Avr/200
La locution du jour : se défausser de
Textes et recherches de Jacques Lanciault
Je consigne ici le fruit de recherches sur le sens, l’étymologie, l’écriture ou encore la prononciation de certains mots ou expressions sur lesquels je bute, ou qui tout simplement suscitent ma curiosité au fil de mes lectures…
Source de la recherche
La phrase suivante tirée du roman « La Carrière du Mal » de l’écrivaine britannique J. K. Rowlings (1965- ), une œuvre signée sous le pseudonyme de Robert Gallbraith et traduite en français par Florianne Vidal (1959- ) :
« Strike n’avait pas officialisé leur partenariat, il avait omis de lui payer ses heures supplémentaires et s’était toujours défaussé sur Robin au moment de préparer le thé ou de descendre acheter des sandwiches. » (p. 561)
Définition
Le dictionnaire du correcteur électronique Antidote définit la locution verbale se défausser de, au sens figuré, comme suit : « Se décharger de (une responsabilité). Exemple : Se défausser d’une corvée, d’un problème. »
Quant au dictionnaire internet Usito, il définit se défausser de ainsi :
au sens propre « Se défaire, se débarrasser (d’une carte à jouer inutile ou embarrassante) ».
au sens figuré : « Se décharger (d’une responsabilité). »
(1) : Usito, dictionnaire général de la langue française sous la direction d’Hélène Cajolet‑Laganière, de Pierre Martel et de Chantal‑Édith Masson, et avec le concours de Louis Mercier [site Web]. Les Éditions Delisme. Consulté le 20 avril 2020.
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