Les nombreux et superbes jardins de l’Alcázar royal de Séville! (2e partie)

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 59e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Séville, Espagne, mercredi 21 mai 2014 - Notre programme de visite pour la journée a été accompli plus rapidement que prévu et nous nous retrouvons devant l’entrée de l’Alcázar royal de Séville alors qu’il n’est pas encore 16 heures.

Même si nous avions planifié cette visite pour demain matin, nous y entrons. Wow! L’endroit est tout simplement époustouflant.

Il s’agit de l’un des palais les plus anciens du monde encore utilisé de nos jours! Un palais qui au cours des siècles, en fait depuis la fin du XIe siècle, a contemplé depuis ses murs l’influence des diverses cultures qui ont traversé la ville… tout comme l’Espagne!

Le magnifique palais fortifié se compose d’une infinité de salles finement ornées de plâtres, de faïences et de plafonds à caissons, que complètent parfaitement des jardins enchanteurs où l’eau qui s’y écoule crée un ensemble vraiment difficile à oublier.

Nous déambulerons à l’intérieur du palais, nous nous promènerons sur ses patios superbes et explorerons ses jardins dignes de mention.

Photo ci-dessus : Le superbe « patio de las Doncellas », en français la « Cour des Demoiselles », comporte un long bassin bordé de plates-bandes. La frise séparant le niveau des galeries de celui des plates-bandes est décorée d’arcs entrelacés.

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N. B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Nous poursuivons nos découvertes au Real Alcázar de Sevilla. Nous sortons du salón de Embajadores, en français « le salon des Ambassadeurs », et nous retrouvons sur le patio del Crucero, la cour de la Croisée, qui accueille un beau jardin.

Ce patio donne accès au palacio Gótico construit par le roi Alfonso X au XIIIe siècle.

Photo ci-dessus : Sur le mur fermant la cour intérieure, les armoiries de l’Alcazar royal sont présentées sous forme d’azulejos… derrière le mur, nous apercevons un magnifique jacaranda en fleurs.

Photos ci-dessus : Le jardin du patio del Crucero.

Photo ci-dessus : Un bel arbuste décoratif devant l’entrée du Palacio Gótico".

Il se remet à pleuvoir. Nous montons à l’étage ou il y a la chapelle du palacio gotico… et le salón de los Tapices qui fut entièrement reconstruit au XVIIIe siècle suite tremblement de terre de Lisbonne en 1755.

Il est décoré de six tapisseries géantes représentant des scènes de la conquête de Tunis par Charles Quint au XVIe siècle.

Photo ci-dessus : Une tapisserie intitulée « Toma de la Goleta », une des six tapisseries de la série « La conquête de Tunis par Charles Quint en 1535 ». Elle a été réalisée grâce au talent du tapissier flamand Jan Cornelisz Vermeyen (1504-1559) entre 1549 et 1551.

Nous sortons et nous nous retrouvons dans les jardins… où se dresse devant nous un mur tout en fleur de bougainvilliers.

Photos ci-dessus : Des fleurs de bougainvilliers partout!

L’Estanque de Mercurio… le bassin de Mercure
Nous passons le mur recouvert de bougainvilliers et nous nous retrouvons devant un grand bassin d’eau!

Cette pièce d’eau, nommée le bassin de Mercure, est au même niveau que le palais et est dominée en son centre par une statue du dieu Mercure, une œuvre du sculpteur Diego de Pesquera (1563-1580) datant de1576.

Photos ci-dessus : Le mur fermant le bassin d’eau est nommé « galería del Grutesco », la galerie du grotesque. Il a été érigé à partir d’un ancien pan de muraille almohade. Sa transformation en élément décoratif maniériste date de 1612 et est due à Vermondo Resta.

Photo ci-dessus : Tout le tour du bassin nous retrouvons de petites sculptures en bronze d’animaux portant les armoiries de l’Alcazar.

Photos ci-dessus : Et voici la statue du dieu Mercure, elle qui a donné son nom au bassin. La sculpture est une œuvre de Diego de Pesquera, un artiste né à Séville.

Photo ci-dessus : Un jardin superbe, le « Jardín de las Damas », le jardin des Dames… Il doit son nom aux sculptures des déesses Héra, Athéna et Aphrodite et de la reine Hélène qu’on y retrouve.

Photos ci-dessus : Les jardins de l’Alcazar royal de Séville sont une oasis de fraîcheur et de calme. Ils sont agrémentés d’une végétation verdoyante, d’une multitude d’orangers et de palmiers et d’innombrables fontaines.

Photos ci-dessus : Le jardin des Dames de l’Alcazar royal de Séville est dominé en son centre par la fontaine de Neptune

Photos ci-dessus : Le jardin de Troya est adossé au magnifique mur du palais.

Photo ci-dessus : Un autre superbe bougainvillier!

Photo ci-dessus : Les murs qui séparent les jardins de l’alcazar royal de Séville sont magnifiquement décorés

Photos ci-dessus : Dans le jardin des Dames, une porte est nommée en l’honneur d’un architecte milanais qui a été la figure la plus importante de l’architecture sévillane du XVIe au XVIIe siècle, il s’agit de Vermondo Resta qui a donné son nom à la « Portada de Vermondo Resta ». C’est à cet artiste que l’on doit le mur des grotesques de la fontaine de Mercure.

Photo ci-dessus : Sur un piédestal privé de statue, une dame y prend place faisant office de statue éphémère.

Photos ci-dessus : Deux autres beaux bassins dans les jardins de l’Alcazar royal de Séville.

Photos ci-dessus : Une bâtisse où sont conservées les archives de l’Alcazar.

Photo ci-dessus : Il pleut de plus en plus fort. Nous sortons, il est 17 h 30.

Nous reprenons la direction de notre appartement… sous la pluie.

Photos ci-dessus : Trois petits aimants de réfrigérateurs que nous achetons pour ajouter à notre collection.

Il est 18 h 30 lorsque nous arrivons à l’appartement.

Après nous être séchés et nous être reposés un moment, nous nous installons pour le souper… des pâtes accompagnées d’une salade et de bon vin.

À suivre
Visite de l’Hospital de los Venerables Sacerdotes où il y a une église magnifique décorée de fresques baroques.

Photo ci-dessus : La très belle petite église de « l'Hospital de los Venerables Sacerdotes », ce qui peut se traduire en français par « Hospice des Vénérables Prêtres »… une chapelle dont la construction s’est terminée en 1689!

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse