Juin/190
Les édifices de la Cour suprême et de la Bibliothèque du congrès, wow! (1re partie)
Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 15e d’une série de reportages relatifs à notre exploration de la ville de Washington, la capitale américaine, un beau périple de douze jours réalisé au printemps 2019!
Washington D.C., États-Unis, mercredi 27 mars 2019 - Apès avoir visité le Capitole des États-Unis ce matin, nous nous sommes un peu éloignés de Capitol Hill pour dîner à l’excellent « Café Berlin ».
Mais, nous revenons dans le giron du Capitole après notre repas, et ce, pour deux visites inscrites à notre programme. Premièrement, nous souhaitons admirer l’édifice de la Cour suprême, construit comme un gigantesque temple grec… tout en marbre blanc du Vermont!
Et deuxièmement, nous voulons nous rendre à l’édifice Thomas Jefferson, l’un des trois bâtiments qui abritent la « Bibliothèque du Congrès ». L’endroit serait, dit-on, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, époustouflant… Après notre visite, nous pouvons confirmer : c’est vraiment époustouflant!
Photo ci-dessus : L’édifice de la Cour suprême des États-Unis affiche un style architectural antique choisi pour s’harmoniser avec les bâtiments du Congrès américain, tout proche! Il ressemble à un gigantesque temple grec… comme nous en avons vu en Grèce.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.
Sur le chemin du retour vers la colline du Capitole, nous passons devant le Russell Senate Office Building.
Photos ci-dessus : Le « Russell Senate Office Building » est le plus ancien des immeubles de bureaux du Sénat américain. Conçu dans le style architectural Beaux-Arts, il a été construit entre 1903 et 1908 et a ouvert ses portes en 1909. Il porte le nom de l’ancien sénateur Richard Russell Jr., originaire de Géorgie
Photo ci-dessus : Un autre immeuble de bureaux de l’administration des États-Unis… et sur la rue, une des voitures taxis « rouges » de Washington D. -C. Une loi adoptée en juillet 2012 imposait à tous les taxis de la ville une couleur uniforme. La couleur retenue fut le rouge et aujourd’hui, presque tous les 7 000 taxis de Washington D. -C. sont rouges.
The Supreme Court Building
Nous arrivons devant l’édifice de la Cour Surpême. Wow! Que dire de plus, c’est vraiment magnifique ?
Photos ci-dessus : L’édifice de la Cour suprême des États-Unis prend la forme d’un immense temple grec. Il a été construit entre 1929 et 1935.
L’édifice a été conçu par l’architecte américain Cass Gilbert (1859-1934). Les dimensions de la bâtisse sont imposantes : il mesure 117 mètres de l’avant à l’arrière et affiche une façade de 93 mètres de long! Là où il est le plus haut… il s’élève sur 4 étages et culmine à 28 mètres du sol.
Les façades extérieures sont faites de marbre provenant de carrières du Vermont, tandis que les façades donnant sur les cours intérieures sont en marbre de Géorgie.
Photos ci-dessus : La colonnade de l’édifice de la Cour suprême comporte 16 colonnes de 20 mètres de hauteur qui prennent place sur deux rangées. Chacune d’elles est surmontée de chapiteaux corinthiens.
Sur la façade, nous pouvons lire la devise Equal Justice under Law, c’est-à-dire « Égalité de justice devant la loi ».
De chaque côté du long escalier menant à la colonnade prennent place deux gigantesques sculptures. Elles sont des œuvres du sculpteur américain James Earle Fraser (1876-1953).
Il s’agit d’un personnage féminin nommé The Contemplation of Justice et d’un personnage masculin baptisé The Authority of Law!
Photos ci-dessus : Le sculpteur James Earle Fraser décrit son œuvre comme « une conception réaliste d’une personne héroïque dont la tête et le corps expriment la beauté et l’intelligence de la justice ». La « Justice » tient un livre de lois sous son bras gauche et une figure de la justice aux yeux bandés dans sa main droite.
Photo ci-dessus : « The Authority of Law », aussi appelé « l’Exécuteur de la loi », affiche une attitude concentrée. Il tient dans sa main gauche la tablette des lois, soutenue par l’épée gainée, symbole de l’application de la loi.
Sur la grande place en forme d’ellipse sise devant l’édifice de la Cour suprême, il y a deux fontaines et deux mats où flottent des drapeaux américains.
Photos ci-dessus : Les deux mats qui prennent place devant l’édifice de la Cour suprême sont d’une hauteur de 25 pieds et ils sont tous deux couronnés d’un aigle américain.
La base des mats est magnifiquement travaillée.
Photos ci-dessus : La base des mâts de drapeau affiche une décoration élaborée sur neuf niveaux d’étagement. Le niveau le plus bas consiste en une base de béton octogonale. Le troisième niveau contient des couches horizontales de petits bourgeons circulaires parsemés de pousses ressemblant à des roseaux. Huit coquillages de mollusques séparés par des poissons ornent le quatrième niveau.
Photos ci-dessus : Quatre chérubins vêtus de robes amples se mettent à genoux devant le cinquième niveau. Un chérubin tient la balance de la justice et une épée, symbolisant l’autorité. Un autre tient un livre, représentant l’apprentissage. Le suivant tient un masque et une torche, exprimant le retrait de la lumière et le mensonge. Le dernier chérubin est titulaire d’un stylo et d’une masse, symbole de la législation.
Photos ci-dessus : Céline pose devant l’édifice de la Cour suprême des États-Unis. Malgré le soleil, il vente et ce n’est pas encore très chaud.
Nous poursuivons notre promenade… et croisons un magnifique cerisier en fleurs!
Photo ci-dessus : Depuis notre arrivée à Washington, nous constatons, jour après jour, que de plus en plus de bourgeons de cerisiers éclatent donnant aux arbres une parure superbe.
Photo ci-dessus : D’où nous nous trouvons, nous avons encore une fois une vue imprenable sur le Capitole des États-Unis.
Le Jefferson Building… la bibliothèque du congrès
Nous arrivons devant l’édifice Thomas Jefferson, beaucoup plus fade que la bâtisse de la Cour suprême en raison de la couleur grise de la pierre de sa façade, mais tout de même le bâtiment est bien impressionnant.
Photo ci-dessus : L’édifice Thomas Jefferson fut ouvert au public le 1er novembre 1897… sous le simple nom de « Bibliothèque du Congrès ». Il a été conçu comme un monument national prestigieux auquel plus de 50 artistes américains ont collaboré. Il fut rebaptisé le 13 juin 1980 en hommage à l’ancien président des États-Unis Thomas Jefferson, lui qui a été une figure clé dans l’établissement de la Bibliothèque du congrès en 1800.
Devant l’édifice, il y a une magnifique fontaine… que des employés sont à nettoyer.
L’ensemble s’intitule « La Cour de Neptune ».
Photos ci-dessus : Dans la fontaine érigée en son honneur, Neptune est représenté majestueux, barbu et musclé; ses fils, les tritons, l’accompagnent. Ils soufflent dans des conques.
Photos ci-dessus : Des néréides, les nymphes de la mer, gambadent sur des chevaux, tandis que des tortues, des grenouilles et des serpents de mer jaillissent de l’eau. L’ensemble est placé devant un mur ressemblant à une grotte.
Si elle représentait Neptune debout, la sculpture serait haute de 12 pieds! Les détails des personnages sont magnifiquement modelés et leurs poses actives sont réalistes. Les lignes énergiques des cheveux des néréides et de la crinière des chevaux, les pattes au galop et leurs corps tordus ajoutent à la sensation de mouvement!
L’œuvre est une réalisation du sculpteur new-yorkais Roland Hinton Perry (1870-1941)… qui n’avait que 27 ans lorsqu’il compléta la fontaine entre 1897 et 1898. La fontaine de la bibliothèque, avec ses trois groupes devant des niches, a été inspirée par la populaire fontaine de Trévi de Rome.
Photo ci-dessus : L’édifice Thomas Jefferson est décoré de magnifiques lampadaires.
Photos ci-dessus : Au-dessus des trois portes d’entrée de l’édifice Thomas Jefferson il y a de magnifiques sculptures. Celles-ci ont été réalisées par le sculpteur américain Bela Lyon Pratt (1867-1917). Elles sont en granit et représentent des figures féminines.
Photo ci-dessus : Le tympan de l'entrée principale, un bronze datant de 1896, représentant l'Écriture.
Photo ci-dessus : Un visage sculpté décore le haut d’une fenêtre de l’édifice. Tout autour de l’édifice, il y en a une quantité industrielle. Ces têtes sculptées sont connues sous le nom de « têtes ethnologiques » et ces visages étaient destinés à démontrer les différentes caractéristiques des races de l’humanité… Une idée populaire au XIXe siècle, mais déplacée aujourd’hui!
Photo ci-dessus : Et un autre lampadaire.
Photo ci-dessus : L’édifice Thomas Jefferson fait face au Capitole des États-Unis.
Évidemment, de la rue sise devant l’immeuble nous ne pouvons pas imaginer comment il est vaste. Seule une photo prise du haut des airs peut nous faire voir son immense superficie! En voici une que nous avons retrouvée sur Internet.
Photo ci-dessus : Une vue d'ensemble de l’édifice Thomas Jefferson. (Photo provenant d'Internet)
La Bibliothèque du congrès est composée de trois édifices : le Jefferson Building, le Adams Building et le Madison Building.
Il s’agit de la plus vaste bibliothèque au monde, abritant 167 millions de document… en 470 langues!
Nous entrons à 15 heures. Wow!
À suivre…
Visite de l’intérieur du Thomas Jefferson Building, le plus ancien des trois bâtiments qui composent la Bibliothèque du Congrès des États-Unis.
Photo ci-dessus : L’escalier monumental sis dans l’entrée de l’édifice Thomas Jefferson la « Bibliothèque du Congrès ».
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