Le Real Jardín Botánico de Córdoba (2e partie)… et les horreurs de la « Galerie de l’Inquisition »!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 46e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Cordoue, Espagne, vendredi 16 mai 2014 - Très belle visite ce matin! Une promenade de près de deux heures dans les allées du superbe « Real Jardín Botánico de Córdoba », le Jardin botanique royal de Cordoue!

On peut y admirer un vaste échantillon de la flore espagnole, tout particulièrement celle de l’Andalousie, en plus de visiter deux musées, un consacré à la paléobotanique et l’autre à l’ethnobotanique!

Puis, pour compléter cette courte journée de visite, une incursion au musée de l’Inquisition… où nous verrons un grand assortiment de différentes machines dont le seul but était de torturer nos semblables.

Photo ci-dessus : La « Galería de la Inquisición » de Cordoue n’est certes pas le plus beau ni le plus intéressant musée que nous avons visité dans cette ville, mais nous en avons tout de même appris sur les instruments de torture.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N.-B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Nous poursuivons notre exploration du « Jardin botanique royal de Cordoue ». Nous sommes maintenant dans une section des « fruits et légumes ».

Photos ci-dessus : Des plants de concombres.

Photos ci-dessus : De jolies fleurs.

Photos ci-dessus : Une grande variété de fruits, petits et gros.

Photo ci-dessus : Nous voici de retour dans les fleurs!

Photos ci-dessus : Et il y en a de très belles!

Photo ci-dessus : Nous nous retrouvons devant un impressionnant moulin à grain.

Nous arrivons devant l’édifice qui abrite le Musée d’ethnobotanique, un musée inauguré en 1992.

Photos ci-dessus : L’entrée du « Museo de Etnobotánica ».

Nous entrons.

C’est un musée interactif consacré à l’ethnobotanique, c’est-à-dire à l’étude du rôle des plantes dans les cultures humaines et des relations entre humains et végétaux.

L’exposition permanente montre la place primordiale des plantes dans les cultures du monde entier depuis la Préhistoire jusqu’à nos jours, en passant par l’époque des Grandes Découvertes et des expéditions scientifiques vers le Nouveau Monde, et l’émergence progressive d’une conscience écologique.

Photos ci-dessus : D’entrée de jeu, on nous présente des produits.

Photos ci-dessus : De nombreux instruments agricoles sont exposés.

Photo ci-dessus : Tout comme différentes sortes de pains!

Photo ci-dessus : Un pressoir.

Il y a beaucoup d’informations entre autres sur les cultures de l’olive et du safran et sur la coupe de bois…

On nous parle de cultures traditionnelles et populaires, tant méditerranéennes qu’amérindiennes… et ce, suite aux nombreuses découvertes résultant de l’âge d’or des expéditions botaniques à travers le monde.

Nous arrivons devant l’entrée de la El Banco de Germoplasma Vegetal Andaluz, c’est-à-dire « La Banque andalouse de matériel génétique végétal ».

Il s’agit d’un centre de collecte de matériel génétique végétal qui, depuis sa fondation en 1994, a pour objectif de conserver et de classer la diversité de la flore andalouse.

Malheureusement, ce centre n’ouvre qu’à 12 h 15!

Il n’est pas encore midi, nous ressortons… alors que le mercure a grimpé, comme il le fait toujours depuis notre arrivée en Espagne. Pour l’heure, il a affiche 28 degrés Celsius.

Photos ci-dessus : En photographiant une fleur, je constate qu’une sauterelle est posée sur la tige.

Photo ci-dessus : Derrière une clôture… un superbe jacaranda en fleurs!

Photos ci-dessus :… nos dernières photos de fleurs au Jardin botanique de Cordoue, certes mes photos préférées de la matinée.

Nous sortons du Jardin botanique…

Photo ci-dessus : Lorsque nous sommes arrivés au Jardin botanique ce matin… nous étions seuls. Lorsque nous sortons, de nombreux autobus de touristes sont garés devant l’entrée.

Photos ci-dessus : Une autre colonne honorant le saint patron de la ville, Saint-Raphael.

Photo ci-dessus : Un magnifique arbuste en fleur.

Dîner sur une terrasse de la Plaza del Potro
Nous marchons en direction de la plaza del Potro, là où nous désirons dîner. Nous y arrivons et revoyons sa belle fontaine surmontée d’une sculpture de poulain.

Photo ci-dessus : Nous nous attablons à la terrasse de la « Taberna el Potro »…

Céline choisit des croquetas de jamón qu’elle accompagne d’un verre de vin blanc local. Quant à moi, j’opte pour la salade spéciale el Potro…

Photo ci-dessus : Une salade qui est servie dans un magnifique plat.

Le Parque de Miraflores
Nous repartons à 13 h 45… et nous nous rendons au parc de Miraflores, lui qui est situé de l’autre côté du pont du même nom.

Le parc Miraflores est un parc urbain qui a été inauguré en mai 2003.

C’est peu intéressant, il n’y a pratiquement pas de végétation.

Photo ci-dessus : En fait, le seul point d’intérêt est un groupe sculptural réalisé par Agustín Ibarrola (1930- ), un artiste espagnol, dont cette muraille multicolore fait partie.

Le musée des horreurs : la Galería de la Inquisición
Nous retraversons le pont et filons vers la Galería de la Inquisición que nous avons repéré lors de nos visites des derniers jours.

La Galerie présente une collection privée d’un large échantillon d’instruments utilisés du XIIIe au milieu du XIXe siècle dans l’application de sanctions imposées par le tribunal de la Sainte Inquisition!

L’objectif principal de la galerie est de faire connaître et de démontrer les excès de la répression en illustrant diverses formes de torture et d’humiliation qui ont été infligées à des milliers d’êtres humains, pas seulement en Espagne, mais dans une grande partie de l’Europe.

L’exposition vise aussi à nous faire prendre conscience des libertés dont nous jouissons aujourd’hui.

Photo ci-dessus : L’entrée de la « Galerie de l’Inquisition ».

Nous y entrons gratuitement. Il y a six salles.

L’encyclopédie libre Wikipédia définit ainsi « La Sainte Inquisition » :

« L’Inquisition espagnole ou tribunal du Saint-Office de l’Inquisition est une juridiction ecclésiastique instaurée en Espagne en 1478, peu avant la fin de la Reconquista, par une bulle papale de Sixte IV à la demande des Rois Catholiques.

Conçue à l’origine pour maintenir l’orthodoxie catholique dans leur royaume, elle avait des précédents dans d’autres institutions similaires en Europe depuis le XIIIe siècle.

Elle a élargi le champ de ses justiciables (musulmans, protestants, sectes…), combattu la persistance de pratiques judaïsantes et dans une moindre mesure, réprimé les actes qui s’écartaient d’une stricte orthodoxie (blasphème, fornication, bigamie, pédérastie…).

Dépendant de la couronne d’Espagne qui nomma les premiers inquisiteurs dès 1480, le pouvoir juridique du tribunal du Saint-Office était absolu pour juger et condamner.

Elle fut définitivement abolie le 15 juillet 1834. »

Photos ci-dessus : Nous passons devant ces armures.

Il y a plusieurs instruments de torture présentés en vitrine… en fait autant des instruments de torture que d’avilissement.

Après avoir traversé quelques salles, nous arrivons à un guichet où nous devons payer 3 € par personne.

Photo ci-dessus : Assez curieusement, cette belle toile est exposée.

Il y a toutes sortes d’objets de torture, dont la chaise utilisée pour les interrogatoires!

Photo ci-dessus : Une chaise qui semble pour le moins inconfortable… un siège et un dossier muni de piques de fer.

Photo ci-dessus : Un masque de fer.

Des objets tous plus sadiques les uns que les autres.

Photo ci-dessus : Un bouclier portant la croix étendard de l’Inquisition espagnole au XVIIe siècle.

Nous sortons à 14 h 45… ébranlés par toutes ces horreurs.

Nous retournons tranquillement vers l’appartement… profitant du trajet pour faire un peu de lèche-vitrine.

Il n’est que 15 h 15, lorsque nous entrons dans l’appartement. Ce fut notre plus courte journée de visite depuis le début du périple.

Demain, nous nous rendons à Jaén, une ville située à 117 km de Cordoue.

Nous profitons de notre superbe terrasse pour prendre l’apéro… au soleil.

Hier, Carole et Claude nous ont préparé le souper. Ce soir, c’est notre tour.

Nous y allons d’un repas de côtelettes de porc accompagnées de légumes sautés, de pomme de terre et bien évidemment de vin…

Un excellent et très agréable repas.

À suivre
Expédition à Jaén… où nous amorcerons nos visites par la découverte d’une ancienne forteresse mauresque, le « Castillo de Santa Catalina ».

Photo ci-dessus : Dans une grande salle du « Castillo de Santa Catalina », à Jaén, tout était en place pour la signature d’un traité de paix. Céline s’y est attelée!

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse