Avr/170
Bons plans à Cordoue
Revue de presse
Renaud Loranger, La Presse, le 17 avril 2017
Plus discrète et moins cosmopolite que ses deux grandes voisines andalouses, Grenade et Séville, Cordoue n'en est pas moins dépositaire d'un patrimoine culturel d'une valeur inestimable. Capitale de l'émirat puis du califat portant son nom dès le milieu du VIIIe siècle de notre ère, la ville s'est développée en intégrant ses composantes chrétiennes et juives en une mosaïque d'une fascinante authenticité.
Photo ci-dessus : Le pont romain de Cordoue. (Photo : Jacques Lanciault, 2014)
Mar/170
Bons plans : Cadix
Revue de presse
Violaine Ballivy, La Presse, le 4 mars 2017
Niché sur l'Atlantique, mais tout près de la Méditerranée, plus près de l'Afrique que des grandes capitales européennes, Cadix jouit d'une situation géographique exceptionnelle, qui explique peut-être que la lumière du soleil y soit si belle. C'est l'une des plus vieilles cités de l'Occident occupées sans interruption, sa fondation remontant à environ 1100 av. J.-C. Voici quelques adresses pour mieux en profiter.
Photo ci-dessus : La cathédrale Santa Cruz de Cadix... vue du « Castillo de San Sebastián », située dans la mer à l'extrémité d'une longue et étroite promenade. (Photo : Jacques Lanciault, 2014)
Mar/170
Espagne : Cadix
Revue de presse
Violaine Ballivy, La Presse+, le 4 mars 2017
Niché sur l’Atlantique, mais tout près de la Méditerranée, plus près de l’Afrique que des grandes capitales européennes, Cadix jouit d’une situation géographique exceptionnelle, qui explique peut-être que la lumière du soleil y soit si belle. C’est l’une des plus vieilles cités de l’Occident occupées sans interruption, sa fondation remontant à environ 1100 av. J.-C. Voici quelques adresses pour mieux en profiter.
POUR LES PLUS BEAUX POINTS DE VUE : LA TORRE TAVIRA
La silhouette de Cadix, Cádiz en espagnol, est ourlée d’une centaine de tours érigées au XVIIIe siècle par les commerçants pour observer le va-et-vient de leurs navires de marchandises. La terrasse de la torre Tavira, la plus haute de toutes, offre des points de vue spectaculaires, bien qu’ils soient encore plus impressionnants si l’on reste à l’intérieur, dans la « chambre noire » où sont projetées des images en couleurs et en temps réel de la ville à l’aide d’un savant jeu de miroirs. On succombe vite à la magie (enfin, à la technique, éprouvée par Léonard de Vinci) et on en apprend beaucoup sur Cadix, au gré des explications d’un guide qui nous permet de survoler, bien que nous soyons immobiles, toute la ville.
POUR PROFITER DU SOLEIL : LA CALETA
La plage de la Caleta aura peut-être un petit air de déjà-vu : c’est là qu’a été tourné Meurs un autre jour (2002) de la série de films de James Bond, Cadix faisant office de doublure pour La Havane. Collée sur la ville, elle est la plus populaire des environs, inondée de visiteurs dès que point le moindre rayon de soleil. La lumière y est magnifique, il faut dire, à toute heure du jour. Dorée, enveloppante, sublimant tout ce qu’elle effleure au passage. Les Gaditanos (comme on surnomme les habitants de Cadix) se targuent d’avoir les couchers de soleil les plus beaux du monde : assurément tout au haut du palmarès, oui.
POUR FAIRE LE PLEIN DE PROVISIONS : LE MARCHÉ CENTRAL
Le climat doux et ensoleillé de l’Andalousie fait des merveilles pour les récoltes : les fruits et légumes sont goûteux et abondants, même chose pour les poissons et fruits de mer pêchés tout près. L’un des meilleurs moyens de découvrir cette richesse est de faire un arrêt au joli marché public (construit en 1837 dans un style néoclassique), le temps d’y admirer les étals débordants. On repart avec quelques fruits, on traverse pour le plaisir des yeux la place de Topete, surnommée à juste titre « la place des fleurs », puis on s’arrête dans un café tout près pour manger quelques churros trempés dans un chocolat chaud, comme le font les Gaditanos.
POUR ÊTRE ÉBLOUI : LA CATHÉDRALE
Commandée en 1722, la cathédrale de Cadix n’a été terminée qu’en 1838, 116 ans et bien des péripéties plus tard : en cours de route, on a changé de style, passant du baroque au néoclassique, et revu à la baisse certaines ambitions. Le marbre prévu a ainsi été délaissé sur plusieurs structures pour le plâtre, joliment travaillé, mais tellement moins résistant aux vents salins venant de la mer, si proche, qu’on a dû tapisser le plafond de larges filets pour protéger les visiteurs d’éventuelles chutes de débris. Au faste de la nef s’oppose le dépouillement de la crypte, savant ouvrage d’architecture formant une voûte sans piliers. La mer n’est qu’à quelques mètres, en témoigne l’humidité saline suintant de la pierre.
POUR UN BAIN D’HISTOIRE : LE THÉÂTRE ROMAIN
Le théâtre romain de Cadix est à la fois l’un des plus vieux découverts à ce jour (derrière celui de Pompéi) et l’une des attractions les plus modernes de la ville, grâce au centre d’interprétation qu’on vient à peine d’y ouvrir. La visite s’en porte bien, on peut mieux comprendre l’ampleur du lieu, construit jadis pour accueillir pas moins de 20 000 spectateurs ! Les fouilles archéologiques n’ont permis d’en dégager qu’une portion, le reste étant partiellement enseveli sous le quartier del Popolo et une garderie, mais la galerie souterraine est presque intacte. Et impressionnante.
POUR UN APÉRO COMME LES « LOCAUX » : REPAS DÉCONTRACTÉS
À défaut de prendre le temps d’aller visiter les vignobles de Jerez, pourtant tout près, les bars à tapas et restaurants de Cadix servent de bons camps de base pour découvrir ces vins étonnants. En fin de journée, quand le soleil se fait chaud, il faut déguster un verre de Guita, un blanc sec, salin, parfait pour accompagner les poissons grillés, si frais et donc si bons, ici, ou frits, la spécialité locale. On a le choix entre les prestations plus traditionnelles, comme chez Garum, rue Plocia, ou plus contemporaines : la Salicornia et le Destino, buvette sympa où se retrouvent amis et collègues, le midi, pour un repas décontracté.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
Fév/170
Bons plans pour Séville
Revue de presse
Renaud Loranger, La Presse, le 20 février 2017
L'Andalousie, c'est, pour plusieurs, l'essence du caractère et de la culture ibériques: l'omniprésence de l'héritage arabe, le relief désertique et rebelle, le soleil brûlant, les nuits torrides, le spectacle funeste de la corrida, l'enivrement du flamenco. Séville est, pour sa part, l'incarnation de l'âme andalouse et de ses influences romaines, mauresques, musulmanes et castillanes, déclinées entre gastronomie, architecture et patrimoine religieux.
Pour prendre la mesure de l'Histoire: La cathédrale de Séville
Premier arrêt obligatoire à Séville : son impressionnante cathédrale (la plus grande église gothique du monde, rien de moins !), témoin silencieux et immuable de près de neuf siècles d'histoire, depuis la fondation de la mosquée almohade en 1184 jusqu'à nos jours, en passant par la construction de la Chapelle royale en 1575. Inscrite à la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO en 1987, la cathédrale renferme notamment la tombe de Christophe Colomb. Elle est immédiatement reconnaissable par son clocher monumental, la Giralda - qui servait à l'origine de minaret à la grande mosquée -, l'un des symboles les plus importants de la ville.
Photo ci-dessus : La Giralda et la cathédrale de Séville… (Photo : Jacques Lanciault, 2014)
Pour séjourner dans un palace des années 20: Hôtel Alfonso XIII
Inauguré à l'occasion de l'Exposition ibéro-américaine de 1929, l'hôtel Alfonso XIII (du nom du dernier monarque espagnol à régner avant l'avènement de la République, puis de Franco) demeure à ce jour l'une des adresses les plus en vue d'Europe. Dessiné par José Espiau y Muñoz dans le plus pur style néo-mudéjar - de forte inspiration mauresque -, ce palace offre une expérience hors du commun dont l'élégance et la qualité restituent néanmoins l'effervescence des années 20. Son principal restaurant, le San Fernando, se distingue par sa gastronomie andalouse et ibérique, et une carte des vins riche en crus de la péninsule.
Pour admirer le génie mauresque: L'alcazar de Séville
Ce sont les rois maures almohades qui, les premiers, ont érigé un palais (Al-Muwarak) sur le site de l'actuel alcazar, l'un des ensembles monumentaux les plus représentatifs de Séville, de l'Espagne et de toute la culture méditerranéenne. Le développement de l'alcazar, ou «maison royale» en hispano-arabe, a été lancé en l'an 844 et s'est poursuivi au cours des siècles suivants, notamment par l'ajout ou l'agrandissement de jardins horticoles, des extraordinaires bains de Maria Padilla par le roi catholique Pierre le Juste, ou encore de l'exceptionnelle Cour des demoiselles (Patio de las Doncellas). Certaines scènes du film Lawrence d'Arabie y furent tournées.
Pour se délecter de tapas raffinées: El Burladero
Situé au coeur de la vieille ville, à un jet de pierre du Musée des beaux-arts et non loin de la Torre del Oro, El Burladero propose une cuisine remarquable pour son inventivité et sa réappropriation des tapas classiques. Quelques incontournables: le tartare de thon au gingembre, la pieuvre grillée, l'oeuf poché avec salmorejo (sauce) et truffes blanches... sans oublier une ration de l'éternel jambon ibérique bellota, l'un des plus raffinés. Idéal pour un repas du soir, plus complet, ou une pause casse-croûte plus modeste en cours de journée.
1 calle Canalejas
Pour saisir l'esprit de la corrida: Plaza de Toros
Dans l'imaginaire collectif, peu de choses définissent aussi intrinsèquement la culture espagnole que la corrida, sport extrême hautement controversé, mais toujours pratiqué un peu partout au pays, sauf en Catalogne et dans les îles Canaries où il est interdit. Sans nécessairement assister à un spectacle de tauromachie, la visite guidée des arènes de Séville permet d'imaginer la violence sauvage de cet ultime étalage de testostérone, dangereux et cruel s'il en est un: malgré le caractère ritualisé de la manifestation, les accidents mortels ne sont pas rares.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault
Fév/170
Málaga – Renaissance sous le soleil
Revue de presse
Violaine Ballivy, La Presse, le 11 février 2017
Málaga est une ville vibrante, vivante, surprenante. Comme l’a été son plus illustre enfant, Picasso, qui disait : « Je ne cherche pas, je trouve ». Fondée il y a plus de 2800 ans, la ville a trouvé une identité qui a tout pour plaire.
Photo ci-dessus : Les « Bixi » de Malaga! (Photo : Jacques Lanciault, 2014)
Málaga — C’est dimanche et il y a foule sur le quai numéro 1 de Málaga. Des enfants avec leurs parents, des amoureux et beaucoup de jeunes filles maquillées-coiffées-endimanchées pour se tirer le portrait, un téléphone intelligent au bout du bras. Les terrasses sont bondées, les vendeurs itinérants font de bonnes affaires.
Jan/160
Bons plans à Málaga
Revue de presse
Laila Maalouf, Le Presse, le 23 janvier 2016
Au coeur de la Costa del Sol, l'art et l'histoire s'allient à un décor idyllique où les orangers fleurissent au pied de murailles anciennes et où les hivers sont doux. Málaga, ce sont les eaux miroitantes de la Méditerranée, les montagnes en toile de fond, les arômes de paella et le soleil andalou...
Les vestiges de l'histoire parsèment cette ville portuaire de 3000 ans, conquise à de nombreuses reprises au fil des siècles. Du haut de ses 130 m cernés de murailles, le point culminant de Málaga offre une vue panoramique sur le port, la Plaza de Toros et une partie du centre-ville - digne d'un décor de carte postale. On commence par visiter la forteresse de l'Alcazaba, avant de continuer sa progression, toujours à pied, jusqu'au Castillo de Gibralfaro, au sommet de la montagne. La pente est raide, mais on peut se reposer en chemin et le résultat vaut largement l'effort !
Photo ci-dessus : Le mont Gibralfaro offre une vue panoramique sur le port de la ville de Málaga. (Photo Jacques Lanciault (2014)
Avr/150
48 heures à Tolède, la «Jérusalem de l’Ouest»
Revue de presse
Renaud Loranger, La Presse, le 25 avril 2015
Creuset d'influences chrétiennes, juives et musulmanes, carrefour culturel de l'Espagne au Moyen Âge, terre d'élection du Greco, Tolède est surnommée la «Jérusalem de l'Ouest» en raison justement de ce métissage millénaire qui en fait une destination à part sur la péninsule ibérique, à deux jets de pierres de Madrid, la capitale.
Photo ci-dessus : L’Alcazar domine le centre historique de Tolède. Photo Jacques Lanciault, 2005)