Mar/200
Hô Chi Minh-Ville: l’époustouflant marché de Binh Tay; embarquement pour la croisière sur le Mékong
Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le 25e d’une longue série de reportages relatifs à notre périple au Vietnam et au Cambodge, un voyage réalisé en novembre 2019
Hô Chi Minh-Ville - My Tho, Vietnam, jeudi 14 novembre 2019 — Nous en sommes ce matin à notre dernière visite à Hô Chi Minh-Ville… et quelle visite! Un marché public situé dans le quartier chinois de la ville, Cho Lon, le cœur commerçant de la cité!
Nous nous y arrêtons pour une toute petite heure avant de prendre la route en direction du port de My Tho pour l’embarquement sur le « Mékong Prestige 1"… pour une croisière de sept jours sur le fleuve Mékong!
Le marché chinois Binh Tay prend place sur deux étages… où il y a de tout, mais vraiment de tout, et en quantité industrielle!
L’endroit créé en 1930 par un commerçant chinois est mémorable tant pour la quantité de marchandises qu’on y trouve, que pour ses couleurs et ses odeurs!
Photo ci-dessus : Le marché chinois de Binh Tay offre pratiquement toutes les marchandises imaginables… le tout présenté par une multitude de commerçants… dont le petit banc en plastique rouge ou bleu n’est jamais bien loin.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.
À notre réveil ce matin, à 6 h 45, le soleil brille déjà sur Hô Chi Minh-Ville… mais sa luminosité est bien pâle en raison de l’épais smog qui empêche les rayons de l’astre solaire d’atteindre le sol.
Nous plaçons nos valises à la porte de notre chambre et descendons au restaurant de notre hôtel, le Renaissance Riverside, et y faisons bombance… une autre fois!
Contrairement aux autres jours où nous nous y rendions plus tôt, ce matin il y a foule.
Avant de regagner notre chambre, nous payons les quelques consommations que nous avons prises au cours de notre séjour… 1 740 000 dongs!
Puis, nous remontons récupérer nos bagages à main et redescendons rejoindre les autres membres de notre groupe de Voyages Lambert dans le hall d’entrée.
Ce matin, notre guide national au Vietnam, Hoc, n’y est plus. Son mandat prenait fin hier et il nous a quittés hier au terme de notre petit cocktail.
Pour les sept prochains jours, nous sommes pris en charge par les responsables de notre croisière sur le Mékong, ceux de la compagnie « Rivages du Monde »… Une société française créée en 2001 et dont la mission, pouvons-nous lire sur leur site Internet, est « d’imaginer des itinéraires originaux sur les fleuves et mers du monde pour satisfaire tous les amateurs de découverte culturelle et de détente ».
Nous sortons pour attendre l’autocar… et encore une fois impossible de ne pas s’étonner du nombre de motocyclettes envahissant la rue devant l’hôtel.
Photos ci-dessus : Sur le boulevard Ton Duc Thang à Hô Chi Minh-Ville, les motocyclistes sont rois! Ils transportent toutes sortes de marchandises… et surtout des objets de toute taille… Qui plus est, plusieurs Vietnamiens profitent de leur trajet pour « jaser » au téléphone!
C’est un autocar nolisé par « Rivages du Monde » qui vient nous prendre ce matin. Le véhicule est multicolore… il sera facile de le repérer lors de nos arrêts de la matinée.
Nous y grimpons. Bien installés dans notre nouveau bus, nous partons à 9 heures précises!
Notre accompagnatrice de Voyages Lambert, Krystyna Wozniak, nous présente notre nouveau guide, un très jeune homme qui se prénomme Hoy!
Photo ci-dessus : Notre guide pour le côté vietnamien de notre croisière sur le fleuve Mékong, Hoy.
Celui-ci nous souhaite la bienvenue dans un français impeccable.
Puis, il nous informe du programme pour la matinée.
« Pour le moment, nous filons en direction du quartier chinois de Cho Lon, c’est ainsi que le quartier se nomme. C’est l’endroit le plus animé de la ville. Nous allons nous arrêter au marché Binh Tay pour y observer la vie qui y prend place. »
« Nous ne nous y rendons pas pour réaliser des achats, nous prévient-il, mais bien pour regarder ».
« Par la suite, poursuit-il, nous nous rendrons dans le delta du Mékong et arriverons au bateau à 13 h 30 où nous dînerons dès notre embarquement, et ce, pendant que le bateau lèvera l’ancre. »
« Notre navire se nomme le “RV Mekong Prestige”. Nous serons 51 passagers à bord. C’est moi qui m’occuperai de votre groupe. »
« Toutefois, avant l’embarquement, nous allons nous arrêter dans une fabrique de produits de bambou pour une courte démonstration. »
Croisant un chantier de construction, Hoy nous mentionne que la construction d’un métro à Hô Chi Minh-Ville est en cours. « L’ouverture d’une première ligne est prévue pour le mois d’octobre 2020. »
« Ce grand projet est une collaboration tripartite entre des sociétés chinoise, française et japonaise. »
Le projet a été mis en chantier en août 2012. Pour l’heure, une seule ligne est en cours de construction. Dans sa première phase, la ligne s’étirera sur 19,7 km, où quelque 2,6 km seront souterrains.
« Les automobiles sont très dispendieuses au Vietnam », mentionne notre guide. « C’est pourquoi il y a tant de motocyclettes. Il ne faut jamais oublier que le Vietnam est un pays en voie de développement. »
« Mais ici à Hô Chi Minh-Ville, la progression économique est fulgurante. Pour y faire face, il y a des travailleurs provenant de toutes les provinces du pays qui viennent travailler ici. »
« La ville est dotée de plusieurs universités et de nombreuses écoles. »
Photo ci-dessus : Nous apercevons de petites « cabanes » sur pilotis dans la rivière Saïgon… Elles servent d’habitations.
Photos ci-dessus : De l’autocar, nous apercevons une jeune femme chic, en souliers à hauts talons, s’installer sur sa moto et prendre la route.
« Il y a beaucoup de restaurants locaux qui sont exploités tout simplement par les membres de la famille. »
« Au Vietnam, les repas sont offerts à toute heure du jour… »
« Les maisons à étages sont étroites… elles sont comme des boîtes d’allumettes », image Hoy. « Cette situation s’explique parce que les terrains coûtent très cher. Les maisons n’ont souvent que deux mètres de large par trois mètres de profond. »
« Le rez-de-chaussée est généralement dédié au commerce, pour gagner quelques sous! La famille, elle vit dans les étages supérieurs. »
« Le quartier chinois de Cho Lon est très grand, car il n’y a pas moins de 500 000 Chinois qui vivent à Hô Chi Minh-Ville. »
Nos lectures nous ont appris que : « Les Chinois sont arrivés ici à la fin du XVIIIe siècle, mais ce n’est qu’en 1931 que Cho Lon a été annexée à Saïgon. »
Notre guide affirme qu’il y a plus de 1 500 commerces dans le quartier chinois de Cho Lon. « On y vend de tout », ajoute-t-il.
Puis, il souligne que les Vietnamiens sont superstitieux… « C’est un trait encore plus vrai chez les commerçants. Pour eux, c’est toujours le premier client de la journée qui annonce si oui ou non les affaires seront bonnes aujourd’hui! »
Photo ci-dessus : Du haut de l’autocar, nous apercevons en bordure du trottoir, un commerçant qui est à installer sa marchandise devant une grande affiche publicitaire… lors d’une accalmie de circulation!
Photo ci-dessus : Une accalmie de très courte durée peut-on constater.
Photo ci-dessus : Un bébé bien installé aux premières loges sur la moto de son papa.
Photo ci-dessus : Il y a des véhicules de toutes sortes sur la rue… ici, un tricycle électrique!
Photo ci-dessus : Les motocyclettes s’agglutinent à un feu de circulation.
Le marché Binh Tay
Nous arrivons. Le chauffeur immobilise son véhicule à quelques pas du marché. Il est 9 h 30.
Nous descendons de l’autocar. C’est déjà très chaud.
Photo ci-dessus : Devant le marché Binh Tay, des milliers de motocyclettes sont garées.
Le marché Binh Tay a été construit en 1928, financé par le riche marchand chinois Quach Dam, qui a fait don du marché à l’administration de la ville à son achèvement.
Photo ci-dessus : L’immeuble abritant le marché Binh Tay a été conçu par un architecte français. Le marché a conservé son style euro-asiatique avec ses toits en forme de fleur de lotus, son beffroi et ses horloges. (Photo provenant de Wikipédia)
Le marché est formé de quatre ailes rectangulaires qui forment un quadrilatère entourant une cour intérieure.
Nous entrons dans le marché.
Photos ci-dessus : Des marchandises de toutes sortes, tout en couleur.
Il y a beaucoup de vendeurs de tissus au mètre.
Nous croisons un étal offrant des casques de moto! Deux casques pour 10 euros… « Deux casques de très mauvaise qualité », lance notre guide.
Il y a des quantités phénoménales de chapeaux, de casquettes, d’ustensiles de cuisine, d’articles de coiffure, de bijoux.
Puis, un grand espace avec de grands bocaux pleins à raz bord de toutes sortes de noix, de friandises, de feuilles de thé, de fruits secs.
Et encore des souliers! Des murs complets de sandales, des sacs à main, des valises, des parapluies, etc. Tout y est en quantité industrielle.
Photo ci-dessus : Les Vietnamiens et Vietnamiennes peuvent travailler des heures assis sur leurs talons!
Photos ci-dessus : D’autres étals tout en couleur.
Nous sortons et poursuivons sur quelques mètres à l’extérieur, autour du marché, où il y a d’autres étals.
Photo ci-dessus : Devant le marché, la circulation est dense.
Nous rentrons à l’intérieur, où il y a d’autres marchandises. Des motocyclistes circulent dans les étroites allées à l’intérieur. Ils nous frôlent. Nous n’avons d’autres choix que de nous tasser!
Photo ci-dessus : Les commerçants bénéficient d’un espace vital minime!
Nous passons devant des étals d’encens, d’épices, etc.
« On vend de tout ici », lance notre guide, qui attire notre regard vers un petit coin bureau où sont affichées des photos de maisons à vendre!
« Le marché est fermé seulement trois jours par année, durant les fêtes du Têt, la fête du Nouvel An vietnamien. »
Photo ci-dessus : Un commerçant en pause repas.
Photos ci-dessus : Nous traversons une section d’articles de salle de bain, puis des paniers d’osier… de toutes les grandeurs.
Soudain, nous nous retrouvons dans le coin restauration du marché.
Photos ci-dessus : Des repas sont en cours de préparation.
Nous arrivons dans la cour intérieure du marché.
Notre guide déclare « pause santé ».
Céline se dirige aux toilettes. Il lui en coûte 2 000 dongs. Dès le paiement effectué, la dame lui remet une courte longueur de papier de toilette!
Dès qu’une personne sort de sa cabine, une autre dame « garroche » à l’intérieur le contenu d’un grand seau d’eau!
Au centre de la cour intérieure, il y a un grand autel honorant la mémoire de celui qui a créé le marché Quach Dam. Le devant de l’autel, qui accueille normalement un grand bassin d’eau… est transformé en chantier de construction. Dommage!
Photos ci-dessus : Un autel honorant le fondateur du marché, Quach Dam.
Photos ci-dessus : Des chiens-dragons gardent l’autel.
Photo ci-dessus : Deux dragons qui normalement dominent le bassin d’eau.
Nous remontons dans le car à 10 h 20.
Photo ci-dessus : L'intérieur de l'autocar est décoré de belles guirlandes.
En route pour le delta du Mékong
Nous quittons définitivement Saïgon et prenons la direction du delta du Mékong.
Hoy souligne que notre trajet jusqu’à la fabrique de bambou devrait nécessiter entre 60 à 75 minutes.
Photos ci-dessus : Au cours du trajet, nous croisons des rizières… et d’immenses champs de culture.
Des deux côtés de la route, il y a des champs de culture…
Parfois, nous apercevons des industries, mais rarement.
Hoy nous demande de sortir nos passeports, car il va les ramasser afin de faciliter l’embarquement sur le bateau.
Fabrique d’articles en bambou
Nous laissons l’autoroute pour traverser une ville particulièrement animée… Et finalement, nous arrivons à la fabrique d’objets en bambou.
Nous descendons de l’autocar à 11 h 50, alors qu’il fait extrêmement chaud.
Partout, il y a des affiches mentionnant que les photos sont interdites.
Hoy laisse entendre « que les articles confectionnés en bambou et en jonc sont principalement exportés au Japon.
« En fait, on en trouve peu en boutique à Hô Chi Minh-Ville, précise-t-il, parce que presque toute la production est exportée. »
Il ajoute qu’ici on fabrique aussi des sacs et même des meubles avec les jacinthes d’eau.
Nous entrons à midi dans une bâtisse récente et on nous conduit dans une salle climatisée où l’on nous invite à nous asseoir.
Une jeune fille vêtue à la vietnamienne nous offre un petit verre de thé…
Puis, une dame y va de démonstrations d’une foule de produits fabriqués avec des fibres de bambou et de noix de coco…
Notre guide Hoy a certainement assisté à de nombreuses présentations ici, car c’est lui qui commente les démonstrations.
On nous vante les avantages et les propriétés du bambou, notamment par rapport au coton.
La dame démontre les multiples utilités d’un châle tissé en fibre de bambou… Le produit est d’ailleurs vendu avec un cédérom expliquant les multiples fonctions du produit.
Puis, on nous laisse 45 minutes pour déambuler dans la très grande boutique.
Nous achetons une paire de chaussettes pour Céline et un caleçon pour moi (275 000 dongs).
Nous sortons et remontons dans l’autocar à 13 h 20. Quelques minutes plus tard, nous entrons dans le port.
Le RV Mekong Prestige
Nous descendons du car et grimpons sur le bateau.
Le guide culturel de Voyages Lambert mentionne à propos de notre bateau, le RV Mekong Prestige, qu’il a été conçu par la compagnie Mekong Waterways et construit en 2012 dans un des chantiers navals de Saïgon.
« Il s’agit d’un des premiers bateaux de croisière haut de gamme, spécialement conçu pour naviguer sur le Mékong entre Saïgon au Vietnam et Siem Réap au Cambodge. »
Photo ci-dessus : Notre bateau pour les sept prochains jours.
Dès notre embarquement, on nous dirige vers la salle à manger.
Le dîner comprend pour commencer un bar à salade et à pain. Puis, le plat principal, soit du poisson soit du poulet, est servi.
Nous accompagnons notre repas de vin maison, inclus dans notre forfait.
Tout est délicieux et le service est de qualité. D’ailleurs, les serveurs s’informent de nos noms et commencent à les apprendre!
Le repas terminé, notre accompagnatrice, Krystyna, nous remet notre clef de chambre en précisant que nous avons rendez-vous au salon Panorama, situé au niveau du pont Soleil, et ce, à 14 h 45. « On nous communiquera alors les instructions sur la vie à bord », dit-elle.
Nous avons la cabine 204. C’est plus grand que nous pensions. Nous avons un petit balcon avec deux chaises!
Photos ci-dessus : Notre cabine sur le Mékong Prestige.
Nous prenons quelques minutes pour nous installer et filons au rendez-vous, où en fait on nous présente les deux guides, dont Hoy en plus de nous informer du programme du reste de la journée.
La courte réunion terminée, nous y allons d’une promenade sur le pont supérieur.
Pour le moment, le panorama qui s’offre à nous est plutôt triste. Rien de bien enthousiasmant, et ce, sur aucune des deux rives.
Photos ci-dessus : Il y a beaucoup de déchets à la dérive au fil du courant du fleuve Mékong. Alors que le soleil commence à nous quitter, nous croisons une foule de petits bateaux de pêcheurs et d’autres, plus gros, qui eux sont plutôt dédiés aux transports de marchandises.
Nous apercevons derrière nous, nous suivant, le Mékong Prestige 2… qui semble identique au nôtre.
À 17 heures, nous assistons à un exercice de sauvetage!
Puis à 17 h 30, au salon Panorama, les deux guides du voyage y vont d’une longue présentation d’un peu plus d’une heure 30 du Vietnam, présentation qui est suivie du cocktail de bienvenue!
Nous revenons à la chambre pour nous rafraîchir et retournons au même salon pour le cocktail apéritif!
À 19 h 30, nous sommes invités à passer à la salle à manger où le repas est constitué d’un choix entre poisson et bœuf australien. Mais le point d’orgue du repas est cependant l’excellent dessert!
Tout se déroule à un rythme d’enfer. Embarquement, dîner, rencontre d’information, exercice de sauvetage, présentation du pays, cocktail, souper… puis maintenant spectacle de musique traditionnelle vietnamienne!
Nous regagnons notre cabine avant la fin… à 21 h 45, où nous trouvons sur le lit, l’horaire et le programme pour demain!
Méli-mélo
Notre guide est très volubile. Durant tout le trajet vers le delta du Mékong, il nous entretiendra des us et coutumes du Vietnam. Nous le citons dans les paragraphes suivants :
Du rat au menu
En Asie, commence-t-il, les gens mangent toutes les parties des animaux et des oiseaux qu’ils cuisinent.
Nous mangeons aussi du rat, pas m’importe lequel. Surtout ceux provenant du delta du Mékong, des rats qui vivent dans les rizières…
Devant notre surprise… et le dédain que nous affichons, il ajoute : « Nous avons de très bonnes recettes pour l’apprêter. »
Nous n’aimons pas que les rats mangent notre riz, alors nous mangeons les rats, s’esclaffe-t-il
Température
Nous sommes actuellement à la fin de la saison des pluies… c’est une période de l’année où la température varie entre 22 et 36 degrés Celsius.
Un fruit à l’odeur nauséabonde : le durian
Le delta du Mékong est le grenier à riz, aux fruits et aux légumes du pays.
Nous cultivons une grande variété de fruits, dont le « durian »… qui a un goût divin. Mais, son odeur est très forte. Pour cette raison, il est interdit de le consommer dans les autobus. Plusieurs hôtels refusent d’ailleurs de le servir pour la même raison.
Son prix est conséquent : entre 6 et 7 euros le kilo.
Photo ci-dessus : « Le durian, un fruit à l’odeur d’enfer, mais au goût du paradis », mentionne notre guide Hoy. (Photo provenant d’Internet)
Nous cultivons aussi le fruit du dragon… qui provient d’une espèce de cactus.
Le nid d’hirondelle
Un des mets les plus recherchés du Vietnam… est le « nid d’hirondelle », qui autrefois était réservé exclusivement à la famille royale.
On le mange la plupart du temps en soupe.
L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que :
« Le nid dit d’hirondelle, apprécié des gastronomes en Asie, n’est en fait pas produit par des hirondelles, mais par quelques espèces et sous-espèces de martinets qui sécrètent un mucus mucilagineux, comestible, pour construire leur nid.
Ce mucus est recherché comme produit de luxe par la cuisine traditionnelle chinoise, vietnamienne et de nombreux pays d’Asie du Sud-Est, mais on lui attribue aussi nombreuses vertus pour la santé.
Une seule espèce de martinet construit un nid entièrement comestible. Ces nids sont blanchâtres et translucides, parfois teintés de jaune, avec un aspect qui évoque un peu les galettes de riz.
La plupart des autres espèces fabriquent des nids qui ne sont que partiellement comestibles. Dans ces derniers cas, on n’en utilise que la partie poreuse et transparente constituée de mucus séché.
La rareté et l’effort nécessaire à la récolte de ce produit en ont fait un mets particulièrement apprécié. Il a longtemps été uniquement récolté dans les cavités de falaises abruptes et souvent en altitude, ou dans de vastes grottes reculées dans la jungle.
Aujourd’hui, on en fait l’élevage.
Manger ces nids sous forme de soupe ou de compote ou sous forme de médecines traditionnelles est censé augmenter le métabolisme et l'énergie, faire tomber la fièvre et fluidifier la circulation sanguine. »
« Le nid d’hirondelle est dispendieux, précise Hoy, il peut atteindre 100 euros pour 60 grammes. »
La gelée royale
La gelée royale est un produit nourrissant également réalisé en élevage seulement.
Son goût diffère d’une région à l’autre, dépendamment de ce que les abeilles butinent.
Toutefois, il ne faut pas en manger trop, une petite quantité deux fois par jour suffit.
Nous n’en mangeons pas seulement pour le goût, mais aussi, et même surtout pour ses qualités nutritives.
Classement
Le Vietnam se classe au deuxième rang des pays exportateurs de riz dans le monde.
Même chose pour le café, le Vietnam étant deuxième après le Brésil.
Toutefois, le Vietnam est le premier pays exportateur de café robusta.
Nous arrivons au cinquième rang au chapitre de l’exportation du thé. C’est le Kenya qui est le premier pays producteur de thé au monde.
Le poivre
Le poivre est cultivé dans les hauts plateaux du centre du pays et sur l’île de Phu Quoc. Ce poivre est le meilleur au monde, il est vendu au prix de 165 euros le kilo.
On utilise des algues comme engrais pour la culture du poivre.
Il y a beaucoup de faux poivre qui circule au Vietnam. Les faussaires mélangent des graines du kapokier avec le vrai poivre…
Hoy nous offre la possibilité d’acheter du poivre qui est cultivé par sa grand-mère!
Il nous offre du poivre noir, du poivre blanc et du poivre rouge!
Il fait circuler une feuille afin que nous indiquions les quantités désirées.
Le riz
Il y a environ 2 000 variétés de riz dans le monde.
Quand le riz est vert pâle, il n’est pas encore mûr.
Au Vietnam, nous cultivons quelque 30 variétés de riz, celles les plus faciles à exporter.
On récolte le riz à la main ou à la moissonneuse, dépendamment de la grandeur de la terre.
Par la suite, les racines sont brûlées pour en faire de l’engrais.
À suivre
Promenade sur le Mékong et dans la petite ville de Cai Be.
Photo ci-dessus : Balade sur le fleuve Mékong croisant de nombreuses jonques servant d’habitations.
Pour lire nos autres textes portant sur notre périple au Vietnam et au Cambodge, cliquez sur le lien suivant : Vietnam
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