Mar/200
Promenade sur le site archéologique de My Son et spectacle de danse folklorique cham! (2e partie)
Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 20e d’une longue série de reportages relatifs à notre périple au Vietnam et au Cambodge, un voyage réalisé en novembre 2019
Hoi An - Duy Phú, province de Quảng Nam, Vietnam, dimanche 10 novembre 2019 — En raison des très mauvaises conditions climatiques prévues pour demain dans le centre du Vietnam, nous y allons aujourd’hui des visites prévues pour demain.
Nous nous rendons donc ce matin au site cham de My Son, qui fut du IVe au XIIIe siècle, la capitale religieuse et politique du royaume de Champâ dont la culture unique puise ses racines spirituelles dans l’hindouisme indien.
Ce site archéologique découvert par les Français en 1898, et en grande partie détruit par les bombardements américains lors de la guerre du Vietnam est inscrit à liste du patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO depuis 1999!
Déjà nous avons pu admirer les sculptures cham dans un musée leur étant spécifiquement dédié à Da Nang. Aujourd’hui, nous nous promènerons dans ces ruines sises au cœur d’une végétation luxuriante… et ce, sous la pluie, donnant au site des couleurs et des odeurs inoubliables!
Dès notre arrivée sur l’immense site, nous assisterons à un magnifique spectacle de danses folkloriques cham… Au son des flûtes de pan et des tambours bandung, les danseurs portant des costumes traditionnels colorés et des chapeaux en forme de pyramide se déplaceront gracieusement pour nous, entre autres en exécutant la célèbre danse Apsara.
Photo ci-dessus : Un des édifices les mieux conservés du site cham de « My Son »… et malgré tout, à de nombreux endroits, la végétation a retrouvé ses droits!
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.
Nous sortons du petit théâtre, enchantés du spectacle de danses folkloriques cham qui nous a été offert.
Hoc, notre guide national au Vietnam, rassemble les membres du groupe et nous prenons la direction des ruines du sanctuaire de My Son, à pied, sous la pluie.
Nous voyons les premiers vestiges du site cham. Les bâtisses que nous apercevons sont très abîmées, noircies. Il y a très peu de murs qui tiennent d’eux-mêmes.
Photos ci-dessus : Des bâtisses dont les briques sont en état de décomposition… et d’autres, soutenues par des échafaudages.
Il y a souvent des amoncellements de briques ou de pierres.
Photos ci-dessus : Un amoncellement de grosses pierres et encore d’autres, celles-là éparpillées sur le sol.
Hoc évoque l’histoire du site : « C’est à la fin du IVe siècle que le roi cham Bhadravarman fit ériger le premier temple… en bois! C’est à partir de ce moment que My Son, Mỹ Sơn avec les accents de la langue vietnamienne, devient le centre spirituel du monde cham. »
« Entre le VII et le XIIIe siècle chaque roi cham ajouta au moins un édifice, tous construits en briques et en pierres. Ce sont les ruines des édifices de cette époque que nous voyons. »
« L’âge d’or du royaume Champā ici est survenu au XIe siècle. »
Il y a une dizaine de tours encore debout. Le site est situé sur des collines entourées d’une dense végétation.
Il y a plusieurs autres groupes de touristes, qui comme nous, malgré la pluie, déambulent sur le site.
Photos ci-dessus : Un des temples bien conservés.
Photo ci-dessus : Nous marchons presque partout sur des pavés! Pourquoi donc notre guide nous a-t-il tant parlé de boue ou de sangsue.
Photo ci-dessus : Compte tenu des nombreux avertissements de notre guide quant à la boue, nos amis Gisèle et Gérard s’étaient parés à toutes éventualités.
Photos ci-dessus : Sur plusieurs bâtiments, nous pouvons voir des figures célestes sculptées… au VIIIe siècle nous indique Hoc.
L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que les ruines de My Son furent découvertes en 1889 par Camille Paris (1856-1908), un fonctionnaire de l’administration française, qui participa à la campagne du Tonkin en 1884-85, et à la construction d’une ligne télégraphique en Annam de 1885 à 1889.
« Le fait que Paris s’adonnait activement et passionnément à l’archéologie, ajoute l’encyclopédie, lui a permis de publier des cartes et des récits d’exploration du site et de mettre en lumière sa découverte de My Son. »
« Toutefois, précise encore Wikipédia, c’est l’archéoloque Henri Parmentier (1871-1949) qui catégorisa les édifices, et procéda aux fouilles du site en 1903 et 1904.
Ses travaux révélèrent de véritables temples, et même une véritable ville de temples, pour la plupart encore debout. Ceux-ci dévoilèrent des inscriptions qui apportèrent des éléments essentiels à la connaissance de la culture cham. »
Nous pouvons entrer dans deux ou trois temples, mais il y a peu à voir à l’intérieur.
Photos ci-dessus : Devant un temple, les restes d’une statue…
Photos ci-dessus : Un petit ruisseau coule à travers le site My Son.
Photo ci-dessus : Une table et quatre sièges ont été créés probablement avec le bois des arbres coupés pour rendre le site accessible aux touristes.
Photo ci-dessus : La base d’une colonne… peut-être celle d’une porte donnant accès à un temple maintenant détruit.
Photos ci-dessus : La végétation est luxuriante.
Photos ci-dessus : Un temple érigé au sommet d’une colline.
Photos ci-dessus : Les pierres et les briques des monuments qui sont encore debout sont très usées et souvent envahies par la végétation.
Photos ci-dessus : Fidèle à ses habitudes, malgré la pluie, Céline continue de noter tout ce que nous voyons dans le moindre détail.
Photo ci-dessus : Un temple… qui n’a plus de toit.
Notre guide signale qu’outre les effets du passage du temps, les temples ont subi beaucoup de dommages en raison de bombes américaines tombées sur le site.
Pendant la guerre du Vietnam, le Viet Cong a utilisé les ruines comme base… et par conséquent, le site a été largement bombardé par les Américains.
Hoc nous indique de grands trous au sol… résultat de bombes tombées à ces endroits.
Photos ci-dessus : Des trous creusés par des bombes américaines larguées sur le site.
Photo ci-dessus : Une feuille dans laquelle de l’eau a trouvé refuge.
Nous arrivons devant un temple du VIIe siècle qui a été restauré. « En fait, avance Hoc, ça fait 20 ans qu’ils ont entrepris de restaurer le site. »
Ce temple nous donne une meilleure idée de ce qu’ils furent autrefois.
Photos ci-dessus : Un temple restauré dans lequel il est possible d’entrer.
Photo ci-dessus : Les travaux de restauration se poursuivent, mais le rythme semble très lent.
Photo ci-dessus : La végétation est vraiment très dense.
Photo ci-dessus : Lors de nos recherches visant la rédaction de ce texte nous avons trouvé sur Internet une photo nous donnant un aperçu du site… des airs.
Nous rebroussons chemin tranquillement vers la navette… que nous reprenons pour revenir jusqu’à l’entrée où l’autocar nous attend.
Ce fut une très belle aventure.
Nous repartons en car à 11 h 10 et prenons la direction de Hoi An…
Hoc estime que nous y arriverons vers 12 h 30.
À suivre
Dîner de spécialités asiatiques et mini croisière sur la rivière Thu Bon, souper à l’hôtel… et journée complète de congé à l’hôtel!
Photo ci-dessus : Le bateau de bois dans lequel nous avons vogué sous la pluie sur la rivière Thu Bon.
Pour lire nos autres textes portant sur notre périple au Vietnam et au Cambodge, cliquez sur le lien suivant : Vietnam
Aucun trackbacks pour l'instant
25 mars 2020
Malgré la très mauvaise température, tu as réussi à prendre de magnifiques photos du site. Tu n’as surtout pas oublié le « petit couple » bien protégé de la pluie vêtu d’un accoutrement assez original. Hi! Hi!