnels. Nous aurons la chance d’admirer au passage des grottes fort bien décorées, puisqu’au fil des ans, les mineurs y ont sculpté, dans le sel, de nombreux monuments.
Photo ci-dessus : L’extraction d’immenses blocs de sel dans la mine de Wieliczka a créé de grandes pièces que les mineurs sculpteurs ont décorées avec grand talent. Dans la pièce nommée la « Chapelle Sainte Kinga », nous avons pu admirer, entre autres, ce bas relief représentant « La fuite en Égypte ». L’œuvre a été réalisée entre 1927 et 1963 par un sculpteur autodidacte nommé Antoni Wyrodek.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.
Notre réveille-matin fait entendre ses bips sonores dès six heures ce matin…, et ce, parce que nous devons grimper dans l’autocar pour filer en direction de l’ancienne mine de sel de Wieliczka dès 8 h15.
Après un bon petit déjeuner à l’hôtel, le Holiday Inn Krakow, nous rejoignons les autres membres de notre groupe de voyageurs à 8 h 10 à la réception de l’hôtel. Puis, tous ensemble nous nous rendons à l’autocar qui démarre à l’heure prévue.
Krystyna Wozniak, notre accompagnatrice de Voyages Lambert, nous informe que l’ancienne ville de sel de Wieliczka n’est située qu’à une trentaine de minutes de Cracovie.
« Cette ancienne mine est un des sites touristiques les plus connus de Pologne. Plus d’un million de touristes s’y rendent annuellement. »
« Le site est d’ailleurs inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1978. »
« On y a exploité une mine de sel gemme durant près de 900 ans. L’exploitation a pris fin en 1996. »
L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que « la halite, ou le sel gemme dans le langage minier sont une espèce minérale solide composée de chlorure de sodium. L’halite est le principal constituant du sel employé pour le salage des routes, en plus d’être utilisé dans l’industrie alimentaire, comme conservateur, et ce, depuis l’Antiquité. »
Et notre accompagnatrice de poursuivre : « C’est un incroyable labyrinthe souterrain fait de grottes, de tunnels et de salles remplies de sculptures et de bas-reliefs, tous taillés dans le sel au cours des siècles par les travailleurs de la mine. »
« Nous aurons un guide local pour la visite et les photos sont permises, mais vous devez acheter un permis. »
« Nous descendrons passablement creux sous terre en utilisant un escalier en colimaçon… mais carré! »
Outre de nous donner des précisions sur notre prochaine visite, Krystyna profite du trajet pour nous rappeler qu’après cette visite nous aurons temps libre pour le reste de la journée.
Elle souligne également que demain, lundi, nous quitterons notre hôtel de Cracovie dès 8 heures le matin.
Nous arrivons à l’ancienne mine à 8 h 40 et descendons du car.
Photo ci-dessus : L’édifice servant d’entrée à la mine de sel de Wieliczka.
Il fait beau et chaud… et déjà il y a une longue file d’attente. « Notre heure de visite est 9 h 05 », nous lance Krystyna pour nous rassurer.
Photo ci-dessus : Il n’est pas encore 9 heures du matin et déjà la file d’attente est longue.
Il y a plusieurs groupes, dont un de Traditours. Nous revoyons Andrej, notre guide local à Gdańsk.
Photo ci-dessus : Comme nous l’avons déjà mentionné, l’ancienne mine de sel de Wieliczka est inscrite à la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1978.
Notre guide local pour la visite de la mine nous rejoint, il se prénomme Ryszard.
Photo ci-dessus : Notre guide local pour la visite de l’ancienne mine de sel de Wieliczka, Ryszard.
Voyage au centre de la Terre
Nous entrons à 9 h 10 et amorçons notre descente en empruntant un escalier en bois.
« Dans un premier temps, nous précise notre guide, nous descendrons jusqu’à une profondeur de 64 mètres. »
En regardant vers le bas au début de la descente, nous constatons que c’est très profond.
Il y a congestion dans l’escalier, un groupe est devant nous, en bas de nous devrions nous écrire, et un autre est derrière, en haut.
Nous sentons la ventilation… et l’air se fait de plus en plus frais.
« La température dans la mine est maintenue à 14 degrés Celsius », précise Ryszard.
Et il ajoute : « Nous descendrons 860 marches… où nous croiserons 54 paliers! »
« L’endroit le plus profond de la mine est situé à 327 mètres de profondeur… Pour vous permettre de comparer, sachez que la tour Eiffel culmine à 324 mètres! »
« En 1251, c’est-à-dire au début de l’exploitation de la mine, la profondeur maximum étant de 64 mètres, bien évidemment parce que l’outillage était rudimentaire. »
« Notre visite commencera au niveau 1, situé justement à 64 mètres de profondeur. Puis, tranquillement nous nous rendrons au niveau 3 qui lui est situé à 135 mètres de creux. Nous verrons des galeries, des chapelles souterraines et des petits lacs. »
Il y a un peu plus de 300 km de galerie, mais ne vous inquiétez pas, nous en emprunterons que moins de 1 %.
Nous arrivons au premier niveau où il y a un puits. « Il s’agit du puits Antonia. Il relie le premier niveau au troisième niveau.
Photo ci-dessus : Le levier du puits Antonia servait à remonter le sel du troisième niveau au premier niveau.
Nous voyons de petites salles où l’on présente des reconstitutions des moyens de travail d’une autre époque.
« Au moyen-âge, la machinerie était très simple et pourtant elle a été utilisée jusqu’à la fin du XIXe siècle », fait valoir notre guide.
« Il y a treize millions d’années, la mer baignait le paysage ici. Tout a commencé quand l’endroit s’est réchauffé et que le sel gemme s’est évaporé. Sont apparus alors des cristaux, une sorte de sel. »
Nous passons devant plusieurs portes. « Elles servent à maximiser le système de ventilation et à éliminer le méthane », explique Ryszard.
Photo ci-dessus : Nous croisons un long tunnel.
« De son origine jusqu’à 1772, la mine appartenait à des princes, puis à des rois. Elle était alors appelée “La mine royale”. Mais, entre 1772 et 1918, ce sont les autorités autrichiennes qui ont géré la mine. »
« Au moyen-âge, le sel était un produit de luxe, car il permettait de conserver les aliments. »
La salle Nicolas Copernic
Nous arrivons dans une sorte de rotonde. Il s’agit de la salle « Nicolas Copernic ».
Photo ci-dessus : Au centre de la salle Nicolas Copernic prend place une statue de sel de l’éminent astronome polonais. Elle est l’œuvre de Władysław Hapek (1928-1991) qui l’a réalisée en 1973 pour commémorer le 500e anniversaire de la naissance de Copernic.
En 1493, Copernic, alors étudiant à l’Université Jagellonne, a visité la mine.
Notre guide mentionne que le sel est une roche translucide et comestible… et il nous en fait une démonstration!
Photo ci-dessus : Dans la salle Nicolas Copernic, il y a des portes installées dans un mur de sel.
La salle Janowice
Nous marchons quelques pas et arrivons dans la salle « Janowice » où il y a six grandes statues de sel.
« Cette salle a été creusée au XVIIe siècle. Ce n’est toutefois qu’en 1967 que les dirigeants de la mine ont fait installer les six statues, grandeur nature, que nous y voyons.
Photo ci-dessus : Le groupe de sculptures, réalisées par Mieczyslaw Klusek en 1967, raconte « La grande légende », de la découverte du sel gemme au XIIIe siècle.
L’œuvre nous montre un mineur remettant à la princesse Kinga, l’épouse du prince Boleslas le chaste, la bague de fiançailles de cette dernière retrouvée dans le sel!
Kinga est en fait Sainte Kinga de Pologne, appelée aussi Kunegunda, ou Cunégonde. Elle vécut de 1234 à 1293. Elle fut duchesse de Cracovie au XIIIe siècle, avant de finir sa vie dans un couvent de Clarisses. Béatifiée en 1690, elle fut canonisée en 1999… par le pape polonais, Jean-Paul II.
La légende raconte que c’est elle qui offrit au peuple polonais la mine de sel de Wieliczka, devenue une attraction touristique importante pour la Pologne aujourd’hui.
La salle Spalone
« Le méthane est un gaz très explosif », fait remarquer notre guide. « Qui plus est, nous ne le voyons pas. Étant plus léger que l’air il s’accumule sous le plafond des chantiers. »
« Mélangé à l’air et au contact du feu… il explose. Rappelons nous, souligne-t-il qu’à cette époque on s’éclairait avec des lampes à l’huile! »
« Pour protéger les mineurs… et surtout la mine, un groupe d’ouvriers voyait à contrôler la présence ou non de méthane. »
« En fait, leur travail consistait à causer de petites explosions pour chasser le gaz. »
Et Ryszard nous en fait une démonstration… via une vidéo affichée sur le mur, un petit film incluant évidemment le bruit des explosions.
Photos ci-dessus : Des personnages sculptés dans le sel nous montre le travail des ouvriers, appelés « pénitents » ayant la responsabilité d’éliminer le méthane.
Salle Sielec
Il y a plusieurs couloirs, chacun a un nom.
Notre promenade sous terre nous amène dans une salle où nous pouvons voir les divers moyens de transport du sel qui ont été utilisés au fil des siècles.
« Au début, les ouvriers transportaient eux-mêmes le sel, puis il y a eu des barils, des traîneaux, des chevaux et finalement des rails. »
Photos ci-dessus : Un travail souvent inhumain. D’ailleurs, mentionne notre guide, « la carrière des travailleurs s’étirait rarement sur plus de cinq années ».
Salle Casimir le Grand
Nous pénétrons dans une grande salle ronde où nous sommes accueillis par une sculpture du roi Kazimieerza Wielkiego, le roi Casimir le Grand, qui a donné son nom à la salle.
Photo ci-dessus : La statue de sel du roi Casimir le Grand a été réalisée par Władysław Hapek pour souligner le 600e anniversaire de la ratification du statut des mines de sel par le roi (1368-1968).
Au milieu de la salle, il y a un manège de chevaux, une machine en bois authentique datant du XVIIIe siècle. Tout autour de la salle, on retrouve d’autres reconstitutions… des personnages, des chevaux, divers équipements, etc.
Photos ci-dessus : Manège de chevaux.
Photos ci-dessus : Des ouvriers voyaient à prendre soin des chevaux.
Photo ci-dessus : N’y a-t-il pas un risque que tout s’effondre?
Encore plus creux!
Nous descendons un escalier.
« Nous sommes maintenant à 90 mètres de profondeur », nous lance notre guide.
Photos ci-dessus : Nous sommes accueillis au niveau 2 supérieur par deux petits nains.
Il y a dans la pièce où nous nous trouvons un système de cordes et de poulies en bois. Quelques membres du groupe le font fonctionner.
Photos ci-dessus : Une machine utilisée pour pomper les eaux souterraines.
Photo ci-dessus : D’autres petits nains au travail.
La chapelle de la Sainte Croix
Nous voilà dans The Holly Cross Chapel… Les Polonais ont de tout temps été des catholiques fervents. Même dans les mines ils construisaient des chapelles.
La chapelle où nous nous trouvons date de 1860 et est décorée de divers objets provenant de lieux de culte.
Photos ci-dessus : Dans la salle de la Sainte Croix, nous pouvons admirer une statue polychrome de Notre-Dame de la Victoire, une œuvre précieuse du XVIIe siècle réalisée dans les ateliers d’un maître de l’époque baroque de la Petite Pologne.
La chapelle Sainte Cunégonde… ou Sainte Kinga
Nous continuons et arrivons en vue de la plus grande chapelle de la mine. « C’est la chapelle Sainte Kinga », nous dit notre guide. « On y a extrait un immense bloc de sel à la fin du XIXe, plus précisément de 1896 ».
Photo ci-dessus : Une vue d’ensemble de l’immense chapelle Sainte Cunégonde.
« Il a fallu 70 ans, jusqu’en 1963, pour la construire et la décorer. Elle est longue de 54 mètres, large de 15 à 18 mètres… et haute de 10 à 12 mètres. »
L’autel, au fond de la salle, est remarquable.
« Des mariages sont célébrés ici », précise notre guide… qui ajoute « Mais la note est salée! » Petit comique.
Nous descendons dans la chapelle. Il y a beaucoup de sculptures : une de Sainte Barbe, la patronne des mineurs, une de Sainte Cunégonde, la patronne spécifique aux travailleurs des mines de sel, la vierge de Lourdes et évidemment le pape Jean-Paul II, qui avant d’être pape avait visité les lieux… en 1930.
Il y a aussi de magnifiques bas-reliefs! Un représentant le massacre des Saint-Innocents, un autre la Fuite en Égypte, puis les Noces de Cana, la Cène, etc.
Comment de simples mineurs ont-ils fait pour réaliser de si belles œuvres?
Photo ci-dessus : Le jeune Christ enseignant dans le temple, un bas-relief, une œuvre réalisée entre 1927 et 1963 par Antoni Wyrodek.
Photo ci-dessus : Un superbe crucifix devant lequel deux moines sont agenouillés. L’œuvre a été réalisée par Józef Antoni Markowski, lui, qui entre 1895 et 1920, fut le principal exécuteur des travaux d’architecture et de sculpture de cette chapelle.
Photo ci-dessus : Une Cène sculptée dans une paroi de sel… autre œuvre d’Antoni Wyrodek.
Photo ci-dessus : Statue de sel de Jean-Paul II, une œuvre de Stanisław Anioł et de son groupe, datant de 1999.
Assez curieusement, nous approchons d’un lac!
« L’eau de ce lac, qui est profonde de neuf mètres, contient 30 % de sel. Nous y flotterions de la même manière que dans la mer Morte. »
Nous voyons l’emblème des mineurs, datant du moyen âge. « Il a été réalisé en 2010 », nous glisse notre guide.
Nous continuons à descendre. Nous sommes maintenant à 110 mètres de profondeur et nous avons marché sur une distance de 2 km et il nous en reste 1,5 à franchir!
La pièce dans laquelle nous nous trouvons est très haute. En fait, elle s’élève sur 35 mètres de haut.
Photo ci-dessus : L’immense structure de soutènement des escaliers nous menant à la salle Michałowice.
Nous voyons la réplique d’un funiculaire et une tête de dragon en haut d’un mur.
« Copernic est venu ici… ainsi que plusieurs rois », affirme notre guide du jour.
La salle Michałowice
Nous arrivons dans une autre grande salle réalisée au début du XVIIIe, une pièce où il y a un escalier en bois sculpté.
« À l’époque un orchestre jouait pour accueillir des personnages importants. »
Photo ci-dessus : Tout au centre du plafond, il y a un immense lustre. Il est remarquable.
La salle Drozdowice
Tout près, il y a une autre salle, celle-ci moderne. Elle sert, de nos jours, à accueillir des expositions, des concerts et des banquets.
Il y a un petit kiosque où l’on vend de l’eau, du café, des souvenirs, etc. Nous y faisons une pause santé.
Photos ci-dessus : Une très belle statue de sel représentant deux charpentiers de mine. Une œuvre de Antoni Wyrodek datant de 1967.
La salle Weimar
En entrant dans l’autre salle, nous sommes accueillis par une sculpture représentant Goethe. Celui-ci a visité la mine en 1790 avec le prince de Weimar… qui a donné son nom à la salle.
Il y a des effets spéciaux… et nous sommes baignés dans la musique classique.
La pièce a été formée au début du XXe siècle. Mais en 1960, la salle a été submergée par la saumure ce qui a créé un petit lac, le lac Teodor Wessel.
Des jeux de lumière se reflètent dans un lac, c’est très beau!
La grotte est très haute. Soudain, on nous fait entendre les bruits résultant du travail des ouvriers au-dessus de nous. « Autrefois, souligne Ryszard, quelque 2 000 ouvriers œuvraient ici. »
« Le lac, affirme notre guide, a 50 centimètres de profondeur, mais il nous apparaît beaucoup plus profond, c’est une illusion d’optique. »
Photos ci-dessus : Le lac Teodor Wessel de la Salle Weimar.
« En 1997, dans la pièce du lac Teodor Wessel, un centre souterrain de rééducation et de thérapeutique, unique en Pologne, a été ouvert. En aspirant l’air riche en chlorures de sodium, de calcium et de magnésium, certaines lésions pouvaient être guéries. »
Au plus creux
Nous sommes maintenant au plus profond de la zone touristique, à 130 mètres de profondeur, dans la grotte de Józef Piłsudsk.
« La mine a neuf siècles d’existence. Il fut un temps où elle rapportait 40 % des revenus de l’État. »
Dans la salle Stanisław Staszic, il y a un emblème de l’UNESCO sculpté dans le sel au mur.
Photo ci-dessus : En 2008, à l’occasion du 30e anniversaire de l’inclusion de la mine de sel de Wieliczka à la liste du patrimoine de l’UNESCO, Stanisław Anioł a sculpté, dans une paroi de sel, ce bas-relief représentant les douze institutions inscrites en 1978 à la liste de l’UNESCO.
Il y a un restaurant et une autre salle de réception dans cette pièce.
Photos ci-dessus : Des statues de sel de mineurs.
La visite prend fin ici. Nous applaudissons chaleureusement notre guide. Puis, nous nous dirigeons vers un ascenseur… et nous attendons notre tour, seules 13 personnes peuvent monter à la fois.
Durant notre attente, il nous est possible de constater qu’ils ont un système de sécurité à la fine pointe de la technologie.
Il y a une autre boutique de souvenir en haut.
Nous y réalisons quelques achats : un sachet de sel de bain (3 zlotyz), un petit livret d’information sur la mine (3 zlotyz), un aimant, etc.
Nous sortons à l’extérieur à 11 h 50. Le soleil brille de tous ses feux et il fait très chaud.
En entrant dans la mine, nous avions peur d’avoir froid. Finalement, nous n’avons ressenti cet inconfort qu’au troisième niveau, où nous ne sommes pas restés vraiment longtemps.
En cours de visite, notre guide nous a mentionné qu’il n’y avait ni insectes ni d’animaux dans la mine… pourtant, à un moment donné, nous avons aperçu de petites souris!
Nous marchons jusqu’au stationnement où est garé notre autocar. Nous y sommes à midi… et nous constatons que le mercure a grimpé à 31 degrés Celsius! Un bel après-midi nous attend.
Sur le trajet du retour, Krystyna nous rappelle que nous avons des billets pour visiter la basilique Notre-Dame qui est exceptionnelle. Puis, elle nous distribue une barre tendre par couple… étant donné que nous avons déjeuné depuis longtemps déjà.
Elle nous indique également qu’un tour de calèche coûte 150 zlotys… mais que nous pouvons y aller à six, ce qui réduit considérablement le coût par personne de la balade.
Nous arrivons à l’hôtel à 12 h 35.
Après nous être rafraîchis rapidement, nous repartons 10 minutes plus tard.
Céline a pris en note le trajet que nous avons suivi du pont sur la Vistule où il y a le château de Wawel jusqu’à l’hôtel… nous y retournons en marchant!
À suivre…
Vue imprenable sur le château de Wawel, la basilique Notre-Dame et flânerie sur le rynek!
Photo ci-dessus : Céline pose avec deux artistes ambulants sur le superbe rynek de Cracovie.
Bibliographie
Atlas en fiches, Pologne, Gdańsk, Vistule, Économie de la Pologne, etc., Éditions Atlas, 2008;
Auschwitz-Birkenau, Histoire et présent, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 34 pages;
Encyclopédie libre Wikipédia Pologne, Gdańsk, Malbork, Oliwa, Sopot, Toruń, Vistule et plusieurs autres pages;
Château de Malbork, Éditions VIA s.c., 2015, 32 pages;
Cracovie - Guide des symboles, monuments et attractions, Éditions Wydawnictwo Gauss, 2015, 60 pages;
Découvrir Gdańsk, Département de la promotion de la ville de Gdańsk, 2015, 36 pages;
Gdansk, La Voie royale, Département de la promotion de la ville de Gdańsk, 2015, 18 pages;
Les incontournables des Gdańsk, Département de la promotion de la ville de Gdańsk, 2015, 36 pages;
C’est à Gdańsk que tout a commencé, Département de la promotion de la ville de Gdańsk, 2016, 28 pages;
Jerzy Duda-Gracz — Golgota Jasnogórska , Paulinianum, 32 pages;
Guide de conversation polonais, Édition Lonely Planet, 2016, 252 pages;
Le Patrimoine mondial de l’UNESCO, Éditions UNESCO, 2009, 832 pages;
Petit futé - Pologne, Petit Futé, 2015, 480 pages;
Wielisczka, ancienne mine de sel, Maison d’édition Karpaty, Cracovie, 2010, 40 pages.
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14 août 2020
J’ai eu l’occasion de visiter ces mines de sel, c’est vraiment surprenant et très beau. Je regrette de n’avoir pu y passer plus de temps pour admirer toutes les belles sculptures. Il est maintenant trop tard pour y revenir, j’ai 80 ans mais la tête pleine de très bons souvenirs.