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Des œuvres de Turner, Constable, Moore, Millais, Watherhouse et bien d’autres au musée Tate Britain!
Texte, recherches et photos de Céline et Jacques Lanciault
Voici le douzième d’une série de reportages sur un captivant périple qui nous a permis de revoir la ville de Londres et de naviguer de Southampton à La Coruña, découvrant au passage Bruges, le mont Saint-Michel, Saint-Malo, Lorient, La Rochelle, Bordeaux et Bilbao. Une magnifique odyssée réalisée à la toute fin de l’été 2024.
Londres, Royaume-Uni, vendredi le 6 septembre 2024 - Après nous être régalés des magnifiques œuvres de la National Gallery ce matin et d’avoir ajouté un grand pan de l’histoire de l’Empire britannique à nos connaissances en après-midi à la National Portrait Gallery… nous voilà à explorer notre troisième musée aujourd’hui, la Tate Britain!
Nous y rendre nous a permis d’apprécier le service d’autobus de Londres et d’admirer la Tamise sur une bonne partie du trajet qui nous a menés dans le quartier de Millbank, là où est situé le musée.
L’établissement porte le nom de son mécène, l’industriel Henry Tate (1819-1899), qui a offert sa collection lors de la création de la galerie, ainsi que des financements pour de futures acquisitions. D’autres fonds ont été recueillis au fil des années afin d’étoffer les expositions.
La publicité du musée nous convie à 500 ans d’art britannique. Le Tate Britain abrite, entre autres, la plus grande collection au monde d’œuvres de Joseph Mallord William Turner.
Nous aurons la chance d’admirer également des toiles de Constable, de Millais, de Waterhouse, de Romney et bien d’autres, tout comme plusieurs sculptures d’Henry Moore!
Photo ci-dessus : Une sculpture intitulée « Femme assise drapée », un bronze réalisé entre 1958 et 1963 par le sculpteur britannique Henry Moore (1898-1986). Cette sculpture montre l’influence de l’art grec ancien sur l’œuvre d’Henry Moore.
Il est 16 h 30 lorsque nous sortons de la National Portrait Gallery.
Pour terminer notre journée, toute en musées, nous souhaitons nous rendre à la Tate Britain, elle qui est située dans le quartier Millbank, dans le sud de Londres.
Nous nous y rendons en autobus (bus 87) en utilisant notre GPS pour trouver l’arrêt du bus et nos Oyster Cards pour y monter.
À notre descente de l’autobus, au terme d’un trajet de 15 minutes, nous avons une belle vue sur la Tamise et sur la rive sud de celle-ci.
Photo ci-dessus : Nous connaissions les taxis Uber et la livraison de repas Uber, mais à notre grande surprise, il y a aussi des bateaux Uber!
Une recherche sur Internet nous a appris que : « Uber Boat by Thames Clippers s’arrête à 24 quais le long de la Tamise entre Barking Riverside Pier à l’est et Putney Pier à l’ouest. Les services fonctionnent du petit matin jusqu’à tard le soir, 7 jours sur 7".
Photo ci-dessus : De notre position devant le « Tate Britain », nous avons une belle vue sur la rive sud de la Tamise.
Du côté nord de la rue, il y l’édifice du Tate Britain, dont la construction, sur le site d’une ancienne prison, commença en 1893, pour finalement ouvrir ses portes le 21 juillet 1897.
L’encyclopédie libre Wikipédia mentionne : « Avant 2000, la galerie abritait et présentait des collections britanniques et modernes, mais le lancement de la Tate Modern a vu les collections modernes de la Tate y déménager, tandis que l’ancienne galerie Millbank se consacrait à l’exposition d’art britannique historique et contemporain. En conséquence, elle a été rebaptisée Tate Britain en mars 2000 ».
Photo ci-dessus : La partie avant du bâtiment de la « Tate Britain » a été conçue par l’architecte anglais Sidney R. J. Smith (1858-1913) qui l’a dotée d’un portique classique en façade et d’un dôme à l’arrière.
Nous entrons… C’est un autre musée gratuit. Nous déposons nos effets au vestiaire pour un coût de 5 £.
Les peintres anglais Joseph Mallord William Turner et John Constable
Nous débutons notre visite par les salles consacrées au grand peintre Turner! On y retrouve plusieurs toiles sous le thème de la mer et d’autres présentant des paysages d’endroits où il a vécu ou séjourné.
L’encyclopédie Wikipédia précise ceci quant à Turner : « Il est connu pour ses couleurs expressives, ses paysages imaginatifs et ses peintures marines turbulentes, souvent violentes. Il a laissé derrière lui plus de 550 peintures à l’huile, 2 000 aquarelles et 30 000 œuvres sur papier! »
Photo ci-dessus : Un autoportrait réalisé vers 1799 par Joseph Mallord William Turner (1775-1851).
L’affichette de l’autoportrait présenté ci-dessus mentionne ceci : « Ce jeune homme à l’air sûr de lui vient d’être élu associé de la Royal Academy. Ce portrait marque donc un moment important dans la vie de Turner.
À 24 ans, il était l’un des plus jeunes artistes à obtenir ce statut, ce qui reflète sa réputation de peintre aux idées originales et à la maîtrise technique impressionnante. »
Rappelons ici, comme mentionné en introduction, que le Tate Britain abrite la plus grande collection au monde d’œuvres de Turner.
Photo ci-dessus : « Palestrina-Composition », une toile peinte en 1828 par Turner. Palestrina est une commune italienne près de Rome. Selon l’affichette, des critiques ont mentionné que « cette œuvre semblait avoir été peinte avec un pinceau plongé dans un rayon de soleil ». Personnellement, je n’aime pas.
Photos ci-dessus : « Vision de Médée ». Le sujet de ce tableau peint par Turner en 1828 est issu de la mythologie grecque. « Rejetée par Jason, chef des Argonauts, indique l’affichette, la douleur de Médée l’a conduite à tuer les enfants qu’elle partageait avec lui. » Une autre toile que les critiques n’ont pas appréciée.
Photos ci-dessus : « Le naufrage exposé », une œuvre réalisée par Turner en 1805. « Le peintre anglais s’est spécialisé dans le sublime maritime - des scènes dramatiques qui transmettent avec force le danger de la vie en mer. Il le fait ici, mentionne l’affichette en nous plaçant, nous, le spectateur, au plus près du drame. Sans terre en vue, c’est comme si nous étions aussi sur la mer agitée. »
Photo ci-dessus : Une très belle toile titrée « Guerre. L’exil et la patelle de rocher ». Une œuvre réalisée par Turner en 1842.
L’affichette mentionne que « ce tableau reflète l’engagement de Turner, tout au long de sa vie, pour les sujets d’actualité… tout comme il démontre son utilisation de toiles de formes différentes. »
Puis elle ajoute relativement à cette toile : « En décembre 1840, de grandes funérailles nationales ont eu lieu pour le commandant militaire et leader politique français Napoléon Ier.
Turner cependant, l’imagine seul et impuissant en exil sur l’île de Sainte-Hélène. Il est gardé par un soldat britannique. »
Le titre de l’œuvre « Guerre. L’exil et la patelle de rocher » nous apparaissait curieux, car la locution « patelle de rocher » signifie, selon le dictionnaire du correcteur électronique Antidote : « Mollusque comestible à coquille conique, qui vit fixé aux rochers. »
Nous avons lu sur Internet que durant sa captivité sur l’île de Sainte-Hélène, Napoléon aurait étudié ce minuscule mollusque! « Cette confrontation ridicule et dérisoire utilisée par Turner, soulignait selon les experts, l’opinion de l’artiste quant au désespoir absolu de l’empereur pendant son exil. »
Photo ci-dessus : « Venise, le Pont des Soupirs », une toile peinte par Turner en 1840. « Ce tableau scintillant montre l’un des sites les plus célèbres de Venise, le Pont des Soupirs, entre le Palais des Doges et la prison de la ville. »
Nous entrons dans une autre salle, celle-ci consacrée à l’artiste peintre John Constable (1776-1837).
Photo ci-dessus : Wow! Une toile qui présente un endroit que nous avons visité il y a quelques jours seulement. « L’ouverture du pont de Waterloo en 1817 » ou « Escalier de Whitehall », une œuvre réalisée par Constable en 1832.
L’affichette nous apprend que « cette vue de la Tamise est le plus grand tableau que Constable ait exposé. Il y a travaillé… pendant 13 ans! »
Le sculpteur britannique Henry Moore
La salle dans laquelle nous entrons présente des sculptures en bronze d’Henry Moore (1898-1986). Au fil de nos voyages, nous avons souvent admiré des sculptures de Moore, qui sont généralement de grandes sculptures abstraites en bronze ou en marbre.
Photo ci-dessus : Cette sculpture titrée « Modèle de travail pour la figure allongée de l’UNESCO », une œuvre en bronze que Moore a sculptée en 1957 suite à une commande reçue en 1955 pour le nouveau siège de l’UNESCO à Paris.
Photo ci-dessus : « Roi et Reine », un bronze de 1952-1953 d’Henry Moore. L’affichette souligne que bien que Moore ait mis l’accent sur les thèmes anonymes et universels de la souveraineté dans cette œuvre, il a créé « Roi et Reine » à peu près à la même époque que le couronnement de la reine Elizabeth II.
Photo ci-dessus : Une autre sculpture en bronze d’Herny Moore. Celle-ci, réalisée en 1949 est titrée « Groupe familial ».
L’affichette du musée nous apprend que « Groupe familial » est la première sculpture à grande échelle d’Henry Moore.
Il l’a créée pour une école de Stevenage. De nombreux habitants locaux se sont opposés lors de son dévoilement. Un journal local a publié le titre « La statue de Belsen est arrivée dans la nuit », faisant référence au camp de concentration nazi de Bergen Belsen en Allemagne. »
« Pour certains observateurs, les membres mal proportionnés et allongés des personnages semblaient être une référence aux victimes de l’Holocauste. »
Photos ci-dessus : « Guerrier en chute libre », un bronze de 1956-1957 d’Henry Moore.
Le musée propose une intéressante définition de l’œuvre : « Le sens du mouvement dans cette pose était très important pour Henry Moore. Il a dit : “Je voulais une figure qui soit encore vivante…" Il a fait l’action d’une figure en train de tomber où le bouclier est devenu un support pour le guerrier, soulignant le moment dramatique qui précède la mort. »
Des expositions temporaires
Deux salles sont réservées à des expositions temporaires… d’installations modernes où sont présentées des œuvres d’Alvaro Barrington et d’Antony Gormley!
Photos ci-dessus : « Grace », une installation impressionnante de l’artiste vénézuélien Alvaro Barrington (1983- ) qui vit et œuvre à Londres.
Dans un communiqué émis par le Tate Britain » et retrouvé sur Internet, on décrit l’œuvre dominant la salle ainsi : « Émergeant de la tempête de pluie, une sculpture en aluminium de quatre mètres de haut représentant une figure dansante accueille le public au centre des galeries. Inspirée et réalisée en collaboration avec Samantha, une amie proche de Barrington, la figurine se tient sur un grand tambour en acier qui et est ornée de bijoux! »
Photos ci-dessus : Une œuvre en trois sculptures intitulée « Né et vivant à Londres ». L’artiste Antony Gormley (1950- ) a réalisé ces sculptures en plomb et en plâtre en utilisant des moules de son propre corps. Ils ont des trous au niveau de la bouche, de l’anus et du pénis respectivement, précise l’affichette.
Une foule d’autres artistes
Nous reprenons notre visite de la collection permanente du Tate Britain!
Photo ci-dessus : « Le bain de Psyché », une toile de 1890 du peintre et sculpteur britannique Frederic Leighton (1830-1896).
L’affichette du musée explique ainsi le sujet de cette toile : « L’histoire de Psyché est tirée d’un conte du poète romain Lucius Apuleius (Né vers 125 et mort après 170). Psyché vivait dans le palais doré de Cupidon, le dieu de l’amour. Chaque nuit, Cupidon cachait son identité pour visiter la chambre de Psyché, et ils avaient des relations sexuelles. »
« Ici, nous voyons Psyché se déshabiller pour se baigner avant l’arrivée de Cupidon, en regardant son reflet. »
« Frederic Leighton a basé la pose de Psyché sur une statue antique de Vénus quittant le bain qu’il avait vue à Naples en 1859. »
Photo ci-dessus : « Cœur atout », un magnifique tableau de 1872 du peintre John Everett Millais (1829-1896). « On y voit trois sœurs - Elizabeth, Diana et Mary - jouant aux cartes », mentionne l’affichette. « Le jeu et le titre de l’œuvre font allusion à la compétition pour savoir laquelle des trois sœurs se marierait en premier. »
L’affichette nous apprend également que « c’est l’écrivain et collectionneur d’art Walter Armstrong (1850-1918) qui a commandé à Millais de peindre ce portrait de ses filles ».
Photo ci-dessus : « Le passage du Nord-Ouest », mentionne Wikipédia, est un tableau de 1874 de John Everett Millais. Il représente un vieux marin assis à un bureau, avec sa fille assise sur un tabouret à côté de lui. Il regarde fixement le spectateur, tandis qu’elle lit un journal de bord. Sur le bureau se trouve une grande carte représentant des passages complexes entre des îles arctiques incomplètement cartographiées.
Photo ci-dessus : Une superbe toile que nous avons déjà admirée au Musée des beaux-arts de Montréal. C’était en 2009, lors d’une exposition des œuvres du peintre britannique, né à Rome, John William Waterhouse (1849-1917). Le tableau titré « La Dame de Shalott », réalisé en 1888, avait alors été utilisé pour la publicité de l’exposition au MBAM.
L’explication de l’œuvre proposée par le musée est fort intéressante : « Le poème du poète anglais Alfred Tennyson (1809-1892), “La Dame de Shalott” (1833), décrit une héroïne confinée dans une tour et condamnée à mourir si elle regarde directement le monde extérieur. »
« À l’aide d’un miroir, elle brode des scènes de passants. Lorsque la Dame aperçoit le chevalier arthurien Sir Lancelot, elle tombe amoureuse et défie la malédiction.
Dans le monde froid, sur le point de mourir, elle libère un bateau pour le chercher. Lancelot est visible sur sa broderie et des indices préraphaélites familiers prédisent son destin : les hirondelles volent bas, tandis que le vent souffle ses cheveux et éteint les bougies! »
Photo ci-dessus : Une œuvre titrée « Été/Portrait » réalisée en 1876 par le peintre français James Tissot (1836-1902) qui a vécu une grande partie de sa vie en Angleterre.
L’affichette nous explique que « James Tissot est ici délibérément ambigu, nous invitant à interpréter cette scène nous-mêmes. »
« Son modèle est une Miss Lloyd, qui se tient à l’entrée d’une salle de billard, un espace traditionnellement associé aux hommes. Elle sort ou invite quelqu’un à entrer. Sa grosse bague de fiançailles ajoute du mystère quant à qui elle regarde. »
Photo ci-dessus : Le peintre britannique Henry Perronet Briggs (1791-1844) a peint cette toile titrée « La première entrevue entre les Espagnols et les Péruviens » en 1827. Briggs dépeint la première rencontre, en 1552, entre un groupe d’Incas et des conquistadors espagnols cherchant à s’emparer de leur territoire et à les convertir au catholicisme.
Le musée décrit la toile en ces mots : « Alors que l’empereur Atahualpa les reçoit ouvertement, le général Francisco Pizarro sort secrètement un fusil qui déclenchera un massacre de sept mille indigènes. »
Photo ci-dessus : Un groupe sculptural impressionnant. « Hylas surprit par les Naïades », une œuvre en marbre réalisée entre 1827 et 1836 par le sculpteur britannique John Gibson (1790-1866).
Encore une fois, l’explication de l’œuvre par le musée est intéressante : « Le mythe grec d’Hylas - le jeune compagnon du demi-dieu Hercule - était populaire auprès des artistes de cette période.
Lorsqu’il va chercher de l’eau, Hylas est remarqué par des nymphes aquatiques, qui sont tellement submergées par le désir qu’elles l’enlèvent.
John Gibson représente ce moment dramatique. Il montre la surprise d’Hylas, qui manque de laisser tomber son pichet (sur lequel est inscrit “Beau Hylas” en grec). »
Photo ci-dessus : « Portait de madame Johnstone et de son fils », une œuvre datant de 1775-1780 du peintre britannique George Romney (1734-1802).
Photo ci-dessus : Wow! Une vue d’ensemble d’un mur du musée Tate Britain!
Photo ci-dessus : Une autre toile de George Romney, celle-ci, peinte en 1782, est intitulée « Emma Hart dans le rôle de Circé ». « Dans la mythologie grecque, mentionne l’affichette, Circé est une puissante sorcière surtout connue pour transformer ses ennemis en animaux. Ce croquis inachevé est l’un des premiers portraits d’Emma Hart réalisé par George Romney, elle qui est rapidement devenue son modèle préféré. »
Photo ci-dessus : Une toile on ne peut plus classique! Elle date de 1721 et est titrée « La famille Harvey ». Elle est l’œuvre du peintre allemand Godfrey Kneller (1646-1723). Ce tableau représente la famille Harvey de Rolls Park dans l’Essex.
Photo ci-dessus : Très beau tableau de William Stott (1857-1900). La toile est titrée « Prince ou Berger? » et a été réalisée en 1880. « Dans cette œuvre Stott accorde une attention particulière à la disposition des fleurs et de la végétation. Ce genre de détail a séduit des éléments plus conservateurs du monde de l’art », nous apprend l’affichette.
Photo ci-dessus : Une peinture intitulée tout simplement « Yeux bruns ». Un œuvre de 1891 du peintre et graveur George Clausen (1852-1944). « Il s’agit du portrait d’une jeune fille du village de Cookham dans le Berkshire, où l’artiste vivait. Le jeu délicat de la lumière sur les traits du modèle, ainsi que le coup de pinceau en arrière-plan, suggèrent à la fois la fraîcheur et la fugacité de la jeunesse », avons-nous lu sur Internet quant à cette toile.
Photo ci-dessus : « Madame Cyprian Williams et ses deux petites filles », une œuvre de 1891 de Philip Wilson Steer (1860-1942).
Photo ci-dessus : Le peintre écossais John Duncan Ferguson (1874-1961) nous offre ici une toile qu’il a réalisée en 1910 titrée « Perles bleues ». « L’identité du modèle n’est pas documentée et le titre de l’œuvre suggère qu’il s’agissait d’une étude décorative de la forme, de la couleur et du moment, plutôt que d’un portrait traditionnel. »
Photos ci-dessus : Une sculpture de l’artiste américain Jacob Epstein (1880-1959) qui est né à New York, mais qui a vécu à Paris et à Londres. Sa sculpture, en bronze, a été réalisée en 1926 et elle est titrée « La Visitation ».
Nous sortons à 18 heures, alors que le musée ferme!
C’était un très beau musée, plus petit, en termes d’œuvres, que les deux autres que nous avons visités aujourd’hui, mais fort intéressant.
À l’entrée du musée par où nous sortons, il y a une imposante sculpture.
L’immense œuvre en bronze est titrée « La mort de Dircé » et elle est une réalisation Charles Lawes-Wittewronge (1843–1911)… qui était, nous apprend l’encyclopédie libre Wikipédia, un rameur, un athlète multisport et un sculpteur anglais!
Photos ci-dessus : Le groupe sculptural intitulé « La Mort de Dirce », une œuvre de 1906 de Sir Charles Lawes-Wittewronges est basé sur la sculpture hellénistique connue sous le nom du « Taureau de Farnèse ». Elle représente Dirce, l’épouse du roi de Thèbes, qui fut attachée aux cornes d’un taureau par Amphion et Zéthus en guise de punition.
Sur le côté de la bâtisse prend place une autre sculpture… Elle est plutôt cachée à droite de l’entrée!
Photos ci-dessus : « Le sauvetage d’Andromède », un bronze de 1893 du sculpteur britannique Henry Charles Fehr (1867-1940). L’œuvre nous montre Persée tenant la tête de Méduse.
Nous avons lu sur Internet que la statue de Fehr diffère de deux manières évidentes des représentations habituelles de ce sujet populaire dans la peinture et la sculpture du XIXe siècle.
« La première est que, contrairement aux versions traditionnelles de l’histoire de Persée et Andromède, Méduse est belle plutôt qu’un monstre laid.
La deuxième différence, et la plus évidente entre la statue de Fehr et les représentations habituelles de l’histoire, réside dans la représentation d’Andromède nue. »
Nous quittons les lieux et marchons lentement jusqu’à notre hôtel, traversant le pont Lambeth pour nous rendre sur la rive sud de la Tamise.
Nous arrivons à notre chambre à 18 h 20, épuisés, mais vraiment emballés par toues les magnifiques œuvres que nous avons admirées au cours de la journée.
Nous avons été vraiment chanceux, notamment sur le chemin du retour, de ne pas avoir eu de pluie, car le ciel au-dessus de nous était d’un gris… tirant presque sur le noir.
À suivre…
Demain, une journée consacrée à une longue, très longue promenade sur Queen's Walk dans les quartiers South Bank et Southwark!
Photo ci-dessus : Me voici sur la promenade « Queen's Walk » avec en arrière-plan le pont et le palais Westminster et la superbe tour Big Ben.
Pour lire les autres textes de notre périple ainsi que ceux de notre autre voyage au Royaume-Uni, cliquez sur ce lien : Londres... le la Grande-Bretagne!
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