L’impressionnant Metropol Parasol et promenade de place en place dans Séville!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 81e d’une longue série de reportages relatifs à une étourdissante odyssée en Andalousie et en Algarve, un voyage à quatre que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal au printemps 2014

Séville, Espagne, samedi 31 mai 2014 - Pour notre première visite de la journée aujourd’hui, nous nous rendons à la plaza de la Encarnación où prend place un très curieux bâtiment, le Metropol Parasol!

Cette immense structure de bois haute de 28 mètres a été inaugurée en 2011! Sa longue passerelle soutenue par six piliers s’étire sur quelque 150 mètres. Son nom officiel, Metropol Parasol cède aujourd’hui place à Setas de la Encarnación ou encore Setas de Sevilla, ce qui signifie « Champignons de la Encarnación », ou encore « Champignons de Séville ».

Nous profitons de l’occasion pour grimper à son sommet, ou plutôt sur sa plate-forme supérieure, d’où nous avons une très belle vue sur la ville de Séville.

Par la suite, nous filons de place en place jusqu’aux magnifiques Jardines de Murillo.

Photo ci-dessus : Une vue impressionnante sur l’ensemble du « Metropol Parasol ».

Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.

N. B. : Pour regarder le diaporama des photos présentées sur cette page, cliquez sur n’importe laquelle des photos.

Nous sortons des bras de Morphée à 7 h 30 ce matin… La nuit aura été courte, car les fêtards de la plaza del Museo n’ont cessé leur raffut qu’au petit matin.

Après notre petit-déjeuner à l’appartement, nous nous rendons, Céline et moi, à la plaza de Toros de la Maestranza… histoire d’acheter nos billets pour la corrida de dimanche soir! Ce sera une première expérience du genre pour nous.

Photo ci-dessus : Nos billets, à 39 € chacun, pour la corrida de dimanche. Nous avons choisi deux sièges dans la section « tendillos », 3e rangée du côté « sombre », à l’ombre… pour ne pas avoir le soleil dans les yeux.

Nous revenons à l’appartement et repartons avec Carole et Claude à 10 h 40. Nous filons en direction du Metropol Parasol, une bâtisse au design surprenant… qui détonne grandement par rapport aux autres édifices touristiques de la ville.

Rapidement, nous arrivons sur la plaza de la Encarnación… elle qui est recouverte par la grande passerelle du Metropol Parasol.

Photos ci-dessus : La structure du « Metropol Parasol » est composée de six parasols en forme de champignons et dont les chapeaux sont reliés entre eux. Leur design doit rappeler, selon l’architecte, les voûtes de la cathédrale de Séville… et les ficus millénaires de la place Cristo de Burgos située tout près. Disons qu’il faut une bonne dose d’imagination pour obtenir cette vision.

Nous cherchons l’entrée… Finalement, nous la trouvons via le musée de l’antiquité situé au sous-sol, là où se trouve un ascenseur pour monter, entre autres, sur la passerelle.

Au terme de notre visite des lieux, nous aurons compris que l’édifice comporte cinq niveaux :

- le sous-sol, qui abrite l’Antiquarium, un musée archéologique présentant les vestiges découverts sur le site avant et lors de la construction;

- le niveau de la rue Imagen, où se trouve un marché couvert de 39 magasins;

- le toit du marché, où prend place la Plaza Mayor prévue comme place de spectacle et d’exposition;

- les deux parasols centraux, situés à 22 mètres de hauteur, où il y a un restaurant;

- et finalement les chapeaux des parasols, où l’on accède à une promenade publique de 250 mètres de long… qui culmine à 28,5 mètres de hauteur au Mirador.

Nous payons 3 € chacun, un prix qui inclut une consommation au bar du Mirador.

En sortant de l’ascenseur au dernier étage, nous nous retrouvons sur une sorte de passerelle en forme de serpentin nous permettant de déambuler sur le toit!

Les Sévillans surnomment le Metropol Parasol, par dérision : « La gaufre ».

Cette structure est aujourd’hui un des plus grands édifices extérieurs construits en bois.

Il n’y a pas foule, en fait nous sommes presque seuls.

Nos lectures visant la rédaction de ce texte nous ont appris que l’édifice a été conçu par l’architecte berlinois Jürgen Hermann Mayer (1965- ). Les travaux ont commencé en 2006.

Le chantier a connu nombre de difficultés, budgétaires dans un premier temps et techniques par la suite, et ce, dues à des problèmes de conception.

Le projet initial a dû être totalement retravaillé durant le chantier, ce qui a entraîné un retard considérable de plus de quatre années. Finalement, le Metropol Parasol a été achevé et inauguré en 2011.

Nous avons une superbe vue sur toute la ville, et ce, à 360 degrés.

Photos ci-dessus : La passerelle couvre une surface de 11 000 mètres carrés. Elle est composée d’environ 3 500 pièces de bois qui représentent 1 300 tonnes de bois, ce qui est absolument stupéfiant! La structure comptabilise au total 3 000 joints et pas moins de 16 000 000 de vis et clous, des chiffres totalement astronomiques.

Photo ci-dessus : Une vue sur l’église « San Luis de los Franceses, Saint-Louis des Français… que nous avons vue plus tôt au cours de notre périple… mais de la rue.

Photos ci-dessus : Le panorama que nous avons sur la passerelle et sur Séville, entre autres sur la Giralda, lors de notre balade sur la passerelle du « Metropol Parasol » est imprenable.

Photo ci-dessus : J’en profite pour immortaliser Céline au point le plus élevé du « Metropol Parasol »… au Mirador!

Nous nous assoyons à la terrasse sise au point le plus élevé de la passerelle… pour profiter de notre consommation. Céline commande une coupe de vin blanc, tandis que je m’offre une bière.

Nous revenons sur nos pas et nous nous arrêtons au niveau de la calle Imagen où se trouve l’espace « centre commercial ». Il y a plusieurs restaurants… et c’est très appétissant.

Photo ci-dessus : Notre petit aimant du « Metropol Parasol ». Il faut vraiment savoir que l’endroit est surnommé Setas de Sevilla, c’est-à-dire « Les champignons de Séville ».

De place en place!
Nous sortons et arrivons rapidement sur la Plaza del Cristo de Burgos. La place a été restaurée récemment. Elle a une forme rectangulaire et on y retrouve des parterres de fleurs.

Au centre de la place, sous les grands arbres, se trouve un monument sur un piédestal en pierre. Il a été érigé en hommage au guitariste Manuel Serrapí Sánchez, dit « Niño Ricardo ».

Photos ci-dessus : Le monument au grand guitariste de flamenco Manuel Serrapí Sánchez, artistiquement connu sous le nom de « Niño Ricardo » (1904-1974).

Nous poursuivons notre promenade et arrivons sur une autre place, la plaza san Ildefonso… d’où nous avons une belle vue sur l’Alcazar de Séville.

Photo ci-dessus : Une des tours de l’Alcazar de Séville.

Nous passons devant l'Iglesia del Señor San José que nous voulons visiter… mais il y a une première communion en cours. Nous poursuivons donc notre promenade.

Photos ci-dessus : La façade de l’église « del Señor San José » affiche de superbes azulejos. Le panneau central est une œuvre de l’artiste Antonio Muñoz Ruiz.

Nous voici maintenant sur la Plaza Santa María la Blanca… où l’église du même nom occupe une ancienne synagogue.

Photo ci-dessus : La façade assez austère de l’église « Santa María la Blanca ». Sainte-Marie la Blanche fut une synagogue construite au XIIIe siècle. En 1391, après le massacre et la conversion forcée des juifs, elle fut transformée en église chrétienne et fut reconstruite au milieu du XVIIe siècle.

À suivre
Promenade dans les magnifiques Jardines de Murillo… où nous admirons le monument à Christophe Colomb… et mini croisière en soirée, à la tombée du jour, sur le fleuve Guadalquivir.

Photo ci-dessus : Le monument à Christophe Colomb est impressionnant. Il est formé d’une base supportant deux imposantes et hautes colonnes en pierre au sommet desquelles trône un lion, alors qu’au milieu, les deux colonnes sont reliées par une caravelle, une réplique d’un des bateaux à bord duquel Colomb s’est amené en Amérique!

Pour lire nos autres textes portant sur notre périple en Andalousie et en Algarve que nous avons terminé à Lisbonne au Portugal, cliquez sur le lien suivant : Douce chaleur andalouse