La superbe « Collection Batliner » du Musée Albertina et l’exposition temporaire « Alex Kats »!

Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault

Voici le 8e d’une série de reportages sur une fantastique semaine à explorer la capitale de l’Autriche, la superbe Vienne. Un magnifique séjour réalisé au printemps 2023… suite à un « Voyage Lambert » de 21 jours tout au long du Danube, d’Innsbruck à la mer Noire.

Vienne, Autriche, mercredi 10 mai 2023 - Ce matin, après l’avoir cherché pendant une bonne heure, nous avons visité le très beau Musée Léopold. Cet après-midi nous enchaînons avec le Musée Albertina.

Ce musée est niché dans le cœur historique de Vienne. Il prend place dans une ancienne résidence des Habsbourg… qui est tout simplement magnifique.

Il a été aménagé en musée en 1801 pour abriter les dessins, estampes et aquarelles réunis par le duc Albert de Saxe-Teschen, le gendre de l’impératrice Marie-Thérèse.

Nous avons hésité à inscrire ce musée à notre programme de visites en raison du type d’œuvres privilégiées : des estampes et des dessins. Même si ces œuvres ont été réalisées par de grands maîtres, elles nous fascinent moins qu’une toile ou une sculpture.

Mais, étant donné que l’édifice est une œuvre d’art en soi et que le musée présente également une belle collection de tableaux, la visite a été intéressante.

Photo ci-dessus : Une magnifique toile du peintre autrichien Wilhelm Thöny (1888-1949) intitulée « New York, East River », une œuvre du Musée Albertina datant de 1936 faisant partie de la « Collection Batliner ».

Photo ci-dessus : Ce matin, avant d’entreprendre notre déambulation dans les salles du très beau musée Léopold, nous avons savouré expresso et cappucino au casse-croûte du musée. Un délice!

Notre visite du Musée Léopold nous a permis de découvrir une foule d’œuvres d’artistes que nous ne connaissions pas.

Nous sortons enchantés de nos découvertes. Il est 13 h 15… et nous prenons la direction de la place Albertina, où nous dînerons avant d’entrer au musée éponyme.

En cours de route, nous nous arrêtons devant le monument de Goethe.

Depuis notre arrivée à Vienne, nous avons admiré un grand nombre de monuments érigés en hommage à de grands musiciens.

Vienne honore ici la mémoire de la plus grande personnalité de la littérature allemande avec un monument à Goethe!

Photos ci-dessus : Le monument à l’écrivain Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) a été sculpté en bronze par Edmund Hellmer (1850-1935). Il représente Goethe confortablement assis et à l’air assuré. Le monument a été inauguré en 1900.

Arrivés sur la place Albertina, nous entrons au « Café Tirolerhof », où nous avons déjà dîné.

Photos ci-dessus : Nous dînons au Cafe Tirolerhof, y allant tout deux d’une soupe-repas accompagnée de pain.

Le Musée Albertina
Le musée Albertina prend place dans l’édifice qui était le « Palais de l’archiduc Albert », Albert de Saxe-Teschen.

L’édifice est impressionnant!

L’encyclopédie libre Wikipédia nous apprend que : « Le musée ouvre ses portes au public en 1921. En mars 1945, le palais est lourdement endommagé par les bombardements et il est reconstruit sous une forme simplifiée après la guerre.

Toutefois, de 1998 à 2003, l’Albertina a été entièrement rénové et modernisé. »

Photos ci-dessus : Pour entrer au musée Albertina, il faut utiliser « un toit volant », une structure conçue par l’architecte Hans Hollein (1934-2014), qui est situé entre le monument équestre de l’archiduc Albert et la nouvelle entrée principale du Musée. Cette aile dite « Soravia » est construite en aluminium anodisé.

Photos ci-dessus : Du toit situé devant l’entrée du Musée Albertina, nous apercevons l’édifice abritant les bureaux du « Tourist Info » où nous nous sommes rendus plus tôt ce matin. L’édifice est celui de la compagnie d’assurance Generali.

Photos ci-dessus : La façade du Musée Albertina est dominée par la statue équestre de l’archiduc Albert, une œuvre de 1899 du sculpteur Caspar von Zumbusch (1830-1915), le même artiste qui a créé le monument à l’impératrice Marie-Thérèse que nous avons vu ce matin.

Nous entrons au musée… et payons 14,90 € chacun!

Photo ci-dessus : Un de nos billets d’entrée pour le musée Albertina.

Nous nous dirigeons vers le vestiaire, où nous prenons deux grands casiers… au coût de 3 €… des pièces que nous récupérerons lorsque nous libérerons nos casiers.

Puis nous débutons notre visite à 14 h 35… en commençant par la collection Batliner… qui est exposée sous forme de prêt permanent.

Nous avons lu sur le site Internet du musée : « Avec cette collection, l’Albertina abrite l’une des plus grandes et des plus remarquables collections européennes de peintures de la modernité classique.

Dans la galerie spécialement dédiée à ces œuvres, les tendances stylistiques les plus importantes, de l’impressionnisme au cubisme, y sont présentées.

Par ailleurs, la Collection Batliner met l’accent sur l’expressionnisme allemand avec les œuvres du groupe d’artistes “Die Brücke” (Le Pont) et du Chevalier Bleu (“Der Blaue Reiter”) ainsi que sur l’avant-garde russe représentée par Malevitch, Kandinsky et Chagall.

Une attention particulière est également accordée aux œuvres autrichiennes de Kokoschka et à la Nouvelle Objectivité.

Les surréalistes y sont représentés par Magritte, Max Ernst et Miró.

L’exposition se termine par des œuvres de Picasso, dont on peut voir les premières réalisations cubistes et, surtout, ses dernières créations expérimentales. »

Et nous commençons par la salle Picasso!

Voici les photos des œuvres qui ont le plus attiré notre attention.

Photo ci-dessus : « Le buveur endormi » (1902), du peintre espagnol Pablo Picasso (1881-1973).

Photo ci-dessus : « Pots et citron », une œuvre de 1907 de Picasso.

Photo ci-dessus : Une toile de Picasso intitulée « Femme avec un chapeau vert » (1947).

Photo ci-dessus : Un dessin de 1953, « Jeux et lecture », de Picasso.

Photo ci-dessus : Un tableau intitulé « Paysage méditerranéen », une œuvre de 1952 de Pablo Picasso.

Photo ci-dessus : Un travail de céramique de 1954 que Picasso a intitulé « Religieuse poursuivie par le démon ».

Photo ci-dessus : Une toile intitulée « Femme nue assise dans un fauteuil », une œuvre de 1963 du peintre espagnol.

Photo ci-dessus : « Assiette avec un visage et des feuilles », un travail réalisé en 1956.

Photo ci-dessus : « Une assiette avec des œufs » de 1952…

Nous sortons de cette belle salle.

Photo ci-dessus : Une sculpture identifiée « Euterpe », qui dans la mythologie grecque était la muse qui présidait à la musique.

Et entrons dans la salle des affiches.

Photo ci-dessus : Une belle toile de l’artiste peintre d’Albi en France, Henri de Toulouse Lautrec (1864-1901) intitulée « Grande loge au théâtre » (1896-1897).

Photo ci-dessus : « La chambre de Shakespeare » (2006), de la peintre britanno portugaise Paula Rego (1935-2022).

Puis, nous entrons dans une section réservée à l'impressionnisme, au fauvisme, etc.

Photo ci-dessus : « Deux danseuses » (1905), de l’artiste français Edgar Degas (1834-1917).

Photo ci-dessus : « Femme à demi nue » (1918), du peintre et sculpteur italien Amedeo Modigliani (1884-1920).

Photo ci-dessus : « Parrot Tulips » (1905), du Français Henri Matisse (1869-1954).

Photo ci-dessus : « Femme bretonne » (1888), de l’artiste peintre français Paul Gauguin (1848-1903).

Photo ci-dessus : « Montagne colorée dans la vallée près d’Oberstdorf » (1912), du peintre russe Alexej Jawlensky (1864-1941).

Photo ci-dessus : « Femme pensive » (1913), une autre œuvre d’Alexej Jawlensky.

Photo ci-dessus : « Nuit au clair de lune » (1914), du peintre allemand Emil Nolde (1867-1956).

Photo ci-dessus : « Iris dans les ombres du soir » (1925), une œuvre du peintre allemand Max Pechstein (1881-1955).

Photo ci-dessus : « Portrait de Madame M.B. » (1919), de l’artiste autrichien Herbert Boeckl (1894-1966).

Photo ci-dessus : « Dresde, pont Auguste et bateau à vapeur » (1923), de l’artiste autrichien Oskar Kokoschka (1886-1980).

Photo ci-dessus : « New York, East River » (1936), du peintre autrichien Wilhelm Thöny (1888-1949).

Photo ci-dessus : « Figurine : Le fou » (1927), du peintre allemand Paul Klee (1879-1940).

Photo ci-dessus : « Intérieur avec six figures » (1937), de l’Allemand Oskar Schlemmer (1888-1943).

Photo ci-dessus : « Formes montantes » (1922-1923) du peintre tchèque František Kupka (1871-1957).

Photo ci-dessus : « Femme dormant avec fleurs » (1972), du peintre russe naturalisé français Marc Chagall (1867-1985).

Photo ci-dessus : « Barbier d’officiers » (1907-1909), du peintre russe Mikhail Larionov (1815-1964).

Photo ci-dessus : « Chapeau rouge, yeux baissés » (1954) du peintre et plasticien français Jean Dubuffet (1901-1985).

Photo ci-dessus : « Paysage d’hiver près d’Amsterdam » (1600-1603), du peintre flamand Jacob Savery (1565-1603).

Et nous entrons dans la section réservée à l’exposition temporaire « Alex Katz Cool painting »…

« À l’occasion du 95e anniversaire de naissance d’Alex Katz, le Musée Albertina présente un hommage complet à cet artiste à partir des riches fonds de sa collection », peut-on lire sur la fiche présentant l’exposition.

L’Américain semble s’être surtout intéressé au portrait de femmes…

Photo ci-dessus : « Darinka » (1986) de l’Américain Alex Katz (1927- ).

Photo ci-dessus : « Kym » (2007).

Photo ci-dessus : Un dessin au fusain titré « Oona » (2007).

Photo ci-dessus : « Sara, Sophie, Vivien » (2012).

Photo ci-dessus : « Trio 4 » (2009).

Nous sortons du musée à 16 heures et revenons sans encombre, en fait sans nous perdre, à notre hôtel… Évidemment, nous sommes épuisés.

Un restaurant qui ne semblait pas vouloir de nous
Nous ressortons à 18 heures pour le souper. Nous avons prévu un repas au « Café Pruckel » situé tout près de la Dr.-Karl-Lueger-Platz, un restaurant vanté par nos différents guides de voyage.

Nous n’avons pas été bien accueillis, même pourrait-on dire très mal accueillis : le serveur nous « garoche » le menu sur la table, il n’y a pas vraiment d’autre mot.

Nous regardons ledit menu qui est très limité. Puis, notre serveur revient et nous précise sans que nous l’ayons demandé que la facture n’est payable que comptant. Nous sortons.

Nous retournons donc au « Viva la Mama » situé à un jet de pierre… tant pour l’accueil que pour la nourriture.

Céline commande une « salade au poulet Mama » et un verre de vin blanc, tandis que j’entends bien me régaler d’un « spaghetti à la vongole », le tout accompagné de vin rouge et d’une bouteille d’eau.

Tout était délicieux.

Notre serveur, qui parle français, nous informe que c’est sa première journée de travail. Il devait avoir de l’expérience d’ailleurs, car nous avons été très très bien servis.

Nous revenons à la chambre à 19 h 30.

À suivre…
Visite du Kunsthistorisches Museum dont les collections sont issues notamment des anciennes collections impériales autrichiennes de la dynastie des Habsbourg. On y retrouve des œuvres allant de l’Antiquité égyptienne et grecque jusqu’au XVIIIe siècle, et ce, dans le domaine des arts décoratifs et de la peinture.

Photo ci-dessus : En empruntant le monumental escalier du Kunsthistorisches Museum de Vienne, qui est surmonté d’une coupole, on accède aux quatre ailes où sont exposées les collections!

Pour lire les autres textes de ce périple, cliquez sur ce lien : Croisière sur le Danube... et un peu plus