Jan/200
Le mot du jour : labile
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…
Source de la recherche
Le paragraphe suivant tiré d’un article de Luc Le Vaillant publié originalement dans Libération et repris dans le quotidien Le Devoir du 30 décembre 2019 sous le titre « Le consentement » sans concession de Vanessa Springora :
« Elle zézaye un rien, mais parle avec ce phrasé parfait des gens de l’édition qui ont l’élégance mesurée et le verbe structuré, l’intelligence vive et les références ouvragées sans être pédantes. Elle est labile et subtile, profuse et précise, et ça va juste un peu vite pour qu’on puisse tout noter, mais tant pis, on a compris l’esprit et ce n’est pas désagréable de se laisser déborder. »
Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit l’adjectif labile, comme suit : « Susceptible de changer, de se transformer ».
Au sens figuré, précise Antidote, labile signifie : « Inconstant ». Exemple : « Humeur, mémoire labile. »
Le Larousse de la langue française suggère, quant à lui, les sens suivants : « Se dit de ce qui est fragile, peu stable, notamment, en chimie, des composés. »
Le dictionnaire français lintern@ute propose la définition suivante pour labile : « Caractéristique d’un état changeant variant rapidement, ajoutant que, par extension, au sens figuré, il signifie fugitif, disparaissant, se dérobant, sujet à des chutes ».
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