Août/190
Le mot du jour : personnes non-binaires
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…
Source de la recherche
Le paragraphe suivant tiré d’un texte de Marissa Groguhé publié dans le quotidien La Presse + du 14 août 2019 :
« Dans son vidéoclip lancé hier pour la chanson Lesbian Break-up Song, Safia Nolin est complètement nue. La chanteuse, entourée de 13 femmes et personnes non-binaires, dénudées elles aussi, figurent dans des images qui ne mettent en scène aucune histoire et ne font que “célébrer” ces corps. Décryptage du clip avec les artistes devant et derrière la caméra. »
Définition
Évidemment, aucun de mes dictionnaires, que ce soit Antidote, Usito, Le petit ou le Grand Robert, ne définit ni la locution personnes non-binaires ni même l’adjectif non-binaire.
Il faut donc se tourner, une fois encore, vers l’encyclopédie libre Wikipédia qui elle précise ce qui suit :
« Les termes non-binaire et genderqueer désignent les personnes dont l’identité de genre ne s’inscrit pas dans la norme binaire, c’est-à-dire qu’elles ne sont ni hommes ni femmes. Elles sont entre les deux ou un “mélange” des deux.
Les personnes non-binaires s’opposent à la binarité de genre et à la hiérarchie des genres qui peut l’accompagner (le patriarcat). Elles remettent aussi en cause l’assignation sexuelle à un genre donné.
Dans un autre texte de La Presse +, celui-ci de Florence Ashley publiée le 22 avril 2018, ont peut lire :
“Je suis non binaire, c’est-à-dire que je ne suis ni homme ni femme. Non binaire est une catégorie qui compte des personnes bien différentes. Dans mon cas, j’ai été assignée garçon à la naissance. Aujourd’hui, dans la vie de tous les jours, je suis perçue comme une femme cisgenre, c’est-à-dire qui n’est pas transgenre. Toutefois, je ne me reconnais pas dans l’étiquette femme, contrairement à mes amies qui sont des femmes trans. Lorsque j’écris des biographies pour des conférences ou publications, j’écris avec le pronom ‘ille’. Si je n’utilise pas des termes neutres comme ‘heureuxe’, plusieurs autres personnes non binaires les utilisent.”
Photo ci-dessus : “Ten Harber se sent agenre, ni homme, ni femme, ni entre les deux. Il/elle a tiré des portraits de personnes qui ne s’identifient pas avec leur sexe de naissance. » (Photo tirée d’un texte de Catherine Mallaval publié dans Libération le 13 octobre 2016)
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