Nov/240
«J’ai amené l’équipe où je pouvais l’amener» – Michel Laplante
Revue de presse
Stéphane Cadorette, Le Journal de Québec, le 30 octobre 2024
La plus importante page d’histoire des Capitales se tourne. Michel Laplante, véritable monument du baseball à Québec, tire sa révérence à titre de président de l’équipe, lui qui estime avoir fait le tour du jardin et être mûr pour de nouveaux défis.
C’est un jour que personne ne pensait voir venir. Après avoir été lanceur, membre de l’administration, gérant, directeur général, président, copropriétaire et avoir porté d’innombrables autres casquettes au fil du temps, Laplante a annoncé son départ.
Ce dernier fait partie des meubles, puisqu’il est le seul à avoir fait partie de l’organisation des débuts jusqu’à aujourd’hui, pendant 25 ans.
En contrôle de ses émotions tout au long de l’annonce qu’il a qualifiée de «beau moment», Laplante a été envahi d’un léger trémolo lorsqu’il a fait référence à sa famille. Sa conjointe, Francine, et ses filles, Janel et Alie-Anne, étaient présentes.
Après un quart de siècle, Laplante et les Capitales semblent indissociables, mais après avoir vu son bébé marcher, le temps est venu de lui lâcher la main.
«Ce n’est pas un coup de tête», a lancé Laplante d’emblée, dans une salle du Stade Canac remplie de journalistes, d’anciens joueurs et de membres de l’organisation. «C’est une réflexion que j’avais depuis un bout et que j’avais gardée pour moi. Je ne souhaitais pas qu’à chaque match, les gens me regardent en se disant que je vivais mes derniers moments avec l’équipe», a-t-il poursuivi.
Photo ci-dessus : Michel Laplante a pris un bain médiatique à l’occasion de l’annonce de son départ. (Photo Stevens LeBlanc, Le Journal de Québec)
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Mai/230
Michel Laplante, l’homme qui fait durer le baseball à Québec
Une 24e saison ouverte et le désir de garder le sport accessible
Revue de presse
Valérie Lesage, Le Journal de Québec, le 20 mai 2023
Quand Michel Laplante s’est fait offrir de diriger les Capitales de Québec en 1998, il avait 29 ans, il était lanceur dans une équipe du Wisconsin et il a presque été insulté. Dans sa tête d’athlète, ça voulait dire qu’il devenait un moins bon joueur.
Mais surprise: le propriétaire Miles Wolff voulait qu’il dirige l’équipe tout en jouant dedans!
«Je suis probablement un des seuls joueurs qui a vécu quelque chose comme ça dans le baseball. J’ai été joueur, assis dans le vestiaire, devant le coach que j’avais engagé!» raconte celui qui entame la 24e saison des Capitales.
Elle s’annonce belle: jamais l’équipe n’a vendu autant de billets d’avance ni intéressé autant de commanditaires. Tout un exploit en longévité et en succès, alors que la demi-douzaine d’équipes qui ont précédé les Capitales n’ont jamais tenu plus de quatre ans.
«Vingt-quatre saisons, c’est 20 de plus que ce qu’on nous prédisait. Au début, on appelait les gens pour vendre des billets de saison et on nous disait que ça ne levait jamais le baseball à Québec», se remémore le président, qui est aussi actionnaire de l’équipe.
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Photo ci-dessus : Michel Laplante, copropriétaire et président de l'équipe de baseball des Capitales de Québec entame sa 24e saison. (Photo Stevens Leblanc, Le Journal de Québec)
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
Mai/210
Un grand pas dans la bonne direction, selon Michel Laplante
Revue de presse
Carl Tardif, Le Soleil, le 19 mai 2021
Après avoir multiplié les démarches auprès des autorités afin de pouvoir accueillir des spectateurs au Stade Canac, la saison dernière, le président des Capitales de Québec Michel Laplante n’en revenait de voir qu’il serait possible désormais possible d’en laisser entrer 250 par section.
Pour l’heure, ça voudrait dire 1250 personnes lors d’un événement présenté au Stade Canac puisque celui-ci compte cinq sections avec sa propre entrée.
«Il s’agit d’un grand pas dans la bonne direction, on va voir si on ne pourrait pas en avoir 2500, qui serait la limite maximale dans les grands amphithéâtres. Le plan par section était celui que nous avions présenté, l’an passé, ça nous fait un petit velours de voir qu’il est celui adopté par le gouvernement», soutenait Laplante.
Il estime que le Stade Canac est configuré parfaitement pour respecter ces nouvelles règles sanitaires, beaucoup plus permissives qu’elles ne l’ont été depuis le début de la pandémie.
Photo ci-dessus : Le président des Capitales de Québec, Michel Laplante estime que le Stade Canac est configuré parfaitement pour respecter ces nouvelles règles sanitaires. (Photo: Photothèque Le Soleil, Yan Doublet)
Juin/200
Baseball indépendant: l’idée du confinement fait peur
Revue de presse
Ian Bussière, Le Soleil, le 10 juin 2020
La possibilité de disputer une saison de deux mois de baseball indépendant avec quatre équipes canadiennes à Québec et Trois-Rivières réjouit bien sûr les joueurs, mais certains ont quand même des craintes concernant la possibilité d’être forcés de vivre confinés durant cette période.
Un tel «plan B» pourrait être mis en place s’il est impossible pour les Capitales de Québec et les Aigles de Trois-Rivières de jouer la saison dans la Ligue Frontier en raison de la fermeture de la... frontière avec les États-Unis. Ce plan prévoit que les joueurs doivent vivre en confinement pendant deux mois.
Photo ci-dessus : « La possibilité de confinement m’a un peu mis sur les «brakes». J’aurai 37 ans cet été, est-ce que je veux vraiment vivre ça? » — Karl Gélinas (Photo Le Soleil)
Mai/190
Le code de Michel Simard
Revue de presse
Jérémy Bernier, Le Journal de Québec, le 19 mai 2019
À la barre des Capitales depuis maintenant une décennie, Patrick Scalabrini a réalisé assez tôt dans sa carrière de gérant que les superstitions sont d’une grande importance pour certains. La première série hors Québec, en 2010, lui en a fait voir de toutes les couleurs.
«Patrick [Scalabrini] m’a appelé en panique cinq minutes avant le début de la première rencontre à l’étranger, se rappelle le président de l’équipe, Michel Laplante, en riant. Michel Simard avait besoin qu’on lui dise un code avant d’entrer sur le terrain!»
Il faut savoir qu’en 2008, Laplante, gérant à l’époque, assistait toujours à l’échauffement du lanceur Michel Simard (2007-2010). Un jour, juste avant un match, il lui a dit une phrase qui est devenue sacrée pour le joueur alors âgé de 26 ans.
«C’est une méchante belle journée pour jouer au baseball, et tu es chanceux, toi, de pouvoir encore jouer à la balle» ont été les mots prononcés par Laplante juste avant de regagner le banc. «Dès le match d’après, il a connu du succès», raconte le président des Capitales.
Cette phrase en apparence bénigne est devenue symbolique pour le lanceur, qui a demandé à la réentendre à chacun de ses matchs. Le hic, c’est que Scalabrini ne connaissait pas le rituel du lanceur, même s’il savait qu’il se tramait souvent quelque chose du côté de Simard avant son arrivée au monticule. Ce n’est qu’en 2010 qu’il a pris les rênes de l’équipe et qu’il a su, à la dernière minute, le «code Simard».
Une surprise n’attend pas l’autre
Le lendemain de l’épisode Simard, c’était au tour du lanceur Karl Gélinas de demander des soins spéciaux. On devait lui «transférer de l’énergie» en lui touchant le bras pour qu’il connaisse un bon match, habitude qu’il avait lui aussi acquise de l’ancien gérant des Capitales.
«En revenant de cette série à l’étranger, Patrick m’a dit que, si ce n’était pas de toutes mes niaiseries, ce serait pas mal plus facile de diriger», s’esclaffe le président.
Revue de presse publiée par Jacques Lanciault.
Jan/190
Wow! Michel Laplante, Karl Gélinas et Michel Simard de nouveau à l’honneur
Revue de Web
Page Facebook des Capitales de Québec
Mirabel, Québec, le 23 janvier 2019 — La page Facebook des Capitales de Québec de la Ligue Can-Am présente un autre beau montage photo ce matin… Cette fois-ci, « On remonte le temps avec les records de franchise »!
Photo ci-dessus : « Il y a une vingtaine d’années, Michel Laplante réalisait la meilleure saison de l’histoire de la concession pour un lanceur partant. »
Jan/190
2018 : Douze Québécois parmi les 101 Canadiens les plus influents du monde du baseball!
Texte et recherches de Jacques Lanciault
Mirabel, le 1er janvier 2019 - Journaliste membre du Temple de la Renommée du baseball majeur depuis 2012, Bob Elliot a publié ces derniers jours la douzième édition de son classement annuel des « 101 Canadiens les plus influents » dans le monde du baseball.
Par le passé, ses listes comptaient 100 personnalités. Depuis quelques années elles sont passées à 101, la 101e place étant réservée à des personnalités ayant disparu au cours de l'année.
Pour l’année 2018, les noms de 12 Québécois ou ex-Québécois y apparaissent… c’est six de moins que l’année dernière. Les Québécois les plus influents du monde du baseball pour 2018 sont :
2. Alex Anthopoulos, directeur gérant des Braves d'Atlanta (5);
11. Vladimir Guerrero jr., espoir numéro 1 des Blue Jays de Toronto (33);
17. Russell Martin, receveur des Blue Jays de Toronto (7);
20. Steven Bronfman, investisseur dans une équipe du baseball majeur à Montréal (-).
31. Maury Gostfrand, agent de joueurs (30);
40. Jonah Keri, journaliste sportif, notamment sur ESPN.com et auteur à succès (8);
61. Alex Agostino, recruteur pour l’organisation des Phillies de Philadelphie (77);
63. Tom Tango, architecte de base de données de statistiques des Ligues majeures (59);
68. Michel Laplante, président, Les Capitales de Québec (-).
80. Claude Pelletier, recruteur pour l’organisation des Mets de New York (73);
84. Robert Fatal, entraîneur-chef et directeur du programme de l'ABC (108);
89. Julie Gosselin, vice-présidente à Baseball Québec responsable du baseball féminin (102).
N.B. Le chiffre inscrit entre parenthèses est le rang de la personnalité sur la liste de Bob Elliot pour 2017.
Photo ci-dessus : Il n'y a pas de statues de joueur de baseball près du Centre Rogers de Toronto. Mais, on peut admirer une sculpture de Russell Martin devant le "Cayleigh Parrish's The Sports Gallery", la où Russell et Johnny Bower gardent la porte d'entrée.
Jan/170
En croisade au pays de Fidel
Michel Laplante permet à de jeunes Québécois de goûter au baseball à saveur cubaine
Revue de presse
Jacques Doucet, Journal de Québec, le 21 janvier 2017
MATANZAS | Depuis trois ans, Michel Laplante organise un voyage d’une semaine qui permet à une quinzaine de jeunes Québécois de 8 à 12 ans d’aller vivre l’expérience d’un entraînement de baseball aux côtés de jeunes Cubains, dirigés par des instructeurs du Québec et de Cuba.
Michel Laplante est ce genre d’hommes qui ne recule jamais devant un obstacle.
Il a d’abord quitté son Abitibi natale pour s’exiler à Saint-Eustache afin de jouer au baseball, un sport qu’il n’avait presque pas pratiqué auparavant.
Il a si bien fait que les Pirates de Pittsburgh lui ont offert un contrat professionnel et il a rapidement retenu l’attention des instructeurs en raison de son travail acharné et de son talent. Et ce, même si Laplante ne connaissait rien de l’anglais, sauf yes and no.
Malheureusement, une blessure au bras a pratiquement mis fin à son rêve d’atteindre les ligues majeures. Il a ensuite tenté sa chance avec les Expos et les Braves, atteignant le niveau AAA.
Puis, il a accepté une offre de Taïwan pour aller tenter sa chance en Orient.
«Encore là, je ne connaissais rien de la langue ou des mœurs et coutumes de ce pays. Mais je me suis débrouillé en j’en suis revenu plus fort», rappelle Laplante.
Photo ci-dessus : Chaque jour, un exercice général précédait la présentation d’un match amical. On voit les instructeurs Michel Laplante (à gauche) et Rodolfo Puente qui travaillent avec deux jeunes receveurs.
Jan/170
Le rôle important de l’interprète
Revue de presse
Jacques Doucet, Journal de Québec, le 21 janvier 2017
L’arrivée de joueurs cubains à Québec a créé un nouveau besoin: celui d’un interprète.
Le receveur Josué Peley était là au départ, mais lorsqu’il était en santé, son job principal était de jouer et non de servir d’interprète lorsque des gens des médias souhaitaient une entrevue avec les nouveaux venus.
C’est alors que Raymond Boisvert est entré en scène.
Photo ci-dessus : Un trio d’instructeurs québécois travaillaient de concert avec deux Cubains et pouvaient compter sur la présence constante d’un interprète. De gauche à droite, Pat Tremblay, l’interprète Raymond Boisvert, Michel Laplante, Jesus Barroso, Patrick Scalabrini, Rodolfo Puente et Marc Griffin. (Photo Jacques Doucet)
Sep/160
Un miraculé sous le choc
Michel Laplante peine à comprendre comment il a survécu au crash qui a tué son ami Bob Bissonnette
Revue de presse
Jean-Nicolas Blanchet, Le Journal de Québec, le 6 septembre 2016
CAMPBELLTON | «J’aurais partagé les douleurs de ce désastre afin que les deux autres soient en vie.» C’est ce qu’a soufflé au Journal le président des Capitales de Québec, Michel Laplante, hospitalisé à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, lundi soir.
Peu d’intervenants ne comprennent comment il a pu s’en sortir. Encore moins qu’il puisse s’en tirer sans blessure sérieuse. Jean-Yves Raymond, pompier volontaire et ambulancier, a été un des premiers à l’épauler. «Avec un tel impact, oui», ça ressemble à un miracle, dit-il. L’hélicoptère filait à plus de 140 km/h juste avant l’impact.
Photo ci-dessus : Michel Laplante a survécu au crash qui a tué son ami Bob Bissonnette.