Août/140
Un dimanche à la corrida
NDLR : Tout comme l’auteur de ce superbe texte publié dans La Presse, nous avons également assisté à une corrida un dimanche soir. Nous, nous étions à Séville, mais c’est la seule différence, notre expérience ayant suscité les même émotions et le même questionnement.
(Pour lire notre texte, cliquez sur le lien ci-contre : Notre première corrida!)
Revue de presse
Gabriel Béland, La Presse , le 20 août 2014
(Madrid) Le ciel rosé du soir, l'air chaud et moelleux de l'été madrilène et cette rumeur qui enveloppe toujours les soirées de la capitale, mêlée du bruit des cafés et de cette langue espagnole qui sautille et chante.
Photo ci-dessus : Spectacle pour le moins troublant que d’assister à une corrida où la « mise à mort » est en vigueur! (Photo Jacques Lanciault, juin 2014)
Juin/140
Liaison Cadix – Séville – Faro… abracadabrantesque!
Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault
Faro, Portugal, Vendredi 6 juin 2014 - C’est au terme d’une journée rocambolesque, c’est le moins que l’on puisse dire, que nous sommes arrivés à Faro au Portugal. Récapitulons!
Premièrement, soulignons que ni le train ni l’autobus n’offrent de liaison directe Cadix (Espagne) à Faro (Portugal). Nous n’avons pas trouvé non plus de liaison ferroviaire directe nous amenant de l’Espagne à Faro, pas plus qu’il ne semble possible de louer une automobile en Espagne et de la remettre au Portugal. Nous devons donc nous rendre à Séville pour prendre un autobus qui nous mènera à Faro.
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Photo ci-dessus : Après une journée de vives émotions dans nos transports, il faisait bon, en soirée, de regarder de notre balcon de chambre d’hôtel la magnifique et paisible petite marina de Faro au Portugal.
Juin/140
Cadix… station balnéaire superbe et ville au patrimoine architectural riche!
Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault
Cadix, Espagne, jeudi 5 juin 2014 - Déjà notre dernière journée de visites à Cadix, demain nous quittons pour Faro au Portugal. Il est vrai que trois petites journées, ça passe vite.
Notre hôtel étant situé sur la plage de la Victoria, donc un peu à l’écart du centre historique de Cadix, nous devons prendre l’autobus pour nous rendre sur les lieux de nos visites. Nous descendons à deux pas de la plaza San Juan de Dios, alors que pour une des rares fois depuis le début de notre périple en Andalousie, le ciel est nuageux!
De là nous prenons la direction de la « plaza de la Constitucion », là où se trouve la Puerta de Tierra, l'une des trois portes qui demeurent encore des remparts du XVIe siècle. Elle a été construite au XVIIIe siècle par l’architecte Torcuato Cayón.
Nous retournons maintenant vers la cathédrale Santa Cruz que nous avons visitée hier, et ce, pour entrer dans l’ancienne cathédrale, celle qui a été initialement érigée en 1260. Celle-ci est de taille plus modeste que la nouvelle. Les colonnes sont en pierres brunes et les murs, tout comme le plafond, sont blancs.
Au terme de notre visite, surprise, le soleil est de retour!
Nous continuons nos visites en nous rendant à « l’Oratorio de la Santa Cueva ». Une toute petite église-musée qui s’étale sur trois étages. En bas, nous admirons un magnifique Christ en croix, alors que dans la chapelle haute prend place un superbe retable au tabernacle à six colonnes corinthiennes… en argent et en jaspe. Avec, tout en haut, trois œuvres de Goya récemment restaurées! Il y a également une magnifique coupole. L’endroit a été déclaré monument historique à caractère national en 1981.
Nous présentons ci-dessous quelques-uns des clichés que nous avons réalisés. Évidemment, des textes détaillés suivront à notre retour au pays :
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Photo ci-dessus : Notre hôtel à Cadix est situé face à la place de la Victoria, un endroit très recherché par les touristes à la saison estivale. Une belle sculpture attend le visiteur à l’entrée de la plage. Il s’agit d’une oeuvre de Juan Luis Vassallo Parodi, un sculpteur né à Cadix, qui a titré son œuvre « Gadèz », soit le nom que donnaient jadis les Grecs à la ville de Cadix.
Juin/140
Cádiz : des monuments d’une blancheur éclatante, deux châteaux et une superbe cathédrale!
Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault
Cadix, Espagne, mardi et mercredi, 3 et 4 juin 2014 - Notre séjour de deux semaines à Séville est terminé. Nous filons maintenant en direction de « Cádiz », notre dernier arrêt en Espagne. Nous y séjournerons trois jours, avant de gagner Faro au Portugal.
Nous logeons à l'Hôtel Tryp Caleta, un établissement situé face à la mer sur la superbe plage de la Victoria, très courue par les Européens durant l'été. Notre intention était de profiter de cette plage de sable blanc après nos visites du quartier historique, mais malgré un soleil éclatant, le vent froid... nous a fait changer d'idée.
Nous allongeons donc notre visite de la vieille ville de Cadix, une cité, située sur une presqu'île, qui compte plus de 3,000 ans d'histoire... depuis sa fondation par les Phéniciens. Soulignons qu'au XVIIIe siècle Cadix était le centre économique le plus important de l'Espagne.
Nous amorçons notre balade sur la « plaza San Juan de Dios », là où est située le très bel « Hôtel de Ville », et ce, tout à côté du clocher de l'antique hôpital de San Juan de Dios... un clocher datant de 1614.
Puis, nous longeons les « Murallas de San Carlos », un bastion militaire du XVIIIe siècle, empruntons l'Alameda de Apodaca et admirons l'église de la « Nostra Senora del Carmen y Santa Teresa », datant elle aussi du XVIIIe, en fait l'église du couvent des Carmélites.
Nous traversons le parc Genovés, datant de 1892, où d'importants travaux de restauration sont en cours. Ce qui nous amène au « Castillo de Santa Catalina », du XVIe siècle, puis sur la petite marina de la « Playa Caleta », la seule plage située dans le centre historique.
Avant de nous rendre au «Castillo de San Sebastián », nous dînons sur la « calle Virgen de la Palma », un très agréable repas dans le quartier de la Vina.
Nous terminons notre journée à Cadix par une visite de la cathédrale Santa Cruz, la nouvelle cathédrale, dont pourtant la construction a commencé en 1722! Elle possède un grand dôme jaune, visible de partout dans la ville. C'est la seule cathédrale en Espagne à afficher des murs de marbre!
Nous présentons ci-dessous quelques-uns des clichés que nous avons réalisés. Évidemment, des textes détaillés suivront à notre retour au pays :
Pour agrandir les photos, il suffit de cliquer sur celles-ci.
Photo ci-dessus : La cathédrale Santa Cruz de Cadix... vue du « Castillo de San Sebastián », située dans la mer à l'extrémité d'une longue et étroite promenade.
Juin/140
Autre belle promenade dans le quartier Triana… et notre première corrida!
Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault
Séville, Espagne, dimanche 1er juin 2014 - Journée particulièrement tranquille quant à nos visites aujourd'hui. Normal, après dix jours à se balader dans Séville, nous avons pas mal fait le tour du propriétaire!
Donc, ce matin, nous commençons par une petite promenade tout en face de notre appartement où, sur la « plaza del Museo », des artistes locaux offrent de leurs œuvres à la vente... et il y en a de superbes!
Nous poursuivons en nous rendant, une autre fois, dans le quartier de Triana, cette fois-ci pour visiter le « Castillo San Jorge », ou du moins ce qu'il en reste... et il en reste peu. Pourtant, l'endroit a été le siège du tribunal de la Sainte Inquisition durant quelque 300 ans.
Les ruines du château sont situées à une des extrémités du pont de Triana, aussi nommé le pont Isabel II. Tout à côté du château, sur une des piles du pont, prend place la « Capilla del Carmen », une toute petite chapelle où les passants peuvent se recueillir... sans y pénétrer toutefois.
Nous poursuivons notre balade sur la rue San Jacinto, une voie piétonne fort achalandée, surtout aujourd'hui dimanche. Sur cette avenue, nous croisons la « Capilla de la Estrella », dans laquelle prend place une belle statue de la Vierge.
Finalement, un peu plus loin, nous entrons dans l'église de San Jacinto qui est ouverte, jour du Seigneur oblige. Elle est très grande et possède un dôme au-dessus du choeur.
Nous revenons tôt à l'appartement... pour nous préparer mentalement à notre soirée à la corrida! Mais rien ne pouvait vraiment nous préparer à ce que nous allions vivre!
Une corrida est à la fois un très beau spectacle - élégance des costumes des très nombreux participants, grâce et courage des toréadors et impressionnante carrure des énormes taureaux qui sont jetés en pâture aux hommes - et à la fois une véritable boucherie qui, nous semble-t-il, n'a pas sa place dans une société civilisée!
Nous présentons ci-dessous quelques-uns des clichés que nous avons réalisés. Pour ceux de la corrida, nous nous limitons à la publication de photos où l'ont peut apprécier la grâce et le courage des toréadors. Nous ne présentons aucune photo des six taureaux souffrants ou de leurs difficiles derniers moments de vie... juste avant de rendre les armes aux applaudissements de la foule!
Évidemment, des textes détaillés suivront à notre retour au pays :
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Photo ci-dessus : Un énorme taureau de plus de 470 kilogrammes fonce en direction du toréador... qui saura l'éviter y allant d'élégants mouvements de sa cape!
Mai/140
Séville: Metropol Parasol, monument à Christophe Colomb et mini-croisière sur le Guadalquivir
Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault
Séville, Espagne, samedi 31 mai 2014 - Nous amorçons cette autre journée à Séville en nous rendant, Céline et moi, à la plaza de Toros de la Maestranza... pour acheter nos billets pour la corrida de dimanche soir! Ce sera une première expérience du genre pour nous.
Puis, nous rejoignons nos compagnons de voyage et nous nous rendons à la « plaza de la Encarnación » pour notre première visite de la journée.
Wow! Que dire d'autre? Une véritable « Tour Eiffel » moderne! Voilà, l'impression que nous avons en arrivant devant le « Metropol Parasol », un immense bâtiment, à l'architecture très curieuse, qui a été inauguré très récemment, en mars 2011!
Nous profitons de l'occasion pour grimper à son sommet, ou plutôt sur sa plate-forme supérieure, d'où nous avons une très belle vue sur la ville de Séville.
Après cette impressionnante visite, nous reprenons notre balade, vagabondant dans les petites rues de la capitale de l'Andalousie en direction des « Jardines de Murillo » et du « paseo de Catalina de Ribera » où nous souhaitons admirer le monument à Christophe Colomb.
Après notre dîner et malgré que le mercure indique 32 degrés Celsius, nous nous rendons, à pied, à la gare ferroviaire de Santa Justa pour y acheter nos billets de train pour nous rendre à Cadiz, notre prochaine destination.
En soirée, nous y allons d'une mini-croisière sur le fleuve Guadalquivir... sur un bateau qui lève l'ancre devant la Torre del Oro.
Nous présentons ci-dessous quelques-uns des clichés que nous avons réalisés. Évidemment, des textes détaillés suivront à notre retour au pays :
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Photo ci-dessus : Le Metropol parasol, que les Sévillans nomment par dérision « La gaufre volante », est une superstructure en bois, la plus grande au monde!
Mai/140
La « plaza de España », au jour de la San Fernando, et le superbe « Parque de Maria Luisa »!
Textes et photos de Céline et Jacques Lanciault
Séville, Espagne, vendredi 30 mai 2014 - Deux belles visites étaient à notre programme pour aujourd'hui... la « plaza de Espana » et « Parque de Maria Luisa », deux hauts lieux du tourisme à Séville!
Notre déception fut toutefois grande lorsqu'en arrivant à la plaza de Espana, nous constatons que de très nombreux employés municipaux de Séville sont à préparer l'endroit pour un spectacle qui aura lieu en soirée dans le cadre des festivités de la San Fernando, la fête du saint patron de Séville! Qui plus est, plusieurs des 48 cubicules en azulejos dédiés à des villes espagnoles sont en restauration.
Impossible également de s'approcher de la magnifique fontaine qui décore la place centrale! Il ne nous reste plus qu'à déambuler sur le grand hémicycle de 200 mètres, entre d'un côté les travaux de restauration et de l'autre les travaux préparatoires au spectacle de la soirée.
La deuxième visite sera plus agréable! Nous vagabonderons dans le « Parque de Maria Luisa », croisant ici de superbes fleurs ou des arbres gigantesques et là des bassins d'eau accueillant de beaux oiseaux! Le parc a été construit initialement en 1893 par l'infante María Luisa, duchesse de Montpensier, mais il fut entièrement réaménagé à l'occasion de l'Exposition ibéro-américaine de 1929.
Nous nous arrêterons également au « Museo de artes y costumbres populares », qui est situé dans le pavillon mudéjar construit à l'occasion de la même exposition Ibéro-américaine.
Nous aurons la chance d'y admirer des broderies, de la céramique, des costumes, des ustensiles de travail, de l’orfèvrerie, des instruments de musique, et bien d'autres choses.
Nous présentons ci-dessous quelques-uns des clichés que nous avons réalisés. Évidemment, des textes détaillés suivront à notre retour au pays :
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Photo ci-dessus : Un des magnifiques cygnes qui prennent place dans un des bassins du « Parque de Maria Luisa »